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Des étudiants manifestent devant l'Université de la Sorbonne, à Paris, le 14 avril 2022.
Des étudiants manifestent devant l'Université de la Sorbonne, à Paris, le 14 avril 2022.
©JULIEN DE ROSA / AFP

Mai 1968 – Avril 2022

Ce n’est beau ni à voir, ni à entendre.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Ils sont quelques centaines à s’être barricadés dans la Sorbonne. Ils ont dégradé des bâtiments car -n’est-ce pas ?- on ne fait pas d’omelettes sans casser des œufs.

Ce sont des « antifas ». Des petits bourgeois sans envergure, sans passion, sans talent. L’« antifa » se distingue par son aveuglement. Ou plutôt par sa myopie. Les fascistes sont beaucoup trop loin pour qu’il les voit. D’ailleurs, il les invente. Don Quichotte contre les moulins à vent...

Karl Marx disait : « l’histoire se répète toujours deux fois. La première fois sous forme de tragédie, la seconde sous forme de farce ». Nous y sommes. Ce qu’ils veulent : « ni Macron, ni Marine Le Pen ». Ils déclarent qu’on ne fait rien pour sauver le climat. Greta Thunberg est leur Jeanne d’Arc.

Un de leurs slogans : « la révolution est un devoir ». Ils montent sur une poubelle et s’imaginent sur une barricade. Ça manque singulièrement d’imagination. Il  y en avait en Mai 68. « Sous les pavés la plage », « cours camarade, le vieux monde est derrière toi, « il est interdit d’interdire ».

Les bâtards des soixante-huitards crient aussi : « nous en avons assez d’élire tous les cinq ans le roi de la bourgeoisie ». C’est pourquoi ils veulent élire le roi des cons…

Crédit : EMMANUEL DUNAND / AFP 

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