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Le monument de la Place de la République à Paris souillé par des tags anti-israéliens
©Pierre GUYOT – PressPartner

Vandalisme

Érigé en lieu d'hommages aux victimes des différents attentats ayant ensanglanté la France au cours de l'année 2015, mais également à celles des récentes attaques survenues à Bruxelles, le monument de la Place de la République à Paris à été recouvert cette nuit de tags anti-israéliens.

Pierre Guyot

Pierre Guyot

Pierre Guyot est journaliste, producteur et réalisateur de documentaires. Il est l’un des fondateurs et actionnaires d’Atlantico.

 

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Il n’existe pas de Place de la République à Bruxelles. Cette semaine, c’est donc vers la place de la Bourse, au cœur de la vieille ville, que les habitants de la capitale belge ont convergé pour en faire le lieu des hommages spontanés aux victimes des attentats du 22 mars.

A Paris, c’était naturellement que les Parisiens endeuillés par la tuerie de Charlie Hebdo avaient choisi la Place de la République  pour se réunir le soir du 7 janvier 2015, puis après la prise d’otages et les meurtres de l’Hyper Casher quelques jours plus tard, ou pour la manifestation géante du 11 janvier. Au lendemain des attentats du 13 novembre, c’est encore au pied de la Marianne de bronze de 10 mètres de haut que les Parisiens se sont retrouvés, faisant du soubassement de la statue un livre de condoléances géant et un espace de recueillement.

C’est donc à la fois le symbole de la République française et un édifice devenu une espèce de monument aux morts des attentats islamistes qui a été vandalisé dans la nuit du vendredi 25 au samedi 26 mars. Plusieurs tags, " Israël assassins ", " Israël criminels " ont été peints en rouge et, pour ceux qui n’auraient pas bien saisi l’allusion à la récente et dramatique actualité de Bruxelles, une affiche indiquant " Daesh = Israel " a été collée sur l’édifice.

Parmi les passants, à un petit garçon qui s’inquiète de voir les flancs du lion de bronze badigeonnés de peinture rouge et qui l’interroge, un père un peu gêné lui explique que  " le lion est malade ". Le gamin demande alors : " C’est grave comme maladie ?". Le père hésite… et finit par répondre : " un peu… ".

Les services de la Mairie de Paris ont été informés par les habitants et devaient faire disparaitre ces inscriptions dans l’après-midi

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