La nouvelle trahison des clercs
« Le communisme est une idée d’avenir »…
Intéressons-nous à son passé.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Dans les années 30, Julien Benda écrivit La trahison des clercs. Il dénonçait des intellectuels, écrivains, penseurs qui avaient trahi leur mission en s’abandonnant dans les bras du nazisme et du communisme. Depuis, le nazisme est mort, définitivement mort. Mais le communisme, lui, a encore de beaux jours devant lui. Ils sont suffisamment nombreux et aveugles ceux qui ferment les yeux devant les violences imputables à l’extrême gauche.
En témoigne un sondage Ifop qui demande aux sondés « le communisme est-il une idée d’avenir ? ». 19% des interrogés répondent par oui. C’est 19% de trop ! Puis ce pourcentage bondit en flèche chez les moins de 35 ans : 39,5% ! La jeunesse aime manifestement le communisme. Ce sont les clercs, ceux qui ont trahi, qui l’ont initiée.
Avant de parler de l’avenir du communisme, il faut se pencher sur son passé. Des centaines de millions de morts sous les efforts conjugués de Staline, Mao et Pol Pot.
On ne leur a pas dit ça aux 39,5 % qui souhaitent un avenir au communisme mais peut-être pensent-ils qu’on ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs.
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