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Mohamed Merah a été tué d'une balle dans la tête
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Glaçant

Le procureur de la République a indiqué lors d'une conférence de presse que le tueur présumé a été abattu en fin de matinée par les hommes du Raid "en état de légitime défense", à l'issue d'une opération de plus de 32h.

Cliquez ici pour revivre l'intervention du raid minute par minute.


09H42 : 
Les gardes à vue de la mère de Mohamed Merah, de son frère et de la compagne de ce dernier ont été prolongées.

09H41 : François Fillon a affirmé sur RTL qu'il n'existait "aucun élément permettant d'appréhender Mohamed Merah", avant ses passages à l'acte, car la France est "un Etat de droit".

07H53 : Le frère de Mohamed Merah, placé en garde à vue depuis mercredi matin, a déclaré aux enquêteurs qu'il n'était pas au courant des projets criminels de son frère, selon une source proche de l'enquête.

23 mars, 06H30 : Dans un entretien au Télégramme, une mère de famille du quartier des Izards, à Toulouse, où habitait Mohamed Merah, raconte avoir à plusieurs reprises alerté la police à son sujet et même porté plainte au printemps 2010. Elle raconte que le jeune a forcé son fils à regarder pendant plusieurs heures "des vidéos d'al-Qaïda" et à écouter des chants appelant à la guerre sainte. Par la suite, il s'en serait plusieurs fois pris à la famille.

"Il est venu devant chez nous. Il m'a menacée et frappée. Il disait que j'étais athée et que je devrais payer comme tous les Français. Il n'arrêtait pas de répéter qu'il était un moudjahidin et qu'il mourrait en martyr, qu'il effacerait de la terre tous ceux qui tuaient des musulmans", raconte-t-elle.

Une plainte a bien été déposée, confirme son avocat, qui ne sait pas quelles suites y ont été données.

20H25 : Selon CNN, qui cite un responsable du renseignement américain, Mohamed Merah était black-listé sur tous les vols aux Etats-Unis, à cause de déplacements en Afghanistan dans "des camps d'entraînement liés à Al-Qaïda".

19H40 : Selon le site de l'Express, après une tentative de suicide en 2008 à la maison d'arrêt de Seysses, Mohamed Merah avait été placé pendant quinze jours en hôpital psychiatrique. En dépit des préconisations des experts, son suivi psychothérapique en était resté là.

19H10 :
"Ces crimes ne sont pas ceux d'un fou. Un fou est irresponsable. Ces crimes sont ceux d'un fanatique et d'un monstre", a lancé Nicolas Sarkozy lors de son meeting à Strasbourg, en faisant référence aux tueries de Toulouse et de Montauban.

18H50 : Interpol a salué la "résolution" de l'enquête sur les tueries de Toulouse et Montauban. "Ce tueur de sang-froid, considéré comme un terroriste lié à Al-Qaïda, ne constitue plus une menace pour les enfants, les militaires français et les autres personnes prises pour cible", a écrit l'agence américaine dans un communiqué.

18H :
le ministère de l'Intérieur a fait fermer une "page fan" sur le réseau social Facebook, sur laquelle un "hommage" était rendu à Mohamed Merah, rapporte ce soir le site Numerama. Consultée par plus de 500 internautes, cette page contenait de multiples commentaires hostiles à la police et vantant l'islamisme radical.

17h35 : le ministère de l'Intérieur s'est refusé "à tout commentaire pour le moment" quant à la revendication, par un groupe proche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique, de la tuerie de Toulouse.

17h15 :
le procureur de Paris, François Molins, a expliqué que le "tueur au scooter" avait pu acheter ses armes grâce à l'argent de "casses", de "cambriolages". Et ce magistrat de préciser que, dans une "Mégane qu'il avait louée", "ont pu être retrouvées un pistolet mitrailleur Sten, un revolver Python, un fusil à pompe et un fusil mitrailleur Uzi".

17H05 :
Pour le père d'Abel Chennouf, l'un des militaires abattus à Montauban, la mort de Mohamed Merah est "un échec". "Pas celui du Raid, qui a fait tout ce qu'il a pu, a-t-il précisé. J'aurais aimé qu'on le questionne, j'aurais aimé savoir pourquoi il a fait ça à mon fils, j'aurais aimé un procès".

16H40 :
La mère et le frère de Mohamed Merah, ainsi que l'amie de ce dernier, sont placés en garde à vue et pourraient être poursuivis.

16H35 : Jérôme Guedj, président PS du conseil général de l'Essonne, le département où est basé le Raid, a demandé jeudi la démission du ministre de l'Intérieur Claude Guéant dénonçant "un triple échec"
dans le dénouement de l'affaire Mohamed Merah. Jérôme Guedj, membre de l'équipe de campagne de François Hollande précise demander cette démission "à titre personnel". L'élu PS se demande d'abord comment le "projet meurtrier" de Merah n'a pas été "décelé" par les services de renseignements, qui pourtant suivaient le jeune homme depuis son séjour en Afghanistan. Il reproche aussi aux enquêteurs d'avoir tardé à identifier de manière précise le tueur au scooter. Enfin "pourquoi une interpellation 'en douceur' n'a pas été préférée ?", demande encore l'élu.

16H25 :
Selon Éva Joly, l'assaut contre Mohamed Merah est "une violation du code de procédure pénale".  Pour l'ancienne magistrate, candidate d'Europe Écologie - Les Verts, "ces opérations auraient dû être dirigées par un juge, à l'extrême limite par le Parquet",  "et non pas le ministre [de l'Intérieur, Claude Guéant]".

16H15 : Le corps de Mohamed Merah a été conduit à l'Institut médical de Bordeaux où il devait être autopsié dans l'après-midi.

15H50 : Une organisation liée à Al-Qaïda au Maghreb islamique(ou Aqmi) revendique la tuerie de Toulouse et appelle la France à reconsidérer sa politique "hostile" aux musulmans, annonce l'AFP.
Le texte, signé par l'organisation Jund al-Khilafah (les soldats du Califat), qui a par le passé revendiqué des attaques en Afghanistan et au Kazakhstan, a été publié sur le site Shamikh, qui diffuse généralement les communiqués d’Al-Qaïda.

15H45 : Le procureur de la République François Molins a tenu une conférence de presse.

Il a indiqué que le tueur présumé a été tué "d'une balle dans la tête" par le Raid dans le cadre de la "légitime défense". L'homme "portait un gilet pare-balles". Des armes et des munitions ont également été retrouvés sur les lieux, y compris de quoi confectionner des cocktails molotov. Ce matin, la consigne a été donnée de tout faire pour l'interpeller vivant.

Le procureur indique aussi qu'une caméra a été retrouvée dans le sac du tueur présumé. Il a pu visionner les vidéos, et indique y avoir vu les tueries. "On le voit au cours de son rendez-vous avec le vendeur de moto s'enquérir de sa qualité de militaire et puis l'abattre de deux balles tout en lui disant : tu tues mes frères, je te tue". Il s'agissait du premier meurtre d'un parachutiste à Toulouse le 11 mars. Selon le magistrat, on le voit aussi abattre les militaires à Montauban, "dans une scène extrêmement violente", avant de s'enfuir sur son scooter "au cri de Allah Akbar". Il existe enfin une vidéo de sa tuerie dans l'école juive de Toulouse lundi matin.






14H30 :
La polémique grandit entre les candidats à la présidentielle, via les propos de plus en plus vifs échangés entre le patron de l'UMP, Jean-François Copé et les membres de l'équipe de campagne de François Hollande. Ce matin, Jean-François Copé a de nouveau accusé François Hollande et François Bayrou de ne pas avoir "respecté le temps du deuil" après les assassinats de Montauban et de Toulouse".

La réplique du camp socialiste ne s'est pas fait attendre : "Honte à Jean-François Copé. Honte à ceux qui polémiquent au moment même où des policiers interviennent et sont blessés", a écrit dans un communiqué Delphine Batho, une des porte-parole de François Hollande.

13H59 :
Une enquête est en cours pour déterminer s'il y a eu des complicités, précise Nicolas Sarkozy.

13H42 : Jean-Luc Mélenchon a exprimé son "soulagement" après la mort de Mohamed Merah, fidèle à sa stratégie de campagne, il a fustigé le "manque de décence" de Marine Le Pen, qui s'était demandé si le tueur présumé n'aurait pas pu être interpellé plus tôt.

13H31 : Ce sont bien deux hommes du RAID qui ont été blessés pendant l'assaut. Ils ont été hospitalisés à Toulouse. L'un est blessé au pied, l'autre choqué. Leurs jours ne sont pas en danger.

13H30 : "Désormais, toute personne qui consultera de manière habituelle les sites internet qui font l'apologie du terrorisme sera punie pénalement",a promis Nicolas Sarkozy, qui intervenait depuis l'Elysée. De la même manière, les Français qui se rendraient à l'étranger pour suivre des stages d'endoctrinement pourront également être poursuivies pénalement. Le président a également demandé à son ministre de la justice une étude sur la propagation des idées fondamentalistes en prison.

13H24 : Selon une source policière, citée par l'AFP, Mohamed Merah a été tué par les hommes du Raid au moment où il sautait du balcon de sa fenêtre en continuant à tirer.

13H23 : "Si je comprends bien le RAID n'est donc pas capable en 30 h d'aller chercher un individu seul dans un appartement ?" Le député PS Jean-Jacques Urvoas a mis en cause sur Twitter l'action des forces de l'ordre à Toulouse. Quelques minutes plus tard, le Monsieur sécurité de François Hollande s'est excusé : "Mon tweet précédent était malvenu et inadapté au contexte. Force est restée à la loi. Hommage au courage des hommes du RAID."

L'assaut contre l'appartement dans lequel était retranché Mohamed Merah, l'auteur présumé des fusillades de Toulouse et Montauban, a été donné à partir de 10H30 ce jeudi matin, après un peu plus de 30 heures de siège. L'homme de 24 ans, qui a tenté de résister, est mort une heure plus tard, dans de très violents échanges de tirs avec les forces de l'ordre.

Comme Claude Guéant l'avait fait savoir un peu plus tôt dans la matinée, les négociateurs du RAID n'avaient plus aucun contact avec lui depuis la veille au soir"On ne sait pas s'il est vivant ou mort", précisait même le ministre de l'Intérieur à l'antenne de RTL.


L'invité de RTL: Claude Guéant : "Mohamed Merah...par rtl-fr

Plus tôt dans la journée de mercredi, Merah avait annoncé qu'il se rendrait à 22H45. A l'heure convenue, il avait changé d'avis et affirmait qu'il "voulait mourir les armes à la main" et qu'il se défendrait contre un assaut des forces de l'ordre. S'en sont suivies de longues heures de silence, celui-ci ne réagissant pas aux explosions provoquées par les policiers pour le déstabiliser et l'empêcher de dormir.

Face à l'absence de mouvements dans l'appartement, l'assaut a finalement été déclenché en milieu de matinée, vers 10H30. Le ministre de l'Intérieur l'a confirmé. Quelques minutes après la fin de l'assaut, Claude Guéant a raconté plus en détails comment s'était passée l'opération.

Des grenades ont d'abord été lancées dans l'appartement, puis les hommes du RAID y ont pénétré. Ils ont ensuite progressé très lentement, ne sachant pas si Mohamed Merah était encore en vie ou non. Ils l'ont trouvé une heure plus tard, dans la salle de bain. Comme il l'avait annoncé, le jeune homme s'est défendu. Pendant cinq minutes, lui et les hommes présents dans l'appartement ont échangé des coups de feu. Un fonctionnaire du RAID a dit à Claude Guéant "qu'il n'avait jamais vu un échange d'une telle intensité". Jusqu'à 300 cartouches auraient été tirées, selon une source policière.


Claude Guéant évoque l'assaut finalpar BFMTV

Toujours selon le ministre de l'Intérieur, Merah a fini par s'échapper en sautant par la fenêtre, tout en continuant à tirer. Arrivé au sol, il était mort. Deux policiers ont également été blessés dans l'assaut. Leurs jours ne sont a priori pas en danger.

Mohamed Merah a tué un premier militaire le 11 mars à Toulouse, puis deux autres le 15 à Montauban. Enfin, le 19, dans une école juive de Toulouse, il a abattu un père et ses deux enfants, ainsi qu'une fillette. Il ciblait également d'autres militaires et policiers. Lors des négociations avec le RAID, il a affirmé n'avoir "aucun regret, si ce n'est de ne pas avoir fait d'autres victimes".

On en sait plus désormais sur son parcours. Connu des services de police pour des faits de petite délinquance, il avait fait deux séjours en prison en 2007 et 2009. Il s'est ensuite rendu par deux fois en Afghanistan et dans les zones tribales du Pakistan, où il a été vraisemblablement en contact avec Al-Qaïda. Il avait également été entendu à ce sujet par les services de renseignement.

L'intervention du raid minute par minute.

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