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Chômage : "pas de fatalisme" pour Valls, "un mauvais moment à passer" selon Cambadélis
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En mai, le taux de chômage a une nouvelle fois augmenté de 0,7%. Le pays compte désormais 3 388 900 demandeurs d'emploi, soit 24 800 de plus qu'en avril 2014.

Nouveau record en la matière.  La France compte désormais très précisément 3 388 900 demandeurs d'emploi. Pour le septième mois d’affilé, le taux de chômage est en hausse (+0,7%) d’un mois à l’autre. Plus précisément entre avril et mai, on recense 24 800 chômeurs sans activité supplémentaires. Au total, depuis l'élection de François Hollande à la présidence de la République en mai 2012, près d'un demi-million de nouveaux demandeurs d'emploi sans activité ont poussé la porte de Pôle emploi.  Alors que la dernière baisse remonte à octobre 2013, le gouvernement doit donc faire face à ces nouveaux "mauvais" chiffres comme les qualifie Manuel Valls. Mais le Premier ministre refuse  tout "fatalisme".

"L'heure est à l'action et c'est la responsabilité de tous", a ainsi assuré le chef du gouvernement ce jeudi. "Je compte sur les entreprises de France, avec les moyens que nous allons leur donner, la baisse du coût du travail, la baisse de la fiscalité", pour inverser la tendance, a-t-il ajouté.

De son côté le ministère du Travail reconnaît que ces chiffres ne sont "pas bons". Il estime qu’ils "sont le reflet d'une croissance plus faible que prévu au premier semestre". A l’annonce de cette énième hausse, le ministère a aussi indiqué compter sur la conférence sociale pour l'emploi des 7 et 8 juillet pour "donner corps aux engagements souscrits dans le cadre du Pacte de responsabilité et de solidarité", dont il espère jusqu'à 500 000 emplois à l'horizon 2017. "Les efforts que le gouvernement continue de déployer doivent permettre d'endiguer cette progression au second semestre 2014", promet, un brin optimiste le ministère du Travail.

En revanche le bond de 24 800 chômeurs en mai  ne surprend pas Jean-Christophe Cambadélis. "Les chiffres sont décevants mais ce n'est pas étonnant. À partir du moment où vous n'avez pas de croissance il est quasiment impossible d'inverser la courbe du chômage ou tout du moins de déclencher un processus", a réagi le premier secrétaire du PS jeudi soir sur I-Télé.  Et celui-ci d’ajouter : "Je crois que c'est un mauvais moment à passer et après nous aurons les conditions d'une croissance qui permettra, je l'espère, si ce n'est d'inverser, tout du moins de redémarrer du point de vue de l'emploi".

Selon les économistes, un minimum d'1,5% de croissance est nécessaire pour faire baisser le chômage. On en est loin...

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