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Des migrants à bord de l'Ocean Viking.
Des migrants à bord de l'Ocean Viking.
©VINCENZO CIRCOSTA / AFP

Spécialement pour vous

On va vous donner le mode d’emploi.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Première étape. Des passeurs vont chercher des migrants sur les côtes africaines. Apercevant l’Ocean Viking, ils font couler leurs frêles embarcations. A la suite de quoi les migrants sont repêchés par le navire.

Deuxième étape. L’Ocean Viking vogue avec sa pathétique cargaison vers les côtes italiennes. Giorgia Meloni leur interdit d’accoster : elle héberge déjà 90.000 migrants !

Troisième étape. Macron trouve que l’occasion est belle de damer le pion à cette supposée héritière de Mussolini. Il ouvre le port de Toulon à l’Ocean Viking. Ainsi fait-il éclater à la face du monde l’égoïsme affreux de ces maudits macaronis.

Quatrième étape. Les migrants sont placés dans un centre de rétention à Giens. Il s’agit d’un centre de loisir plutôt confortable. Sur les 324 migrants, plus d’une centaine d’entre eux sont considérés comme expulsables.

Les expulser vers où ? Car les pays d’où ils sont partis n’en veulent pas !

Cinquième étape. Une vingtaine de mineurs isolés fuguent. Et après, ils sont suivis par les autres. Car le camp de rétention n’est pas si fermé que ça.

Dernière étape, si vous en croisez un sur les routes de France, vous avez gagné ! Merci d’en faire part à Atlantico qui n’en parlera pas à la police. A vous de jouer les Sherlock Holmes !

Ps : Aux dernières nouvelles, ils ne sont plus que dix dans le centre de rétention : dix qui aiment assurément la France ?

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