Femme insoumise ?
Marine Le Pen drague Mélenchon de façon éhontée !
Et, frémissante, elle s’offre à lui avec ce qu’elle a de plus précieux.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Ça avait commencé avec quelques œillades appuyées en direction des Républicains : la patronne du Rassemblement National leur fit savoir qu’elle renonçait à ce que la France sorte de l’euro. Le butin fut maigre : quelques défections seulement.
Puis vint le score catastrophique de Valérie Pécresse au premier tour. Marine Le Pen comprit qu’il n’y avait plus rien à gratter de ce côté-là. Désespérée mais pas découragée, elle regarda avec gourmandise les 22% des voix qu’avait obtenues Mélenchon. Oui c’était là que se trouvait la réserve de chair fraîche tant convoitée.
Elle commença à se tortiller langoureusement pour réveiller les appétits des Insoumis. Alors elle annonça qu’elle renonçait à organiser un référendum visant à rétablir la peine de mort. C’était excitant en diable. Ensuite, elle redoubla dans ses danses séductrices. Elle déclara que la lutte contre le voile n’était pas sa priorité.
Ainsi d’aguicheuse, elle se mua en allumeuse. C’est qu’elle avait bien lu le sondage indiquant que l’écrasante majorité des électeurs de Mélenchon comptait s’abstenir ou voter blanc lors du deuxième tour.
Elle supposa, sans doute pas à tort, qu’ils préféreraient ses bras à ceux de Macron. Les allumeuses sont des fieffées garces. Mais il y en a qui s’emploient à satisfaire les appétits qu’elles ont suscités. Marine Le Pen appartient à cette dernière catégorie.
En effet, elle déclara qu’elle pourrait bien prendre Arnaud Montebourg dans son futur gouvernement. Cet apiculteur est évidemment Mélenchon-compatible. Il ne reste plus à Marine Le Pen qu’à choisir Mélenchon comme Premier ministre. Marions-les et ils auront beaucoup d’enfants. Ces enfants seront certainement moches mais qu’importe pourvu que la progéniture soit nombreuse…
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !