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Primaires des Républicains : les 3 mesures (droit du sang, regroupement familial, quota HLM) qui obligent le CNIP à sortir du bois
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Le plus vieux parti de la droite française doit présenter un candidat pour faire valoir ses valeurs. Sur des questions comme le regroupement familial, les logements sociaux ou le droit du sang, il est le seul à proposer des mesures radicales pour un vrai changement.

Thierry Get

Thierry Get

Thierry Get est ingénieur. Il est membre du bureau politique de La Droite libre et du CNIP. Son groupe sur Facebook ici

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Le CNIP a obtenu le 31 mars dernier, grâce à l’action de son Président Bruno North, le droit d’intégrer le processus des primaires des Républicains. Le passé prestigieux du CNIP, le plus ancien parti de droite français, a sans doute aussi permis d’obtenir cette reconnaissance.

Le candidat du CNIP est donc dispensé de satisfaire aux conditions strictes sur les parrainages (dont les 20 signatures requises de parlementaires). Toutefois, après avoir obtenu ce résultat significatif, le CNIP semble désormais au milieu du gué, hésitant à désigner un candidat.

Le CNIP, du fait de son intégration aux processus des primaires, s’est lié les mains et devra accepter le résultat des primaires. Pourquoi alors ne prendre que les contraintes et ne pas bénéficier des avantages en présentant un candidat.

Rappelons que seulement 5 candidats, à ce jour, sont en mesure d’obtenir les parrainages pour participer au processus des primaires : N. Sarkozy, J.F. Copé, F. Fillon, A. Juppé et B. Lemaire.

Or aucun de ces candidats ne prônent les mesures nécessaires, à prendre de manière urgente pour remédier aux conséquences d’une immigration incontrôlée et d’une poussée islamiste en France et dans le monde.

La menace identitaire qui pèse sur la France est certaine.

Pour agir avant que la situation ne devienne irréversible, il convient en premier lieu de tarir les sources de l’immigration et de restreindre l’accès à la nationalité.

Seul le CNIP peut proposer que le droit au regroupement familial, source principale d’immigration, soit complètement supprimé – et pas seulement transitoirement - quitte à remettre en cause les accords internationaux et notamment la Convention européenne des droits de l’Homme. Il s’agit d’une condition de survie de la nation.

Pour les primaires, seul le candidat du CNIP est en mesure de proposer de revenir intégralement au droit du sang comme base du droit de la nationalité.

Le CNIP, comme la Droite Libre, propose que le logement social ne soit plus un appel d’air indirect à l’immigration. En 2015, suite aux attaques islamistes, le Premier ministre M.Valls lançait la politique de peuplement. Celle-ci devait contraindre les Français sur l’ensemble du territoire au vivre ensemble par l’application stricte des quotas SRU. Même le député socialiste Malek Boutih répondit au Premier ministre "ce que refusent les maires, c'est d'attirer une population islamiste ", ajoutant qu'on ne fera "pas disparaître les foyers radicaux en les disséminant" (Figaro du 22 janvier 2015).

Les quotas de 25% de logements sociaux obligatoires de la loi SRU sont néfastes et doivent être supprimés.

Or ces 3 mesures d’urgence indispensables ne seront pas mises en place – ou de manière incomplète et transitoire - par les 5 candidats Républicains précités.

Par ailleurs, il conviendra de redonner fierté de la nation à l’ensemble des enfants de la République. Comme JF Copé, nous proposons de hisser le drapeau dans les établissements scolaires, d’imposer l’uniforme à l’école. Nous reviendrons sur un enseignement national de l’histoire culpabilisant et idéologiquement marqué à gauche.

Avant de d’accorder le droit de résider, la France doit exiger trois choses de la part des populations qui s’installent en France : la connaissance du français, la connaissance et le respect de nos coutumes, et la connaissance et le respect de notre histoire. Nous proposons de donner un délai d’un an pour apprendre la langue du pays, ses valeurs fondatrices et son histoire. Si le nouvel arrivant ne possède pas ces trois éléments essentiels, le gouvernement n’attribuera pas de numéro d’immatriculation qui donne droit à la Sécurité sociale, aux aides sociales, au logement, au travail.

Dans le domaine économique où l’accent est mis sur la liberté, le CNIP se distingue moins fortement des Républicains. Les différences essentielles se basent sur l’accent mis sur la défense de la ruralité (racines paysannes obligent) et sur une proposition d’une "flat tax" (mise en place d’un taux unique – faible- d’imposition sur le revenu). Sont reprises notamment les propositions de N. Sarkozy de remplacer un fonctionnaire sur deux partant à la retraite (hormis pour les fonctions régaliennes), de mettre en place la TVA sociale en remplacement des charges sociales.

 Le comité directeur du CNIP doit désigner son candidat dans les jours prochains. Il est important de ne pas laisser passer le train de l’Histoire et ce d’autant que le nombre de candidats sera plus faible que prévu et que le processus des primaires des Républicains désignera probablement le prochain président de la République.

Au cas où le candidat du CNIP ne serait pas victorieux à l’issue du processus, il doit, pour le moins, imposer ses thématiques et en particulier la prise en compte complète des 3 mesures prioritaires.

Le temps presse.

Car au-delà du simple intérêt du CNIP, la survie de la France, telle que nous l’aimons, dépend de l’adoption des 3 mesures d’urgence présentées.

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