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Des lycéens lors de l'épreuve de philosophie du baccalauréat.
Des lycéens lors de l'épreuve de philosophie du baccalauréat.
©FREDERICK FLORIN / AFP

Bonnes feuilles

Robert Colonna d’Istria a publié « La grande histoire du baccalauréat » aux éditions Plon. A quoi sert le baccalauréat ? A-t-il encore un sens ? Pour répondre aux questions au coeur du débat public, Robert Colonna d'Istria retrace 200 ans d'histoire du plus symbolique des diplômes français et qui sert de repère dans notre société. Extrait 2/2.

Robert  Colonna d’Istria

Robert Colonna d’Istria

Robert Colonna d’Istria, Corse, historien et écrivain, a publié de nombreux livres, récits de voyage ou reportages. La Corse à laquelle il a consacré une quinzaine d’ouvrages demeure un de ses sujets de prédilection.

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Longtemps les critiques du baccalauréat ont porté sur l’examen lui-même. Les uns lui reprochaient son élitisme, les autres se plaignaient du principe de l’examen, consistant à apprendre par cœur des connaissances et à les restituer et favorisant la pratique du « bachotage ». Quelques-uns, à l’image de Jean Macé (1815-1894), fondateur de la Ligue de l’enseignement, joignaient les deux critiques. En 1885, il exigeait de « déblayer le terrain par où on y arrive [au baccalauréat] de cet amas indigeste de connaissances hétérogènes à s’ingurgiter hâtivement, parmi lesquelles le grec et le latin font la pièce de résistance, inabordable aux profanes ». Beaucoup, dès cette époque, demandaient la suppression pure et simple du baccalauréat, Émile Combes en 1896, Aristide Briand dix ans plus tard. Au début des années 1950, Michel Debré, alors sénateur, faisait la même proposition. L’idée réapparaît sous la Ve  République  : le bac est plein d’inconvénients, il ne sert à rien, supprimons-le.

À partir des années 1980, l’angle des critiques a changé. Les détracteurs du baccalauréat ne s’attaquent plus au diplôme en tant que tel, au contraire le défendent, et regrettent le niveau que lui ont fait atteindre, réunis, massification, réformes permanentes et esprit moderniste ou pédagogiste. Le baccalauréat, « pilier de notre système éducatif, à la fois consécration d’études secondaires d’un niveau acceptable et sésame de nombreuses formations universitaires », pour reprendre les mots du Figaro (15 février 1983), est menacé par toutes sortes de dysfonctionnements de l’éducation, par le « nivellement catastrophique » et « l’égalitarisme », régulièrement dénoncés par Guy Bayet (1928-1990), longtemps président de la Société des agrégés.

À cette époque – les années 1980 –, on commence à parler de la baisse notable du niveau des candidats, en particulier en français –  fautes d’orthographe, pauvreté du vocabulaire, expression de plus en plus défaillante. Face à ces faiblesses, on demande aux correcteurs, d’abord officieusement, puis officiellement, d’être indulgents, de ne pas tenir compte de l’orthographe, d’admettre des faiblesses de forme, etc. Agacés par cette évolution de leur métier, beaucoup de professeurs mettent régulièrement sur la place publique – dans la presse, sur leur blog – les recommandations reçues des autorités académiques, leur demandant de se garder de « toute exigence excessive », « de n’attribuer de note inférieure à 6 qu’après mûres réflexions et seulement en cas de défauts fondamentaux, en particulier de langue ». En 2015, l’Éducation nationale invite les correcteurs du bac « à être indulgents en matière de fautes ». Ils sont conviés à éviter le décompte systématique des fautes qui, selon un des responsables du service des examens du ministère, « aboutirait à des 2 ou 3 sur 20 pour de très nombreux élèves ». La consigne donnée aux correcteurs dans la plupart des académies est de sanctionner « de deux points au maximum une orthographe très incorrecte ».

À la décharge des élèves, l’Administration ne donne pas toujours l’exemple d’une orthographe irréprochable. En 2015 ont ainsi été signalées ces deux convocations, aux épreuves de français du bac : « Aucun résultat ne sera communiquer par téléphone. Aucun numéro d’inscription ne sera communiqué au candidat qui ne pourra pas consulter ses notes » (académie de Besançon), et au brevet des collèges : « L’utilisation des portables, Smartphones ou tout autre appareil électronique est strictement interdites » (académies de Créteil-Paris-Versailles), qui ne permettent pas d’être ensuite très exigeant sur la qualité de l’orthographe des candidats…

Un des grands dénonciateurs de l’hypocrisie du baccalauréat, et de la baisse du niveau des candidats, baisse ignorée par les autorités académiques par idéologie, aveuglement, pour acheter une espèce de paix sociale, ou encore pour des raisons économiques, un élève de première ou de terminale coûtant cher, il importe de ne faire redoubler personne, etc., un des dénonciateurs de la dévaluation du baccalauréat, donc, est un professeur d’histoire et géographie de la région parisienne, Ali Devine. Depuis des années, il publie régulièrement ce qu’il voit et entend dans les jurys du baccalauréat. L’acharnement avec lequel les autorités académiques s’emploient à dévaluer le diplôme est consternant. Deux exemples :

« Délibération ce matin dans un lycée du Val-de-Marne, pour des candidats de la prestigieuse série S. La présidente, une universitaire de Paris-VI, nous explique de façon liminaire que, dans ce jury, les candidats ont obtenu 25 points de moins que la moyenne académique, et qu’il faudra par conséquent les leur rajouter, à tous (je n’ai pas la présence d’esprit de demander si des consignes inverses ont été données aux jurys trop généreux). Vu les coefficients, cela signifie un point de plus en maths, et en physique-chimie, et en SVT, et en LV1. Je me penche vers mon voisin matheux : “Mais vous n’avez pas déjà donné un bon coup de pouce aux candidats ? – Si, on a noté sur 24”, me répond-il placidement. Pour les candidats à qui il manquerait un peu plus de 25 points, on ne doit pas s’interdire de faire preuve d’indulgence, il faut regarder le dossier scolaire, valoriser les compétences. Dans un dossier, un collègue malicieux ou bienveillant a écrit, au sujet de l’un de ses élèves : “Est venu à presque tous les cours cette année”, et je ne parviens pas à déterminer la dose d’ironie que contient cette appréciation laconique.

« La salle est d’abord rétive à cette opération d’hélitreuillage des résultats, mais juillet aidant, on finit par se laisser aller. Quand la présidente annonce au sujet d’un candidat arrivé à 9,37 de moyenne : “En automatique, c’est bon, il est admis”, on ricane d’abord, on dit : “C’est les soldes d’été !” ou : “Offert par le rectorat !”, mais au centième candidat on ne dit plus rien, on se contente de tamponner au rouge les copies amendées. […]

« Demain, les candidats admis trépigneront de joie devant leurs noms inscrits au tableau. Leur famille les félicitera. Le ministère sera content. Moi… » (blog devine.over-blog.fr, 3 juillet 2014).

« La coordinatrice de notre jury a pour tâche de répercuter auprès de nous les consignes de M. l’inspecteur. Elle est de toute évidence très gênée car ce qu’elle a à nous transmettre ne correspond sans doute pas à ses convictions pédagogiques personnelles, et elle sait par ailleurs très bien que la demi-douzaine d’enseignants présents autour de la table ressentiront ce qu’elle est sur le point de nous dire comme une insulte à la profession. Plus que jamais, en effet, les consignes nous invitent à la plus grande bienveillance. Nous ne pouvons exiger des candidats qu’ils fassent preuve d’esprit critique dans leur lecture des documents, car le mot “critique” ne figure pas dans le libellé de l’épreuve. […]

« Toutes les approches des sujets doivent être envisagées avec indulgence. […]

« Comme chaque année, je ressors de cette réunion profondément démoralisé, ruminant de vagues projets de reconversion professionnelle. Au minimum, il faut que j’écrive à ma hiérarchie afin d’obtenir une dispense définitive de correction des copies du bac. Je suis pathologiquement malveillant » (site neoprofs.org, 21 juin 2017).

Ces commentaires amers, et cette réalité en définitive médiocre –  ce diplôme avili par la lâcheté conjuguée des enseignants, des jurys, de l’Administration en tant que telle pour anéantir la valeur du diplôme, et accepter qu’il ne vaille rien et ne serve à rien –, cette débâcle intellectuelle et morale sont à rapprocher des beaux préceptes que donnait à la fin des années 1930 un des apôtres du système méritocratique, l’ineffable Jean-Benoît Piobetta : « Avec la sanction nécessaire et juste, j’aimerais qu’on emploie les moyens propres à faire naître et à développer chez l’élève le sens du scrupule, la délicatesse de conscience, la finesse de sentiments, la probité, l’honnêteté, la franchise, le courage, le goût du sacrifice, la fermeté de caractère, bref, toutes les hautes qualités morales et sociales qui constituent l’éducation de l’homme d’élite. Voilà une tâche à laquelle il faut se donner de toute son âme, tâche supérieure à toutes les autres et plus urgente que jamais » (Vues sur l’éducation française, 1940).

Voilà d’où nous sommes partis, et où nous en sommes.

Finalement, conclut aujourd’hui Catherine Pauchet, « il faut beaucoup de mauvaise volonté à un élève pour décevoir une institution qui s’échine à lui offrir le diplôme » (Faut-il supprimer le bac ?, 2008). En 1992, Jack Lang y était même allé d’une proposition saugrenue, offrir aux candidats malheureux la possibilité de conserver leurs notes au-dessus de la moyenne pendant cinq ans. Idée promptement retirée, mais reprise en 2019 par Jean-Michel Blanquer : dans le nouveau bac, les élèves recalés n’auront à repasser que les matières où ils auront obtenu une note en dessous de la moyenne…

Une question se pose : pourquoi ? D’où vient l’acharnement suicidaire de l’institution à dévaluer le niveau du baccalauréat ? Il paraît, à titre individuel, que certains enseignants ne veulent plus mettre de notes sous la moyenne par peur du ressentiment ou des agressions. Soit. Mais collectivement ? À l’examen ? Quel inconvénient réel y aurait-il à restaurer des taux d’échec significatifs ? Cela rendrait de la valeur au diplôme, de la dignité à ceux qui l’obtiennent et à ceux qui y préparent. À quoi rime d’attribuer en très grand nombre un diplôme dont nul ne peut ignorer qu’il est dévalué, et ne sert pas à grand-chose ? Claude Lelièvre, à propos des trois types de bac, général, technologique et professionnel, avait parlé de « Sainte Trinité ». Voici un autre mystère, intéressant et insondable : l’obstination officielle à nier la dévaluation d’un diplôme – et à orchestrer cette dévaluation –, et les louanges rituelles que chaque année s’attribuent rectorats et proviseurs – voire les responsables politiques régionaux – devant les taux de réussite, dignes d’une élection soviétique, de leurs élèves au baccalauréat. Inconséquence ? Aveuglement ? Stupidité ? Perversité ? Cynisme ?

Si les causes de ce phénomène sont mystérieuses, ses effets sont connus, et clairs. Première conséquence  : ceux qui en ont les moyens s’efforcent de contourner le système. Dans son roman Panne de secteur, Philippe B. Grimbert évoque les tentatives par de bons bourgeois aisés et informés d’échapper au système –  la sectorisation des collèges et des lycées, qui les a obligés à inscrire leur fille dans « un collège de merde » –, pour assurer à leur bambin les meilleures chances de réussite dans la vie. Le récit est une suite de péripéties pour tenter d’inscrire la jeune fille dans un « bon » collège, pour avoir accès à un « bon » lycée, puis à de « bonnes » classes préparatoires… Et pour cela se débrouiller pour domicilier l’enfant dans un « bon » secteur géographique. Ce qui n’est pas forcément le plus simple.

Le naufrage de l’Éducation nationale –  pour voir le verre à moitié vide  – et en particulier du système du baccalauréat est masqué par un phénomène vieux comme le diplôme, sinon comme le monde : tous les baccalauréats ne se valent pas. Au grand dam de tous les ministres de l’Éducation nationale, qui mettent en avant cette raison pour motiver leur réforme de l’enseignement secondaire, il y a bel et bien, qui ne s’efface pas, qui ne se faiblit pas, qui s’organise, une hiérarchie entre les baccalauréats. Hiérarchie entre les catégories de bac (général, technologique, professionnel). Hiérarchie entre les séries, quand ces séries existaient ; il est à craindre qu’elles ne se reconstituent, par des choix de spécialités, avec la nouvelle formule du bac : lors de l’entrée en première générale, opter pour les enseignements de spécialité de mathématiques, physique-chimie et sciences de la vie et de la Terre permet de reconstituer un parcours de type S. Hiérarchie entre les établissements qui préparent au baccalauréat, les responsables de l’enseignement supérieur – comme les parents d’élèves, comme les enseignants  – n’ignorant pas qu’il y a de « bons » lycées et qu’il y en a de moins bons. Pour preuve les classements des lycées, périodiquement proposés par la presse magazine, précisément parce que nul n’ignore que les différences entre les lycées sont une réalité. La dernière réforme du baccalauréat parviendra-t-elle à effacer ce phénomène ? C’est peu probable, tant « la hiérarchie des filières correspond à des réflexes sociétaux très profonds », pour reprendre l’analyse d’Alain Boissinot, haut fonctionnaire au ministère de l’Éducation nationale.

Face à la dévaluation du diplôme, les meilleurs élèves et ceux qui connaissent le mieux le système – à commencer par les enfants des professeurs – s’organisent pour recréer, sinon des filières d’élite, du moins un parcours scolaire qui leur garantisse un baccalauréat et une scolarité post-baccalauréat de qualité. Ce qui passe par le choix d’un établissement, ce qui passait autrefois par le choix des filières, maintenant par le choix des enseignements de spécialité.

Dans une tribune intitulée « Le bac, usine à crétins diplômés » parue dans Libération le 23 juin 2003, Sylvain Reboul, professeur de philosophie, résumait ainsi la situation : « Parler d’égalité pour justifier le bac dans sa forme actuelle est au mieux une naïveté dommageable à l’évolution des conditions d’un enseignement démocratique visant à former l’intelligence et des têtes bien faites plutôt que pleines et encombrées le jour de l’examen. Au pire, c’est une hypocrisie destinée à couvrir un système élitiste et antidémocratique dont ses promoteurs, y compris enseignants, espèrent tirer profit à travers la réussite de leurs propres enfants, mieux préparés que les autres. »

Tout cela donne tort aux espérances de René Haby, ministre de l’Éducation nationale sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing, créateur du « collège unique ». « Après tout, estimait-il, l’école, le collège doivent enseigner et transmettre des connaissances, mais à ceux qui peuvent les acquérir. Peut-on dire que la mission de ces établissements, la mission sociale de ces établissements, se réduit à cela ? Je n’en suis pas sûr, en tout cas, j’en suis de moins en moins sûr. Je pense que pour des élèves en difficulté, pour ceux qui ne savent pas lire, la ségrégation est peut-être beaucoup plus négative que l’intégration dans une “classe normale”, même si on admet que ces enfants ne comprendront pas un mot lorsqu’ils liront Montaigne, ou en tout cas, pas grand-chose. Ils sont cependant dans une société scolaire qui fonctionne, ils y ont une place, ils ne sont pas des exclus. Ils entendent tout de même certaines bribes qui peuvent leur apporter quelque chose. Ils entendent parler français, un français correct. Le professeur fournit un modèle de comportement, de volonté, de travail… » Avec cinquante ans de recul, cette grande espérance intégratrice –  et cette belle illusion  – n’a malheureusement pas porté tous ses fruits.

Un autre effet déplorable de la dévaluation du niveau du baccalauréat doit être constaté dans l’enseignement supérieur, embouteillé. Si les recalés au bac ont un avenir scolaire bouché, ceux qui ont obtenu le précieux sésame ne sont pas pour autant au bout de leurs peines. Il y avait 700 000 étudiants en 1968, ils sont quatre fois plus nombreux cinquante ans plus tard. Combien, là au milieu, de bacheliers déçus et frustrés, d’abord parce qu’ils ne parviennent pas à s’inscrire où ils auraient aimé, ensuite parce qu’ils réalisent que rien ne les a préparés à l’enseignement supérieur, ayant tout à la fois de la peine à s’exprimer à l’écrit, des difficultés d’assimilation et de compréhension, autrement dit des difficultés intellectuelles et un total manque d’entraînement, et qu’ils se retrouvent, de gré ou de force, éjectés par le système ? La France est régulièrement mal placée au classement PISA, programme international pour le suivi des acquis des élèves, ensemble d’études menées par l’Organisation de coopération et de développement économiques, visant à mesurer les performances des systèmes éducatifs des pays membres et non membres. S’ensuivent, à l’université, découragement et manque de motivation des enseignants, un énorme gâchis, matériel et humain.

Finalement, en permanence réformé, sans cesse remis en cause, le baccalauréat en tant que tel peine à demeurer le symbole de réussite sociale qu’il a longtemps été. Tout dépend de la filière présentée, de l’établissement où il a été préparé, des notes obtenues –  pendant la scolarité autant qu’à l’examen. Les taux d’échec en première année d’université rappellent que le diplôme n’est pas la clef magique donnant accès à l’enseignement supérieur.

Alors, le baccalauréat vaut-il encore quelque chose ? Il n’y a qu’à poser la question à tous ceux qui aimeraient avoir le diplôme et ne l’ont pas eu. Ceux-là voient bien toutes les portes qui leur sont fermées du fait de l’absence du sésame en question : la valeur juridique du diplôme est intacte. La valeur symbolique de ce rituel de passage qui introduirait dans le monde des adultes et dans la communauté nationale est éminemment variable selon les personnes, leur histoire, leur milieu, très importante pour les uns, purement formelle pour d’autres. Pour le reste, la fonction « certificative » du baccalauréat, tout laisse à penser que le niveau moyen des bacheliers, au fil de ces dernières années, tend à baisser, que du moins certains savoirs de base (orthographe, syntaxe, calcul, histoire), certaines fonctions intellectuelles fondamentales (analyse, réflexion, compréhension, esprit de synthèse, expression) sont de moins en moins bien maîtrisées. Baisse qui trouve son explication dans les dix ou douze années de scolarisation qui ont précédé le baccalauréat. En revanche si on observait le niveau des 2 ou 3 % des meilleurs candidats au baccalauréat, on constaterait probablement qu’il est strictement identique à celui de leurs camarades bacheliers diplômés cent ans plus tôt, à l’époque où dans une tranche d’âge il n’y avait que 2 ou 3 % de bacheliers. Comprenne qui pourra.

Donc vive le bac, si l’on veut, mais à condition de le réformer, et de lui rendre ses mérites.

A lire aussi : Le baccalauréat, une part de l’histoire de France et un véritable monument national

Extrait du livre de Robert Colonna d’Istria, « La grande histoire du baccalauréat », publié aux éditions Plon

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