Enfin la vérité !
Nous les Blancs, nous sommes « des mutants albinos défectueux »
Et contre ça, il n'y a pas de remède possible.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Grande est la souffrance des Blancs. Ils s'inquiètent de leur pâleur cadavérique. Devant un miroir, ils s’angoissent de se voir si livides. Et leur blanchitude pèse sur eux d'un poids insupportable.
Les Blancs sont atteints d'une maladie orpheline et donc inguérissable : la leucodermie. Qu’ont-ils faits pour être ainsi punis ? D'où vient cette ancestrale malédiction ?
La réponse se trouve sur un site « antiraciste », Black History Month, tout entier voué à la cause noire. Ce site s'est naturellement intéressé aux Blancs qu'il voit comme des handicapés jaloux de ne pas avoir une belle peau noire. Son diagnostic : « les Blancs sont des mutants albinos défectueux ». Cruel verdict que nous nous refusons à mettre en cause car il est, à coup sûr, le fruit de sérieuses recherches scientifiques. Notons que pour Black History Month, être blanc n'est pas, mais pas du tout, un privilège. Ce qui nous change agréablement des habituelles éructations woke. Mais que pourrions nous faire pour changer de peau ?
Car si l'on comprend bien, et si nous prenons en considération le fait que nous avons avec les Noirs une ancêtre commune, Lucy, il nous faudrait revenir en Afrique. Là-bas, au bout de quelques générations, nous serions dorés à point.
Nous serions donc sauvés en devenant Noirs ? Pas du tout. Ça nous est interdit car ça serait de l'appropriation culturelle ! Bouhouhou...
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