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Mots-Clés
Jean-Luc Mélenchon, députés, extrême droite, gauche, extrême gauche, militants, commission d'enquête parlementaire, la France insoumise, Rassemblement National, NUPES
Mathilde Panot, députée LFI, lors d'une séance à l'Assemblée nationale.
©XOSE BOUZAS / Hans LucasHans Lucas via AFP
Le gag de l’année
La Nupes réclame une commission d’enquête sur les groupuscules d’extrême-droite
On sait depuis longtemps que le ridicule ne tue pas en France.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Selon la Nupes, un fléau terrible ravage nos villes et nos campagnes : les activités des groupuscules d’extrême-droite. Ces derniers prolifèrent et sont sans pitié.
C’est pourquoi la Nupes réclame qu’une commission d’enquête se saisisse de leur cas à l’Assemblée. Le parti de Mélenchon est affecté par un strabisme divergeant qui l’empêche de voir la réalité.
Est-ce un Identitaire qui a décapité Samuel Paty ? Sont-ce des militants d’extrême-droite qui égorgent ? Combien de fascistes agressent des filles qui portent des jupes en banlieue ? Des partisans de Reconquête frappent-ils les homosexuels ?
Mais ça, Mélenchon ne veut pas le voir. Brandir le fantasme de l’extrême-droite suffit à son bonheur. C’est un des siens, Eric Coquerel, qui préside la commission des lois à l’Assemblée. De là, on peut déduire que la Commission d’enquête que Mélenchon appelle de ses vœux verra le jour. Faut-il en rire, faut-il en pleurer ?
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