Un "pacte de Marrakech" entre Nicolas Sarkozy et Alain Juppé ?<!-- --> | Atlantico.fr
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Alain Juppé et Nicolas Sarkozy.
Alain Juppé et Nicolas Sarkozy.
©Reuters

Liaisons dangereuses

Lors de leur rencontre, Nicolas Sarkozy et Alain Juppé auraient amorcé une discussion autour de l’idée qu’ils n’auraient aucun intérêt à s’affronter dans une primaire en 2016 et qu'ils devraient plutôt réfléchir à une alliance, comme l'avaient fait Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn avant la présidentielle de 2012 avec leur "pacte de Marrakech".

Yves Derai

Yves Derai

Yves Derai est éditorialiste à Atlantico. Chaque semaine, il écarte les lourds rideaux de velours des palais de la République pour nous en révéler les secrets.

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On a beaucoup conjecturé sur les raisons de la rencontre entre l’ex-président de la République et l’ex-Premier ministre de mardi dernier, mais pas grand-chose n’a filtré de leur entretien. Officiellement, ils étaient censés évoquer la crise financière et politique à l’UMP, sur fond d’affaire Bygmalion.

Certaines indiscrétions laissent cependant penser qu’au cours de cet échange, les deux hommes sont allés plus loin. Nicolas Sarkozy et Alain Juppé auraient en effet amorcé une discussion autour de l’idée qu’ils n’auraient, l’un et l’autre, aucun intérêt à s’affronter dans une primaire en 2016 et que, tout au contraire, ils devraient plutôt réfléchir à une manière d’alliance. Sur quelles bases ? Un peu les mêmes, au fond, que celle du mythique "Pacte de Marrakech" entre Martine Aubry et Dominique Strauss-Kahn avant la présidentielle de 2012. En résumé, quelques six mois avant la primaire UMP, les deux favoris étudieraient ensemble les sondages et trancheraient la question du "mieux placé" qui deviendrait LE candidat, soutenu par l’autre. Une stratégie, a priori, imparable. Qui, en effet, pourrait battre un Sarkozy secondé par Juppé ou un Juppé boosté par Sarkozy ?

D’après les confidences glanées auprès de "proches du dossier", nous sommes encore loin d’un accord et, surtout, des modalités de son application. Chacun a en tête ce qu’il est advenu du Pacte de Marrakech. Dans un premier temps, Martine Aubry s’est effacée au profit de DSK, chouchou des sondages début 2011. Après le scandale du Sofitel et le retrait de DSK, la maire de Lille est revenue dans la course, apparaissant comme une candidate de substitution lors de la primaire socialiste. Elle la perdit au second tour face à François Hollande, lequel fut finalement élu président de la République. Habile vainqueur d’un concours de circonstances...

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