Les mollahs sont prévenus.
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Cette phrase a été prononcée par le Premier ministre israélien et pour lui donner plus de poids, il l’a fait en posant devant un F-35. L’aviation israélienne est en effet fin prête pour détruire si nécessaire les centrales nucléaires de l’Iran.
Le calendrier montre que le temps presse. A Vienne, les négociations avec les Occidentaux sur le désarmement nucléaire s’embourbent lamentablement. Dans une déclaration commune, Londres, Berlin et Paris ont fait savoir qu’ils « doutaient de l’engagement de l’Iran ». Et Antony Blinken, le Secrétaire d’Etat américain, a déclaré que l’Iran avait fait « un pas en arrière ».
Les négociations de Vienne durent déjà depuis plus d’un an. Une année pendant laquelle les centrifugeuses iraniennes ont tourné à pleins régimes. Les mollahs n’ont pas encore la bombe. Mais ils ont tout pour la voir.
Les Israéliens – tout comme Trump – pensent que les Iraniens mentent. L’aviation israélienne n’est qu’à quelques minutes des centrales nucléaires iraniennes.
Israël attendra évidemment le feu vert des Etats-Unis pour frapper. La patience de l’Etat hébreu a ses limites. Quant aux mollahs, ils peuvent encore éviter les raids israéliens en négociant de bonne foi. Le feront-ils ?
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