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Pourquoi le chantage à la clarté républicaine exercé par Hollande et Valls sur la droite est un mauvais coup pour la démocratie française
©Reuters

Pompiers pyromanes

La gauche critique la droite traditionnelle de ne pas être "claire" au sujet de son "jeu" avec le FN et ses électeurs. Pourtant bien des éléments font penser qu'il s'agit plutôt au PS de clarifier sa position vis-à-vis du Front national, tout comme de ses propres alliances.

Gilles-William Goldnadel

Gilles-William Goldnadel

Gilles-William Goldnadel est avocat et essayiste. Il a notamment écrit en 2024 "Journal de guerre : C'est l'Occident qu'on assassine" (éditions Fayard) et en 2021 "Manuel de résistance au fascisme d'extrême-gauche" (Les Nouvelles éditions de Passy). 

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Sylvain Boulouque

Sylvain Boulouque

Sylvain Boulouque est historien, spécialiste du communisme, de l'anarchisme, du syndicalisme et de l'extrême gauche. Il est l'auteur de Mensonges en gilet jaune : Quand les réseaux sociaux et les bobards d'État font l'histoire (Serge Safran éditeur) ou bien encore de La gauche radicale : liens, lieux et luttes (2012-2017), à la Fondapol (Fondation pour l'innovation politique). 

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Jean-Philippe Moinet

Jean-Philippe Moinet

Jean-Philippe Moinet, ancien Président de l’Observatoire de l’extrémisme, est chroniqueur, directeur de la Revue Civique et initiateur de l’Observatoire de la démocratie (avec l’institut Viavoice) et, depuis début 2020, président de l’institut Marc Sangnier (think tank sur les enjeux de la démocratie). Son compte Twitter : @JP_Moinet.

 

 

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Atlantico : La gauche appelle les Républicains à clarifier leur position vis-à-vis du FN. Pourtant n’est-ce pas au PS de le faire ? De fait, si le FN est républicain alors ne faut-il pas éviter de culpabiliser les électeurs FN ? Et si le FN est anti-républicain, alors n'est-il pas au PS de prendre ses responsabilités et de faire une loi pour les exclure de la vie politique ?

Gilles-William Goldnadel : Ça faisait longtemps que je n’avais pas été en accord avec Nicolas Sarkozy. Comme lui, je pense que les électeurs frontistes ne doivent pas être culpabilisés. Cette culpabilisation est injuste au regard des problèmes qu’ils rencontrent. Elle est surtout contreproductive. Et le comble c'est que la manière dont on a traité le FN l’a rendu sympathique. Les déclarations de Cambadélis comparant le FN à Vichy et les musulmans d’aujourd’hui aux juifs d’hier incitent les électeur à voter pour le FN. Jouer la carte de la diabolisation c’est faire preuve, non pas de tactique, mais de bêtise.

La meilleure manière de lutter contre le FN c’est d’être démocrate. Lorsque Gattaz critique le FN sur son programme économique, il est dans son droit et ses critiques correspondent à sa compétence. Elles sont fondées, légitimes et complètement audibles. Il parvient en effet à convaincre des chefs d’entreprise et des citoyens qui craignent le programme erratique du FN. Mais lorsque M Cambadélis se commet dans des comparaisons historiques déplacées, il est l’allié de poids du FN.

Jean-Philippe Moinet : La clarification devrait concerner tout le monde. Le PS est en effet parfois tenté de culpabiliser la droite, qui cherche à récupérer des électeurs qui utilisent parfois le vote FN comme un signal d'alarme, sans adhérer au corpus idéologique de l'extrême droite. Une partie de la gauche va même jusqu'à amalgamer la droite et l'extrême droite, pour mieux se différencier et incarner "le camp du bien", de la vertu, de la morale. On voit bien la limite de cet exercice, la droite et le centre étant l'un des remparts les plus visibles et solides, permettant de bloquer l'ascension du FN, par exemple dans le Nord-Picardie et dans le Sud. Et on le voit dans le Nord-Picardie particulièrement : ce sont les bastions historiques de la gauche, comme le Pas-de-Calais, qui se sont effondrés, ses électeurs passant directement au FN : c'est ce que le politologue Pascal Perrineau a appelé "le gaucho-lepénisme". Marine Le Pen s'y est d'ailleurs bien adapté, par une posture social-national-démagogique, qui concurrence Mélenchon sur son propre terrain idéologique. Dans ce contexte, pour la gauche, culpabiliser la droite n'a donc qu'un effet limité.

Il n'est pas moins vrai que la grande compréhension, exprimée par Nicolas Sarkozy notamment, à propos de "l'exaspération" ou de "la colère" des électeurs du FN, peut ancrer ces électeurs dans leur vote plutôt que les dissuader. Dans cette attitude compréhensive se trouve le risque de légitimer un électorat. A ne pas vouloir le culpabiliser, on peut en venir à l'encourager dans sa tentation lepéniste. A droite et au centre, le débat est sourd, pour le moment, mais il pourra être fracassant au lendemain de ces élections régionales : les proches d'Alain Juppé, de François Fillon, de Jean-Pierre Raffarin, les dirigeants de l'UDI ou proches de François Bayrou pourront souligner, c'est bien leur intention, que la stratégie d'ultra-droitisation du discours de Nicolas Sarkozy, sa pleine compréhension des électeurs FN, non seulement n'a pas fait rempart mais a conduit, au premier tour de ces régionales, à un record historique des scores du mouvement lepéniste.

Face à la culpabilisation organisée par une partie du PS, il y a un travers inverse à la droite de la droite : celui de disculper un électorat qui, ainsi, est encouragé à conforter le premier mouvement d'extrême droite en Europe.

Sylvain Boulouque : Le FN est un parti anti-démocratique et hostile aux traditions républicaines d’accueil et de tolérance. Il fonctionne comme un parti totalitaire de manière clanique et fait appliquer les décisions et les ordres selon un fonctionnement pyramidal, dans laquelle le (la) chef(fe) décide selon une conception verticale du pouvoir. Tous les travaux des spécialistes montrent que le FN possède aussi dans ses rangs des personnes qui ne sont pas démocrates et pour beaucoup détestent la République française, ses traditions, sa laïcité. Ils viennent de groupuscule néo fascistes ou des milieux catholiques traditionalistes (excommuniés par le Pape Jean-Paul II). Ce n’est pas parce qu’un parti ce dit démocratique qu’il l’est. Ce qui se passe actuellement dans les municipalités dirigées par le FN montrent le contraire : pressions, intimidations le montrent.

Le FN localement agit comme le PCF pendant la guerre froide Les exemples des démocraties populaires et du PCF montrent le contraire. Le PS pense à juste titre que le FN n’est pas une formation démocratique. Néanmoins, partant de ce constat, il est tout aussi compliqué de prendre la décision de l’exclure de la vie politique. On l’a vu dans les années 1990 lorsque certains ont voulu le rendre illégal, cela a été un échec. Plus récemment, on l’a observé lorsque le gouvernement a suspendu les 3 groupuscules d’extrême droite, dont beaucoup de membres étaient proche du Front national, suite la mort de l’antifasciste Clément Méric. Le résultat a été très mitigé car après la suppression ces formations ont réussi à se recréer sous une forme nouvelle et légale. Donc dire que c’est au PS de faire une loi pour exclure le FN de la vie politique est possible mais qu’il puisse y arriver en est une autre. Ça risque d’être très compliqué, si ce n’est pas impossible. Dès lors il ne s’agit pas de culpabiliser les électeurs mais de décrire une réalité.

En quoi peut-on parler, quant à la stratégie du PS, d’un calcul stratégique plus que d’une position morale ?

Gilles-William Goldnadel : Je crois que les électeurs du FN n’ont plus ce surmoi moralisateur. Plus les politiques et les média endossent le rôle de donneur de leçons, plus le besoin de transgression est renforcé chez ces Français outrés de la situation. Ils balayent du revers de la main cette culpabilisation et disent "chiche" et "je vous emmerde", "qui êtes vous pour me faire la morale ?" Avec la disparition du magistère moral, ce genre de leçon est dénué de légitimité.

Sylvain Boulouque : Il est évident, au regard de l’histoire, que le PS a pu jouer sur ce point pour faire monter le FN et embarrasser la droite. Sous la présidence de François Mitterrand, cette stratégie électoraliste a fait couler beaucoup d’encre. Mettre en place une dose de proportionnelle en 1986 a permis indirectement à 35 candidats du FN d’être élus et donc de réduire la « nuisance » du RPR qui s’était allié à l’UDF, mais cela s’est avéré être un échec. Donc l’utilisation du FN par le PS à des fins électoralistes a existé. Cependant la configuration actuelle montre que l’ensemble des partis politiques démocratiques sont gênés par la progression et l’essor du FN.

Jean-Philippe Moinet : En politique, il y a toujours une dose de calcul, bien sûr. Et la gauche n'est naturellement pas sans calcul dans ses positionnements actuels. Mais les calculs peuvent être plus ou moins bons, et plus ou moins cyniques. Force est de constater que ni la gauche, ni la droite, ni le centre, n'ont réussi à ramener le FN dans une marginalité politique, toute une série de facteurs ont même concouru pour en faire le premier partie de France. Ce qui va être un problème durable, à la fois pour la droite et la gauche, et surtout pour la France.

Y-a-t-il, dans la rhétorique socialiste, une façon de sous-entendre qu’un électeur qui a voté une fois FN dans sa vie est une brebis galeuse à jamais, ostracisé du champ républicain ?

Gilles-William Goldnadel : Il ne faut pas prêter à la gauche des intentions morales qu’elle n’a pas. La gauche est SDF, elle est à la rue, elle ne sait pas quoi faire car elle prisonnière d’une alternative diabolique : soit elle ne dit rien et elle perd, soit elle sonne le tocsin et elle pense à mon avis faussement qu’elle peut s’en sortir…

Pouvez-vous nous rappeler dans l’histoire les moments où la gauche a utilisé la FN pour se maintenir au pouvoir ?

Jean-Philippe Moinet : Il est clairement apparu que François Mitterrand, lui-même ambigu dans son rapport personnel avec l'extrême droite française, a joué avec le FN pour tenter d'embarrasser la droite républicaine. En instaurant la proportionnelle intégrale aux élections législatives de 1986, 5 ans après sa victoire sur Valéry Giscard d'Estaing, François Mitterrand a cherché à diviser l'opposition, en développant une extrême droite qui était incompatible avec les mouvements chiraquiens et giscardiens qu'étaient alors le RPR et l'UDF. Les récits de cette stratégie mitterrandienne ont été faits et sont établis. Un livre, de Thomas Legrand, "La main droite de Dieu", a détaillé ce machiavelisme d'une partie de la gauche.

La gauche qui critiquait Christian Estrosi et Xavier Bertrand et qui maintenant appelle à voter pour eux ne favorise-t-elle pas de la part des électeurs le sentiment que c’est bonnet blanc et blanc bonnet ?

Gilles-William Goldnadel :Il y a 15 jours, on présentait Xavier Bertrand et Marine Le Pen comme bonnet noir et noir bonnet, après le premier tour, c’est bonnet blanc et noir bonnet.

Jean-Philippe Moinet : Non, pas forcément. Les électeurs peuvent à la fois considérer, d'une part, que la droite et la gauche se distinguent sur des questions importantes, que ces deux grandes familles historiques s'opposent comme dans toutes démocraties et estimer, d'autre part, quand un mouvement d'extrême droite se développe sur des thèses et des discours qui restent xénophobes, dans ce cas, la défense du socle républicain doit être défendu.

Les électeurs peuvent d'autant plus comprendre cette position de défense républicaine, qu'il n'y a pas, au deuxième tour de ces régionales, de fusion de listes entre la gauche et la droite. La fusion aurait créé la confusion. Le désistement républicain montre, au contraire, une certaine clarté sur les fondamentaux, sur lesquels on ne transige pas.

On accuse la droite de surfer sur les thématiques frontistes,  mais on ne fait jamais le procès du PS qui s’allie à l’extrême gauche. Que pensez-vous de cette "indignation sélective" ?

Sylvain Boulouque :La question se pose depuis longtemps pour le PS. Et elle est un vrai problème pour les socialistes. Déjà dans les années 1920 et 1930, le PS refusait de s’allier au PCF qui était de fait totalitaire du fait en autres de son rapport avec l’URSS. Une partie de la gauche comme le PCF a été a été totalitaire. La gauche démocratique dans les années 1930, après l’arrivée d’Hitler au pouvoir, lorsqu'il y avait une menace factieuse en France a choisi de s’allier avec le PCF. L’alliance des socialistes, des radicaux et du PCF pour aboutir au Front populaire a été faite notamment pour éloigner la menace factieuse. Les dirigeants socialistes n’étaient pas dupes du danger que les communistes faisait courir aux libertés. D'ailleurs à cette époque, les tensions étaient très fortes. Des socialistes sont même morts sous des balles communistes à la fin des années 1920, comme par exemple à Lens en 1929. Mais était circonstanciel lié à une notion dans danger. Juste après la Seconde Guerre mondiale, le discours a radicalement changé. Churchill qui n’est pas socialiste fait de même pendant la Seconde Guerre mondiale, estimant qu’il y a des dangers prioritaires. Lors de son investiture, Pierre Mendès France a affirmé à la Chambre des députés en 1954 qu’il refuse de s’allier aux communistes. Les socialistes à cette période expliquant que le PCF n’était ni à gauche ni à droite mais à l’est.

Il y avait le sentiment d’une menace à s’allier avec eux. D'ailleurs, les socialistes ont eu de nombreux soucis avec les communistes dans les municipalités, où ils subissaient leur diktat. Il y avait un fort côté antidémocratique dans le sens où ils ne laissaient pas les élus PS s’exprimer. Le retournement a lieu avec l’Union de la gauche à partir de 1972. Un jeu de dupe qui a permis à François Mitterrand de se débarrasser du PCF au final alors que ce dernier pensait prendre le pouvoir et écraser les socialistes. Je vous rappelle les textes du PCF : l’Union est un combat.

Aujourd’hui, la situation est différente. D’une part, le PCF n’est plus l’allié de Moscou et du régime totalitaire que fut l’URSS. Mais il reste encore quand même quelques bribes de ce passé. Le PCF n’est plus majoritairement anti-démocratique et antirépublicain, à quelques détails près, notamment qu’il n’ait pas encore vraiment fait son analyse sur son « expérience » totalitaire. Il faut néanmoins rajouter que les communistes ne comptent presque plus dans le paysage de la vie politique française. Ils sont trop bas pour réellement peser ce qui les rend d’autant moins nuisible de fait.

Du côté des Verts, la menace est encore plus limitée à mon sens du point de vue démocratique et républicain. En effet, l’un des problèmes d’EELV est d’être au contraire trop démocratique pour la Vème République. Les Verts culturellement ne veulent pas de chef. Cela ne signifie pas qu’une part des membres d’EELV est démocrate.    

Du côté des Verts, la menace est encore plus limitée à mon sens du point de vue démocratique et républicain. En effet, l’un des problèmes d’EELV est d’être au contraire trop démocratique pour la Vème République. Les Verts ont notamment beaucoup de mal à se trouver un vrai chef capable d’être crédible à une élection présidentielle. Cela ne signifie pas qu’une part des membres d’EELV n’est pas antidémocratique. Au contraire, en effet certains se distinguent par leur éloignement de l’idéal démocratique.

Gilles-William Goldnadel : S’il existe une alliance électorale avérée entre la gauche et l’extrême gauche, il n’existe aucune alliance entre la droite et l’extrême droite, c’est la grande différence.

L’alliance entre la gauche et l’extrême gauche est obscène parce que les partis d’extrême gauche que je qualifie comme islamo-gauchiste sont responsable de la situation dans laquelle la France se trouve.

Dans la région parisienne, une dizaine de communes socialistes ont attribué la citoyenneté d’honneur à des terroristes islamistes qui ont commis des crimes en France et en Israël. On vient soudainement de découvrir qu'il y avait un demi millier de CGTistes islamistes radicaux dans les aéroports… Si ça ce n'est pas du populisme mortifère, qu’est-ce que c’est ? Quant aux Verts, François de Rugy et Jean-Vincent Placé ont bien eu raison de quitter le navire vert. Ils ont démontré leur clairvoyance en dénonçant justement la radicalité antisioniste des écolos.

Après les terribles attentats qui ont endeuillé la France, ces postions sont scandaleuses. Le CRIF appelle à voter uniquement contre le FN et se garde bien de stigmatiser l’alliance entre le PS et cette extrême gauche. Cette hémiplégie intellectuelle et morale empêche de voir que la radicalité n’existe pas seulement à droite mais aussi à gauche. Pourtant les juifs on connu l’affaire Merah, le boycott des produits israélien, l’attaque du super casher…

La gauche se sert-elle de cette rhétorique comme d'un chantage ?

Gilles-William Goldnadel : Elle voudrait bien mais c’est un chantage complètement émoussé. Un maitre chanteur réussit son chantage que s’il n’a lui même rien à se reprocher. La gauche n’est pas dans ce cas de figure.

Lorsque Manuel Valls décide de reprendre les travaux à Notre dame des Landes, les Verts avaient fustigé cette décision et n'avait-il pas renforcé, tout du moins indirectement, leur lutte sur le terrain ?

Gilles-William Goldnadel : Les Verts étaient partis liés avec les  zadistes. Comment peut-on concevoir que le PS, un parti de gouvernement qui aspire au respect des règles républicaines, puisse vouloir se commettre avec un tel parti ! Mais finalement j’en veux moins au PS qu’à la droite républicaine qui n’a pas su depuis tant d’années complexer le PS avec cette alliance contre nature qui a un double effet pervers. Cette union par contamination a non seulement conféré une respectabilité immérité à ces deux partis mais aussi a entrainé la gauchisation du PS qui sort seulement de ses lubies multiculturalistes et commencent enfin à voir la réalité.

Dans les années 1970-80, le PCF de Georges Marchais n’avait-il pas la même logique que celle du FN à travers une forme de xénophobie dans le but de protéger le "travailleur français" ?

Jean-Philippe Moinet : Si. Le FN remplace d'ailleurs le PC dans certaines régions, comme le Nord, dans sa fonction protestataire et tribunicienne, dans un nationalisme idéologique et carrément europhobe, dans un anti-américanisme assez primaire aussi et dans un penchant pro-russe, particulièrement prononcé chez Marine Le Pen en particulier. Il est symptomatique que le FN des Le Pen trouve ses financements bancaires dans des banques russes, comme le PC de Marchais !

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