Nicolas Sarkozy inquiet de l'impact de sa chute dans les sondages sur ses tarifs de conférencier<!-- --> | Atlantico.fr
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Sarkozy est inquiet de sa chute dans les sondages.
Sarkozy est inquiet de sa chute dans les sondages.
©Reuters

INFO ATLANTICO

En panne dans les sondages, Nicolas Sarkozy perd du terrain notamment face à son adversaire Alain Juppé.

Certains de ses visiteurs en sourient. Nicolas Sarkozy est très agacé par sa récente chute dans les sondages et en parle à tout bout de champs. Aurait-il peur d’échouer face à son ancien ministre des affaires étrangères ? Un peu sans doute, l’idée doit l’effleurer parfois, mais il râle surtout car cette perte de vitesse se répercuterait, selon lui, sur sa cote de conférencier. L’ex chef de l’État serait moins bankable.

L'argent a toujours été l'une des préoccupations majeures de Nicolas Sarkozy à tel point qu'en 2012, il brouille son image en affirmant au début de la campagne présidentielle : « un jour j'irai faire du fric », laissant attendre que la vie politique n'était pas l'alpha et l'oméga de son existence. De 2012 à 2014, il refuse d'écouter son entourage qui lui conseille d’arrêter ses conférences ou au moins de reverser l'argent gagné à des œuvres caritatives afin de ne pas compromettre ses chances de revenir en politique. Des conférences grassement rémunérées comme en 2013, où il gagne 200.000 euros pour 1h30 de discours à Lagos. L'ancien chancelier allemand Gherard Schröder, pour le même exercice, se rend disponible pour 50 000 euros . La même année, selon certaines estimations, l'ex président français aurait gagné entre 500 000 et 600 000 euros. Il est certain qu’une défaite à la primaire risquerait de fragiliser sa position et sa cote pourrait bien être ré-estimée à la baisse alors que ces conférences seraient désormais la seule source de revenu du candidat malheureux.

Cette situation donne des bouffées d’espoirs à ses concurrents qui imaginent que si cette chute se poursuit, Nicolas Sarkozy pourrait abandonner la course avant la primaire afin de ne pas obérer ses chances de reconversion à la sauce Tony Blair. Mais c’est bien mal connaître l’ancien président qui n’aime rien moins que de déclarer forfait.

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