Un serial killer nommé Hollande : comme le scorpion il tue (et en meurt) parce que c'est plus fort que lui…<!-- --> | Atlantico.fr
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Comme le scorpion François Hollande tue (et en meurt) parce que c'est plus fort que lui…
Comme le scorpion François Hollande tue (et en meurt) parce que c'est plus fort que lui…
©wikipédia

Remplissez-vous cimetières désirés !

Le président de la République collectionne les cadavres – celui de la gauche en premier – et va y ajouter le sien. Sous une apparence débonnaire, il est comme ça.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Vous connaissez la fable de la grenouille aveugle et du scorpion ? Ils sont tous deux au bord d'un fleuve. La foret brûle et derrière les flammes les menacent. Un seul espoir : traverser. Le scorpion dit à la grenouille : "Je ne sais pas nager". La grenouille dit au scorpion : "et moi je ne vois rien". Le scorpion propose alors au batracien de monter sur son dos et de le guider. "Génial !" dit la grenouille. Au milieu du fleuve le scorpion la pique (sa piqûre est mortelle). La grenouille avant d'expirer : "mais tu vas mourir noyé". Le scorpion : "je sais mais c'est plus fort que moi ... ".

Ainsi est François Hollande. Il tue et il sait qu'il va en mourir. Il a déjà assassiné la gauche. Et son début de quinquennat est parsemé de cadavres. Hollande a tué un premier ministre loyal et dévoué : Jean-Marc Ayrault. Il va en tuer un deuxième : Manuel Valls qui commence déjà à s'apercevoir que l'on ne peut rester indemne au contact d'un scorpion.

Parmi ses victimes des cadavres à la pelle, tous socialistes ou écologistes. Deux ministres de l’Éducation Nationale. Où, dans quelle tombe repose Vincent Peillon ? Où gît Benoît Hamon ? Et dans quelle fosse commune a t-on enfouit Delphine Batho et Cécile Duflot ? Avec des secrétaires d’État dont on a oublié l'identité et qui jamais n’auront leurs noms gravés sur une pierre tombale ?

Et Moscovici ? Enterré à l'étranger du côté de Bruxelles. Et Montebourg ? Enseveli sous un menhir gaulois près de Bibracte. Et Aurélie Filippetti ? Ancienne ministre de la Culture, elle a demandé à partager la sépulture de l'ex-ministre du Redressement Productif. C'est que François Hollande aime les cimetières. Les grands cimetières suffisamment vastes pour contenir ses promesses non tenues, ses reniements et ses contre-vérités. Et surtout pour y enfouir l'espoir qu'il avait suscité chez des millions de braves gens.

Hollande sait bien sûr qu'il doit mourir. Que ceux qu'il a tué scelleront son destin comme la grenouille en se noyant a mis fin à la vie du scorpion. Mais il n'en a cure du moment qu'il ne meurt pas seul. Après lui, rien. Plus de Parti Socialiste. Plus de gauche. Quel bonheur de pouvoir se dire qu'on est, qu'on sera le dernier ! Car le scorpion élyséen ne pique, ne tue, que les siens. Car il est sans effet sur la droite munie d'une carapace de tortue qui la rend invulnérable aux piqûres, pourtant mortelles, de François Hollande.

La gauche se meurt, la gauche est morte. Pour Libération elle bouge puisque le journal a fait une Une en forme d’affiche : "La Gauche peut mourir". Ce "peut" est très exagérément optimiste. Certes la gauche en apparence bouge encore. Son pauvre corps est animé de soubresauts nerveux qui tentent de donner l’illusion qu'il y a un peu de vie au PS.

Le glas sonne pour la gauche. Elle l'a ardemment voulu, victime d'abord enthousiaste puis consentante de François Hollande. Dans "Pour qui sonne le glas" d’Hemingway, l'américain Jordan sacrifie sa vie. Il meurt pour retarder l'avance des franquistes. La beauté du pavillon haut. La gauche, elle, meurt pavillon bas. Il y a des morts plus belles que d'autres....

Et n'oubliez pas : le A-book de Benoît Rayski, Le gauchisme, cette maladie sénile du communisme, est toujours disponible à la vente sur Atlantico éditions : 

Le gauchisme, cette maladie sénile du communisme

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