Ukraine : les confessions glaçantes des soldats russes !<!-- --> | Atlantico.fr
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Des conversations des soldats russes ont été captées par les services de renseignement ukrainiens qui les ont communiquées au New York Times.
Des conversations des soldats russes ont été captées par les services de renseignement ukrainiens qui les ont communiquées au New York Times.
© Alexander NEMENOV / AFP

Horrible et pathétique

Ce qu’ils racontent à leurs proches n’a rien à voir avec les postures guerrières de Poutine.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Les téléphones portables des soldats russes ne sont pas cryptés. C’est pour cette raison que les snipers ukrainiens ont pu localiser une dizaine de généraux russes et les ont tués.

Malgré l’interdiction qui leur est faite, les soldats russes téléphonent à leurs mères, sœurs ou compagnes. Ces conversations ont été captées par les services de renseignement ukrainiens qui les ont communiquées au New York Times. 4.000 conversations en tout qu’il a fallu traduire. Et voilà ce qu’on entend. Un soldat russe parlant à sa mère. « Nous avons capturé trois civils. Nous les avons déshabillés et nous les avons abattu ».

A l’autre bout du fil, on demande : « Mais pourquoi les avoir tués ? Pourquoi ne pas les avoir gardés prisonniers ? ». Réponse : « si nous les avions fait prisonniers, il aurait fallu les nourrir et nous-mêmes n’avons pas assez à manger ».

Autre dialogue, un soldat russe raconte à sa compagne : « quand je suis arrivé à notre quartier général, j’ai vu une mer de cadavres de civils. Une mer ! Jamais dans ma putain de vie je n’avais vu autant de morts ».

D’autres : « Poutine est fou. Il ne parviendra jamais à prendre Kiev ». D’autres encore : « nous n’avons pas vu un seul fasciste en Ukraine. Juste des gens comme nous qui vivaient comme nous ». Et encore : « on nous a dit que c’était une opération spéciale. Mais c’est une guerre, une vraie putain de guerre ».

Le pillage est la règle : « on prend tout, les téléviseurs, les valises, les tournevis ». « Pourquoi ? ». « On prend tout ! ». Il n’y a pas de tournevis dans la Russie de Poutine ? Cette guerre est vraiment une sale guerre.

Et ils sont nombreux à ne pas vouloir la faire. Ils désertent. Ils se font porter pâle. Se mutilent. Regardez la vidéo du jeune Russe qui se fait briser la jambe par un de ses camarades pour ne pas aller à la guerre.

cliquez ICI pour voir la vidéo 

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