Bataille gagnée à Kherson
Non, l’armée ukrainienne ne devrait pas entrer en Crimée…
C’est chez elle certes mais pas tout à fait.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
D’après toutes les images satellites, les Russes sont en train de quitter Kherson. Selon toutes les probabilités, les hommes de Zelensky vont y entrer en vainqueurs. Kherson est la clé d’entrée pour la Crimée.
Cette région fut arrachée à l’Ukraine en 2014 par Poutine. Zelensky n’a jamais caché son intention de la reconquérir. Il a pour lui le droit international.
Mais la Crimée a une histoire singulière. Jusqu’en 1954, elle fit partie de la Fédération russe. Cette année-là, Nikita Khrouchtchev, Ukrainien lui-même, en fit cadeau à l’Ukraine.
La Crimée est majoritairement peuplée de russophones.
En 2014, ils ont accueilli avec bienveillance l’arrivée des troupes russes. Pas sûr qu’ils en fassent autant avec les troupes ukrainiennes.
Zelensky a évidemment le droit pour lui. Mais les réalités se rient du droit international…
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