Méthode Coué
"La France va mieux" martèle François Hollande, qui promet des baisses d'impôts
Dans son discours lors du colloque pour les 80 ans du Front populaire le 3 mai à Paris, le Président Français est revenu sur ses promesses de baisses d'impôts pour 2017, et a continué de défendre la bilan de son quinquennat.
"La France va mieux. Je mesure ce que cette formule peut avoir de douleur pour ceux qui souffrent. Je mesure leurs attentes", a déclaré le chef de l'Etat au colloque "La Gauche et le pouvoir" le 3 mai au théâtre du Rond-Point à Paris.
A un an des présidentielles en France, l'idée lui trottait dans la tête, il l'a confirmé : François Hollande souhaite baisser les impôts.
"Nous appliquons une réforme de justice par la baisse des prélèvements pour les Français, nous la poursuivrons", a-t-il annoncé.
Cette baisse sera toutefois soumise à conditions, "Et en fonction des marges, et seulement en fonction des marges dont nous pourrons disposer, il conviendra de poursuivre cette politique de réforme et de justice et de baisse des prélèvements pour les Français les plus modestes", a-t-il tempéré.
Entre deux sorties sur la COP21, le Brexit, le Tafta, l'islam radical et l'économie numérique, le Président a également évoqué les Journées sur les réformes dans l'Education :
"Moderniser c'est refonder l'école, 1er budget de l'État. 60 000 postes seront effectivement créés d'ici à la fin du quinquennat", déclare le chef de l'Etat.
Sur l'ouverture du débat parlementaire ce mardi à l'Assemblée nationale, François Hollande indique que le projet de loi sur le travail est un "texte de progrès", "un texte qui procure aux entreprises de la visibilité et l'adaptation dont elles ont besoin."
François Hollande n'a pas oublié mes partis d'extrême droite en Europe : "ce qui nous menace en ce début de XXIe siècle, c'est la résurgence du nationalisme", a-t-il sous-entendu notamment à l'égard du Front national.
A l'organisation du colloque, trois think tanks proches du PS, la Fondation Jean-Jaurès, Terra Nova et la Fondation européenne d’études progressistes.
Le dernier mot sera pour François Hollande :
"La récompense, elle ne sera pas dans l'histoire, elle sera dans l'avenir", a-t-il conclu.
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