Commémorations de la rafle du Vel d’Hiv
Mathilde Panot n’est pas à une abjection près !
Et Mélenchon, toute honte bue, la soutient.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Elle s’était déjà salie en qualifiant Elisabeth Borne (Bornstein de son nom d’origine) de “rescapée”. De tous les horizons politiques (sauf le sien), on s’était indigné.
Inébranlable dans sa laideur d'âme, elle a récidivé avec Macron qu'elle désigne comme pétainiste. Son tweet vaut le détour. Mais il faut pour cela passer par les égouts…
“Macron, a-t-elle écrit, rend honneur au maréchal Pétain”. Ca s’indigne encore. Rien qui puisse l’émouvoir. Même dans son camp on grince. C’est le cas de Jérôme Guedj, député Nupes, qui, mollement quand même, trouve les propos de Mathilde Panot inappropriés.
Jérôme Guedj a dû se souvenir qu’il était juif. On se demande ce qu’il fait dans un parti qui défile avec les islamistes, les pires antisémites d’aujourd'hui.
Mélenchon, expert en abjections, a volé au secours de Mathilde Panot. Comme il a des lettres, il déclare que Macron avait dit de Maurras que c’était un “brillant intellectuel”. Maurras était antisemite. Céline l'était encore plus que lui. Est-il interdit pour autant de dire que c’était un grand écrivain ?
La patron des insoumis à l’appui de sa démonstration a exhumé un bout de phrase de Macron, soigneusement amputé des mots qui ont suivi. “Macron, a-t-il fait savoir, a déclaré que Pétain était un grand soldat. Il a opportunément gommé les mots d’après “dont le destin fut funeste”. De Gaulle n’avait pas dit autre chose quand, saluant le vainqueur de Verdun en 1916, il avait conclu “la vieillesse, quel naufrage !”.
Avec Mathilde Panot et Jean-Luc Mélenchon, nous avons, ce que disait Pierre Desproges de Minute, avec “tout Sartre : La Nausée et Les Mains Sales”.
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !