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Martine à la ramasse...
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EDITORIAL

En cette fin d’été, il souffle un vent de panique chez les aubrystes. L’ex patronne du PS n’imaginait pas, avant les vacances, se retrouver début septembre avec 10 points de retard dans les sondages sur son principal concurrent aux primaires socialistes, François Hollande.

Yves Derai

Yves Derai

Yves Derai est éditorialiste à Atlantico. Chaque semaine, il écarte les lourds rideaux de velours des palais de la République pour nous en révéler les secrets.

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La maire de Lille pensait que l’annonce de sa candidature, le 28 juin dernier, la boosterait quasi mécaniquement. Elle croyait aussi que le retrait définitif de Dominique Strauss-Kahn de la compétition lui profiterait, elle qui avait contracté avec DSK le fameux pacte de Marrakech selon lequel ils ne se présenteraient jamais l’un contre l’autre. Or, les strauss-kahniens ne l’ont pas tous rejoint, bien au contraire. Les plus audibles depuis le début de l’affaire DSK, Pierre Moscovici et Jean-Marie Le Guen, se sont ralliés à François Hollande. Les fabiusiens eux-mêmes qui figurent parmi ses plus fidèles soutiens commencent, dit-on, à s’interroger, s’estimant écartés des décisions stratégiques par les deux lieutenants de « la dame des 35H », MM. François Lamy et Jean-Marc Germain.

Portée par l’énergie du désespoir, voici donc notre Martine nationale qui raille le bilan de Hollande à la tête du PS. Comme si l’enjeu du scrutin était le grand bureau de la rue de Solférino. La voilà qui ferraille aussi avec le ministre de l’Intérieur, Claude Guéant, sur le thème de la sécurité. Comme si son rival potentiel pour la présidentielle ne s’appelait pas Nicolas Sarkozy, premier responsable du bilan du gouvernement en matière de sécurité.

Et depuis mardi, la voilà qui déraille en décidant de lâcher brutalement Dominique Strauss-Kahn, son « ami » qu’elle se targuait de défendre loyalement depuis le coup de tonnerre du 14 mai. Désormais, elle pense «  la même chose que beaucoup d’autres femmes » sur le comportement de DSK vis-à-vis du beau sexe. Comme si les électrices féministes pouvaient être dupes d’une volte-face aussi cynique.

En résumé, Martine se royalise façon « Ségo » 2007 en tentant des pseudo coups à contre temps, tandis que Ségolène Royal tend à se présidentialiser. D’où le buzz de La Rochelle : et si le second tour des primaires virait à la guerre des « ex », Hollande face à Royal ?

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