C’est si peu fréquent que ça en devient réjouissant…
Quand à gauche on se déchire sur une affaire de cul !
Il s’agit d’Eric Coquerel.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Le nouveau président de la Commission des finances est réputé avoir la main lourde. Ça se dit un peu : il lui est reproché des agressions sexuelles. Et chez les siens, on s’étripe !
Nous allons vous narrer cette comédie de boulevard sans omettre aucun détail. Sans, hélas, la participation du principal intéressé qui a préféré garder le silence. A moins qu’il ne soit occupé par une répétition…
A gauche donc Rokhaya Diallo. Elle accuse Eric Coquerel et demande que ses accusations aient une suite. A gauche toujours, Sandrine Rousseau : elle défend Eric Coquerel et dit avoir mis plusieurs militantes féministes sur le coup sans que rien n’ait été trouvé contre lui. Entre les deux, nous nous refusons de choisir. Comme prévisible, la direction de LFI fait bloc derrière Coquerel. « Notre cellule d’observation des violences sexuelles n’a reçu aucun signalement le concernant », déclare-t-elle.
Ça ronronne. Puis soudainement, la situation se corse. Amandine Fouillard, militante insoumise, interpelle Manuel Bompard. « Tu te souviens qu’en 2018, lors de la création de la cellule, je t’avais signalé le comportement d’Eric Coquerel. La honte doit changer de camp ». 2018 ? Quatre ans pendant lesquels le président de la Commission des finances a pu s’adonner à son sport favori.
Nous vous tiendrons informé de la suite de ce vaudeville. Et nous ne manquerons pas de vous signaler quand la honte aura changé de camp…
Ps : André Santini, le maire UDI d’Issy-les-Moulineaux, est visé par deux plaintes pour agression sexuelle. Elles émanent de deux de ses anciens collaborateurs. Une affaire d’hommes donc. Nous nous abstiendrons de la décrire car nous aimons les femmes…
[Ndlr : Eric Coquerel publie ce dimanche 3 juillet une tribune dans les colonnes du Journal du dimanche pour se défendre des accusations de harcèlement ou de violences sexuelles, qui ont réémergé ces derniers jours, après son élection à la présidence de la Commission des finances de l'Assemblée nationale].
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