« Laissons les terroristes entrer en France »<!-- --> | Atlantico.fr
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Sandrine Rousseau, ancienne porte-parole d'EELV et candidate à la primaire écologiste pour l'élection présidentielle française de 2022, prend la parole le 16 mars 2021 à Lyon.
Sandrine Rousseau, ancienne porte-parole d'EELV et candidate à la primaire écologiste pour l'élection présidentielle française de 2022, prend la parole le 16 mars 2021 à Lyon.
©PHILIPPE DESMAZES / AFP

Sandrine Rousseau a encore frappé !

Voilà une idée qu’elle est bonne…

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Le palmarès de la candidate EELV à la présidentielle est très enviable. Elle s’est déjà illustrée avec une phrase dirigée contre son rival Eric Piolle. « L’écologie, a-t-elle dit, ce n’est pas un homme blanc sur un vélo ». Et elle a précisé que l’écologie c’était : « les femmes, les Noirs et les musulmans qui sont des résistants ».

A quoi donc résistent-ils ? En tout cas pas à Sandrine Rousseau qui est selon toutes apparences irrésistible ! Elle a fait encore plus fort lors des journées d’été d’EELV en se livrant à un pugilat avec Éric Piolle. « C’était violent », a-t-elle dit dans un premier temps. Pour corriger dans un deuxième temps : « ce n’était pas si violent ». Ce qui ouvre la voie à une réconciliation entre les deux.

Ainsi elle était déjà très haut sur le podium du crétinisme écologique. Mais elle a fait beaucoup mieux pour s’assurer d’être sur la plus haute marche. Elle a gagné haut la main.

Sandrine Rousseau s’est déclarée favorable à l’accueil des réfugiés afghans. Ce n’est pas condamnable en soi. Mais elle a concédé que des terroristes pouvaient se glisser parmi eux. Elle s’en est félicitée !

Car comme ça, a-t-elle déclaré, « on pourra mieux les surveiller » ! Du travail en perspective pour la DGSI. Et c’est là que le génie de Sandrine Rousseau éclate au grand jour. Faire venir des terroristes en France serait donc une œuvre de salubrité publique.

En effet, s’ils restent à Kaboul, comment les identifier et les mettre hors d’état de nuire ? Envoyer là-bas des hommes de la DGSI serait dangereux pour la vie de nos agents. Tandis que chez nous on les aura sous la main.

Génial, non ? Connaissant le grand cœur de Sandrine Rousseau, nous sommes certains que si elle découvre des terroristes parmi les réfugiés qu’elle souhaite accueillir, elle ne les dénoncera pas.

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