Bagnolet, c'est Chicago
"Guerre de territoires" à Bagnolet : le maire et le député demandent des renforts policiers
En trois semaines, quatre personnes ont été blessées par balles et des dizaines de voitures incendiées dans cette ville de la banlieue parisienne.
La ville de Bagnolet (Seine-Saint-Denis) connait depuis trois semaines de nombreuses violences : coups de feu, voitures brûlées... En trois semaines, quatre personnes ont été blessées par balles et des dizaines de voitures incendiées. "Je n'ai pas le souvenir d'avoir connu une telle situation dans notre ville", constate Tony Di Martino, le maire (PS) de Bagnolet, interrogé par France Bleu Paris. Pour lui, la situation est une "guerre de territoires" entre trafiquants de drogue.
Tony Di Martino et le député de la circonscription, l'Insoumis Alexis Corbière, ont donc demandé vendredi au préfet de Seine-Saint-Denis d'envoyer des renforts policiers dans cette ville. Leur principale revendication : obtenir un commissariat de plein exercice à Bagnolet, qui dépend aujourd'hui de celui des Lilas. "Nous avons un commissariat subdivisionnaire, qui n'est pas ouvert 24h / 24 et qui a moins de moyens" explique l'élu. Le député et le maire ont aussi demandé un rendez-vous à Gérard Collomb, le ministre de l'Intérieur.
Depuis mercredi, des CRS sont déployés dans le quartier de la Capsulerie, connu pour son trafic de drogue, mais cette présence renforcée n'est que temporaire. L'an passé, le maire avait obtenu la création d'un GST, groupe spécialisé de terrain, doté de 18 policiers, spécifiquement dédié à la Capsulerie et à la lutte contre les trafics.
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