Regardez bien cette photo…<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Société
Des membres du syndicat étudiant UNI ont été agressés à Grenoble.
Des membres du syndicat étudiant UNI ont été agressés à Grenoble.
©Capture d'écran Youtube / DR / Twitter

Les fascistes frappent et frappent toujours

Le visage tuméfié d’une jeune fille.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

Voir la bio »

Elle s’appelle Hanane Mansouri. Comme son nom l’indique, elle est arabe. A-t-elle été battue à cause de cela par des identitaires racistes ? Par des militants lepénistes ? Par des fanatiques d’Eric Zemmour ?

Ce qui est sûr, c’est qu’elle a été abîmée par des fascistes. Ces fascistes-là se nomment « antifas » ! Hanane Mansouri est membre de l’UNI, un syndicat étudiant orienté à droite. Et elle a sa carte chez Les Républicains.

Elle était dans une rue de Grenoble avec un groupe d’amis quand ils ont été agressés par des « antifas ». Ils criaient « dehors les fachos ! ». Et sûrs de leur bon droit, ils n’ont pas hésité à frapper une femme.

Il n’est pas nécessaire de lire les œuvres complètes de Mussolini pour savoir ce qu’est un fasciste. Un fasciste ne s’exprime que par la violence. Il n’argumente pas car il n’a pas d’arguments. Il ne discute pas parce qu’il ne sait pas discuter…

Les agresseurs ont été brièvement interpellés par la police suite à une plainte déposée par Hanane Mansouri et ses camarades.

Fréquentant la même fac, ils n’ont eu aucun mal à les identifier. Leur interpellation a suscité la colère du camp du bien. Une centaine de militants de la CGT, de Sud, de l’UNEF etc se sont réunis devant la mairie pour protester contre ce qu’ils appellent une atteinte à la liberté d’expression.

Car la liberté d’expression des « antifas » ne peut se manifester que par des coups. Mais ce n’est pas vraiment de leur faute car ils ne savent pas faire autrement. C’est pourquoi à notre tour nous voulons crier « dehors les fachos ! ». Vous avez compris de quels « fachos » il s’agit…

À Lire Aussi

Voulez-vous voir les dessous de Coralie Dubost ? 

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !