Thierry Lepaon - CGT : "François Hollande a un problème de fidélité entre les promesses faites aux Français et la manière dont il gouverne le pays"<!-- --> | Atlantico.fr
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Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT
Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT
©RTL

Le Zap'Eco

Le replay du jour : 

Thierry Lepaon était l’invité de RTL ce matin. Le secrétaire générale de la CGT revenait sur le "Pacte de responsabilité des entreprises" voulu par François Hollande, objet de négociations serrées avec les partenaires sociaux. Pour le dirigeant du syndicat, François Hollande a un "problème de fidélité entre les promesses qu’il a fait aux Français et la manière dont il gouverne le pays". Il y a 8 semaines, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault proposait une remise à plat de la fiscalité. "Ce chantier est complètement arrêté à cause du deal entre François Hollande et Pierre Gattaz" sur la baisse des charges sociales pour les entreprises, déplore Thierry Lepaon. Le scepticisme est palpable chez le syndicaliste qui regrette que "notre pays ne sortira pas de la crise si il ne sort pas de la politique qui a court autant dans le privé que dans le public" de gel des salaires en temps de crise. "Tout le monde dans ce pays n’est pas soumis à la concurrence internationale" pour Thierry Lepaon. Il estime à ce propos que "très peu de petite et moyenne entreprises sont soumises" à cette concurrence. Le dirigeant de la CGT demande "est-ce que le travail peut encore payer le hors travail ? On tomberait sur la question de la répartition des richesses. On l’a demandé de vive voix et par écrit ". Un gouvernement qui lui aurait répondu en substance "on verra plus tard".  

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Qui a dit ?

"Il faut minimum 1% à 1,5% pour créer des emplois perennes. On prévoit, pour les plus optimistes seulement 0,9%"

Réponse : Alain Dehaze  sur Radio Classique. Le président du groupe Adecco France était interrogé sur les chiffres du chômage publié lundi soir. "Cela prouve que le chômage n’est pas endigué, le pays a besoin de croissance. Sans croissance, pas de diminution, pas de création d’emploi. Chez nous, notre marché a perdu 11% en 2012 et 8,5% en 2013. En deux ans nous avons perdu 20% de notre marché ! Alors non, il  n’y pas d’inversion net de tendance."

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