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Séparatisme : cachez moi cet islamisme que je ne saurais nommer
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Tribune

L’attitude d’une bonne partie de La République en Marche face à la provocation de Maryam Pougetoux venue avec un hidjab porter la parole de l’UNEF à l’Assemblée nationale en dit long sur la détermination de la majorité à combattre l’islam politique

Laurence  Sailliet

Laurence Sailliet

Laurence Sailliet est députée européenne Les Républicains et membre du groupe du Parti populaire européen.

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En hijab à l’Assemblée nationale … Mais comment être surpris, lorsque l’on sait que pour les militants de l’Islam politique, toutes les occasions sont bonnes pour provoquer la République. Maryam Pougetoux, vice-présidente de l'Unef, ne l’aura pas manquée, cette occasion, ce jeudi 17 septembre en se présentant voilée lors d'une table ronde sur le sujet de la situation des étudiants.

Que pouvait-on voir de cette jeune femme ? Ses yeux uniquement. Nonobstant le masque lié aux règles sanitaires, ce voile, tel qu’il était mis remplissait parfaitement l’objectif : ne rien laisser entrevoir d’une quelconque féminité qui pourrait susciter la tentation. Car évidemment le voile n’est ni comparable à un serre-tête comme l’affirmait Aurelien Taché, ni à un bout de tissu anodin, mais il est bien le symbole d’une soumission imposée à la femme. Ce qu’il cache serait impur.

Alors peut-on accepter ce message dans l’enceinte même de ce qui constitue la République ? Sans ambiguïté la réponse est non et sans hésitation nous devons lutter contre cette vision mortifère, nous ne devons rien laisser passer. Ce combat, nous devons le mener pour toutes les femmes dans le monde qui se font lapider et meurent pour s’en libérer, de ce voile. Pour les jeunes Françaises, de plus en plus nombreuses, qui sous la pression islamiste perdent leur liberté ; pour le devenir de notre société ; pour sauver notre République tout simplement.

Des députés ont quitté la salle, ne souhaitant pas cautionner la tribune politique donnée à cette militante. La situation inverse aurait été bien plus logique mais encore aurait-il fallu que la Présidente de la commission eut quelques convictions républicaines et féministes pour l’imposer. Elle préféra, comme beaucoup qui eurent à commenter, se cacher derrière le règlement déficient de l’Assemblée nationale, feignant ainsi de ne pas voir la démarche politique, le prosélytisme islamiste de l’UNEF.

Parmi les défenseurs de Maryam Pougetoux, qui n’en n’était pas d’ailleurs à sa première provocation, l’expression de Clémentine Autain fut pour le moins intéressante. Mêlant humour et cynisme et illustrant son propos de photos de représentants de cultes, elle se fendit d’un tweet : « Avis de recherche. Quel.le député.e de la majorité parlementaire a quitté une commission car choqué par ces tenues vestimentaires considérées comme irrespectueuses du principe de laïcité ? ». Donc, de l’aveu même de la Députée Clémentine Autain, la représentante de l’Unef, sous prétexte d’une audition sous tout autre sujet, était bien présente pour porter un message religieux. Cette triste bourde n’en n’est pas moins révélatrice.

Mais ce qui doit nous interpeler aujourd’hui c’est bien l’identité, non personnelle mais politique, de ceux qui sont restés dans cette salle le 14 septembre cédant ainsi à cette avancée communautariste : des députés en Marche sous la caution de la présidente issue du même parti celui d’Emmanuel Macron. Les mêmes censés, parce qu’ils sont dans la majorité, porter le futur projet de loi contre le « séparatisme ». De quoi doucher les derniers espoirs de ceux qui croyaient encore que le président de la République allait agir contre l’Islamisme. « Islamisme » ce mot qu’il choisit même de ne plus prononcer lui préférant « séparatisme ». Cette peur de nommer les choses ne laisse malheureusement aucun espoir quant à son courage de les combattre.

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