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Seuls 26% des Français estiment que l'appartenance de la France à l'UE a plus d'avantages que d'inconvénients
©Reuters

Sondage

Un sondage Elabe pour Atlantico révèle d’importantes disparités entre les plus grands pays d’Europe sur la manière dont leurs populations jugent avantageuse ou pas leur appartenance à l’Union européenne. En effet si les Espagnols et les Allemands sont respectivement 54 et 42% à juger cette appartenance bénéfique, les habitants du Royaume-Uni ne sont que 26% à le penser, tout comme les Français et les Italiens, et les habitants du Benelux (25%).

Yves-Marie Cann

Yves-Marie Cann

Yves-Marie Cann est Directeur en charge des études d'opinion de l'Institut CSA.
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Sondage exclusif Elabe pour Atlantico : "Les Européens et l'appartenance à l'Union européenne et l'accueil des réfugiés" 

Pour une analyse approfondie des résultats de ce sondage, lisez notre Une du jour : Après le Brexit, la Frantie (ou la sortance…?) : le sondage qui révèle comment les Français sont devenus les champions d’Europe de l’euroscepticisme" 

Et pour comprendre les enjeux d'une sortie éventuelle de la France de l'Union européenne, découvrez notre article : "Pourquoi la France serait plus à même que d’autres de supporter une sortie de l’Union européenne (ce qui n’est pas une raison pour le souhaiter)"

Yves-Marie Cann : Deux pays se démarquent par la perception majoritaire au sein de leur population d’un avantage à appartenir à l’UE : l’Espagne et l’Allemagne. A contrarioon constate que le sentiment majoritaire au Royaume-Uni, en France, en Italie et dans les principaux pays du Benelux est que l’appartenance à l’Union européenne a plus d’inconvénients que d’avantages. 

Yves-Marie Cann : Cela peut relever de facteurs culturels et politiques comme au Royaume-Uni, où l’appartenance à l’UE est un sujet de débats depuis des décennies. Cela peut également être lié à la situation économique du pays ou de son niveau de leadership au sein de l’Union européenne

Yves-Marie CannOn constate sur cette question que les écarts entre les différents pays sondés sont encore plus marqués que sur la précédente. On remarque que des lignes de fracture se dessinent entre les différents pays européens. Les populations espagnole, italienne et allemande sont majoritairement, voire très majoritairement, favorables à l’accueil des migrants, quant au contraire la France, le Royaume-Uni et le Benelux y sont largement opposés.

Yves-Marie Cann : Le premier enseignement de ce sondage, tant sur la première que sur la deuxième question, c’est qu’il n’y a pas aujourd’hui d’unanimité, ni même de convergence de l’opinion publique des différents pays interrogés à la fois sur l’aspect bénéfique ou pas de l’appartenance de leur pays à l’Union européenne, que sur la question de l’accueil des migrants. Il y a de vraies spécificités d’un pays à l’autre.

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