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Vous avez aimé les raffarinades de Raffarin ? Vous adorerez les lapalissades de Castex
©ALAIN JOCARD / AFP

Crèdul*

Le Premier ministre, c'est le bon gars. Un peu simplet parfois.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Vous vous souvenez certainement de quelques phrases inoubliables de Jean-Pierre Raffarin. « La route est droite mais la pente est rude » ; « les enfants ont vocation à devenir des adultes ». Les plus instruits d'entre vous connaissent la célèbre citation de Joseph Prudhomme : « Ce sabre est le plus beau jour de ma vie ».

Jean Castex vient de rejoindre cette riche cohorte. Oh, il ne pensait pas à mal, voulant simplement convaincre les Français de porter un masque. Mais il a – le pauvre – un vocabulaire très limité. Il a eu ces mots que nous vous livrons dans leur beauté cristalline.

« Si vous voulez soulager l’hôpital, ne tombez pas malades ». Dits avec l'accent catalan, ils ont encore plus de charme ! Certains trouvent que sur ses photos, Castex a l'air perpétuellement étonné. C'est normal : il s'étonne d'être Premier ministre.

Pour sa devise, car il en a une, il faut faire appel à Monsieur de la Palisse : « un quart d'heure avant d'être Premier ministre, il n'était pas encore Premier ministre ». A la décharge de Castex, il convient de dire que Macron lui a demandé de parler et de se montrer souvent. Le président de la République est un maître cruel.

Castex fait ce qu'il peut. Et il ne peut pas beaucoup. En dehors de sa lapalissade, il a eu une phrase digne des clichés les plus éculés. « Nous avons rendez-vous avec nous-mêmes ». Voilà qui est puissant et original.

Toutefois, Castex a encore beaucoup de chemin à faire pour rattraper Raffarin. Mais nous lui faisons confiance pour y arriver. Et nous attendons avec impatience sa prochaine phrase : « pour combler le trou de la Sécurité sociale, ne tombez pas malades ».

*Nigaud, en catalan

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