Une couleur détestée et détestable
Pour Libération, il y a trop de Blancs dans le cinéma français
Voilà qui est insupportable.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Le journal a ouvert ses colonnes à un collectif indigéniste. Avec ce genre de collectif, on peut s’attendre au pire. Dans un long texte écrit en écriture inclusive (on vous épargnera cette orthographe), ce collectif s’insurge contre le trop grand nombre de Blancs sur les écrans.
On est en droit de dire que le collectif, pour ce faire, a visionné des dizaines de films. Où sont les Arabes ? Où sont les Noirs ? Il a sans doute échappé à Libération que la France est majoritairement habitée par des Blancs. Et c’est bien normal qu’il y en ait beaucoup sur les écrans.
L’exemple vient de l’Amérique qui est la capitale mondiale du wokisme triomphant. Là-bas, les associations de racisés ont imposé à Hollywood la présence dans les films de 30% d’acteurs issus de minorités ethniques. Un quota considérable.
Et puisqu’il est question de quotas, interrogeons-nous à notre tour sur nos prisons. Derrière les barreaux, les minorités ethniques sont surreprésentées. Là-bas, il y a moins de Blancs.
30% de Blancs derrière les barreaux, voilà qui devrait plaire à Libération. Les prisonniers des minorités ethniques devraient être libérés pour leur laisser la place. Et une fois libérés, ils deviendront acteurs pour la plus grande satisfaction de Libération.
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