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"Humiliée" à Salzbourg, Theresa May contre-attaque à Londres et menace de ne pas signer d'accord
©Brendan Smialowski / AFP

Brexit

Au lendemain du "non" très clair affiché par l'Union européenne, la Première ministre a menacé du pire : une sortie sans accord.

Le parcours politique de Theresa May prend des allures de long chemin de croix. La rencontre à Salzbourg de jeudi a été très mal accueillies par les médias britanniques. Pour le Guardian (gauche), c'est une "humiliation" personnelle pour la Première ministre. Le Sun (journal populaire le plus lu d'Angleterre) a fustigé le comportement des dirigeants européens, allant jusqu'à caricaturer Emmanuel Macron en gangster. 

La Première ministre s'est faite beaucoup plus offensive pour répondre à le certain dédain affiché par certains hommes politiques européens, notamment Emmanuel Macron, à l'égard de sa proposition. Peu ménagée par ses pairs, elle a laissé entendre dans une allocation officielle que la balle était dans le camp des Européens, et qu'elle attendait désormais leur proposition. Elle considère qu'aujourd'hui, la discussion est "dans une impasse".

Elle a notamment réaffirmé qu'elle refusait de "démanteler son pays" et donc d'accepter la proposition de "backstop" souhaitée par l'UE qui mettrait ferait en pratique de l'Irlande du Nord un territoire britannique toujours au sein de l'UE. Dans le cas où ils ne faisaient pas de proposition ou que celle-ci n'aboutissait pas, May a rappelé préférer une absence d'accord à un mauvais accord. Une façon de signifier qu'elle était prête à aller jusqu'à la catastrophe. Un bluff ? La fin d'année risque d'être très tendue.

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