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La France doit-elle se résoudre à aller au bout de la logique de la guerre contre le terrorisme (et à quel prix pour notre Etat de droit) ?
©Reuters

Droits et devoirs

Les auteurs des actes terroristes commis dans les Yvelines et à Orlando étaient soit connus soit avaient suscité l'attention des services de renseignements, sans que ces derniers n'aient pu les arrêter.

Virginie Sansico

Virginie Sansico

Virginie Sansico est historienne, spécialiste d'histoire de la justice et des violences politiques. Elle est l'auteur de La Justice déshonorée (Tallandier, 2015) et La Justice du Pire (Payot, 2003).

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Yves Roucaute

Yves Roucaute

Yves Roucaute est philosophe, épistémologue et logicien. Professeur des universités, agrégé de philosophie et de sciences politiques, docteur d’État en science politique, docteur en philosophie (épistémologie), conférencier pour de grands groupes sur les nouvelles technologies et les relations internationales, il a été conseiller dans 4 cabinets ministériels, Président du conseil scientifique l’Institut National des Hautes Etudes et de Sécurité, Directeur national de France Télévision et journaliste. 

Il combat pour les droits de l’Homme. Emprisonné à Cuba pour son soutien aux opposants, engagé auprès du Commandant Massoud, seul intellectuel au monde invité avec Alain Madelin à Kaboul par l’Alliance du Nord pour fêter la victoire contre les Talibans, condamné par le Vietnam pour sa défense des bonzes.

Auteur de nombreux ouvrages dont « Le Bel Avenir de l’Humanité » (Calmann-Lévy),  « Éloge du monde de vie à la française » (Contemporary Bookstore), « La Puissance de la Liberté« (PUF),  « La Puissance d’Humanité » (de Guilbert), « La République contre la démocratie » (Plon), les Démagogues (Plon).

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Atlantico : Ces derniers jours ont été marqués par deux attentats perpétrés par des djihadistes islamistes connus des services de renseignement intérieur français et américains. Plusieurs responsables politiques ont qualifié la situation actuelle de guerre contre le terrorisme. Faut-il aller au bout de cette logique de guerre contre la terreur ? Qu'est-ce que cela pourrait impliquer très concrètement, comme des mesures d'internement des personnes suspectées d'intelligence avec l'ennemi jusqu'à ce que la menace disparaisse ?

Yves Roucaute : Les opérations militaires menées sur le territoire libyen, syrien et irakien sont nécessaires mais elles ne suffisent pas.  Le courage des troupes kurdes peut permettre d'éradiquer l'Etat islamique mais non l’islamisme djihadiste. Il faut comprendre que la bataille doit être menée sur notre sol aussi. Cela signifie qu'il n'est pas possible de compter sur des victoires militaires pour l'emporter contre le djihadisme salafiste. 

Ces batailles et ces victoires montrent dans le même temps que cela ne change pas fondamentalement la donne ni en France ni aux Etats-Unis, ni dans aucune démocratie. Et la menace terroriste reste et restera présente partout dans le monde. Prenons-en acte.

Est-ce que nous gagnerons cette guerre par la conjonction d'un durcissement du droit et des forces policières ? Non, nous ne gagnerons pas en mettant un policier derrière chaque Français, ni en limitant chaque jour davantage nos libertés. Cela ne signifie pas qu'il ne faille pas augmenter les effectifs de la police, ou donner des moyens juridiques d'intervention supplémentaires. Mais déjà, appliquons ce qui existe déjà.

Néanmoins, il est clair qu'il n'est pas normal que nous ne prenions pas au sérieux cette guerre menée sur notre sol, que nous relâchions des gens qui menacent la sécurité des Français, qui tiennent des propos ouvertement salafistes, qui ont des comportements salfistes, qui sont fichés S pour islamisme radical,  qui soutiennent les terroristes. 

Les individus qui soutiennent ceux que combattent nos troupes sont nos ennemis. En termes juridiques, ces individus, qui ont fêté les attentats par exemple comme on le vit à la maison d’arrêt de Villepinte qui était en liesse après les attentats contre la supérette casher et le journal Charlie, commettent  des actes de trahison. Le code pénal est clair dans ses articles 411-2 à 411-11. Ils doivent être sanctionnés. Il est anormal que l'on utilise pas ces textes légaux, le laxisme devient chaque jour lus insupportable. La question n'est pas de supprimer la liberté dans ce pays, mais lorsque des gens sont complices de ceux que l'on combat, il faut les punir et les mettre hors d’état de nuire.

Et que l’on ne vienne pas nous dire que le Conseil d’Etat ou une autre institution judiciaire ne permettraient pas de neutraliser os ennemis comme le fait l’actuel ministre de la justice. Il faut que ceux qui nous gouvernent, malheureusement plus souvent gestionnaires type ENA, que politiques,  apprennent que la société n’est pas au service du droit mais que c’est le droit qui est au service de la société. Et qu’un Etat de droit n’est pas un Etat qui permet le viol des libertés, en particulier de la première d’entre elles, la propriété et la sécurité de son corps, le droit à la vie, mais qu’il est là pour l’assurer. Si les textes ne le permettent pas, il faut changer les textes. Si des institutions telle que le Conseil d’Etat ne le permettent pas il faut changer les institutions. Précisément l’Etat de droit, c’est l’Etat de la vie selon un droit conforme à la protection de nos libertés.

Nous manquons au niveau politique d'un Georges Clémenceau qui rappelons le, avait réprimé très sévèrement les gauchistes de l'époque, qui prétendaient pouvoir saboter les forces militaires françaises. Nous manquons d'un général de Gaulle qui, à la libération, avait puni sévèrement ceux qui avaient collaboré avec l'ennemi. Ceux qui publient des tweets exprimant leur sympathie avec l'Etat islamique, celles qui portent le niqab, sont eux-aussi dans un processus de trahison. Il faut agir, au moins avec le droit et les forces existants.

Virginie Sansico : La "guerre contre le terrorisme" est une formule qui rassure, qui donne le sentiment d’un Etat en action, mais qui est vide de sens. On fait la guerre à un ennemi, pas à une modalité ou une méthode d’action, ce qu’est le terrorisme. Et c’est bien là la difficulté, qui est posée par les juristes européens depuis les années 1930... Les terroristes n’ont pas pour objectif de gagner une guerre, qui leur est perdue d’avance car trop asymétrique. Ils cherchent à "terroriser", et que cette terreur conduise les Etats-cibles à se radicaliser en abandonnant leurs principes fondamentaux… Des principes qu’eux-mêmes exècrent. Interner sur la base de "suspicions" (d’intelligence avec l’ennemi ou d’autres incriminations) pose un problème fondamental dans un Etat de droit. Mais poussons la logique jusqu’au bout, puisque la "solution" revient régulièrement dans le débat public. Qui interner ? Comment mesure-t-on le degré de dangerosité, que la justice elle-même peine à évaluer à l’issue de mois d’investigations ? Combien de temps interner ? A partir de quand estime-t-on que la menace a disparu ? Une fois Daesh vaincu au Moyen-Orient ? Daesh peut très bien retourner en clandestinité et continuer les attentats… Et, au-delà de la géopolitique moyen-orientale, la radicalisation sur le territoire français est générationnelle et ne se réglera pas à coup d’internements. Sans compter que l’internement, comme la prison, ne favoriserait sans doute pas la déradicalisation…

>>>> A lire aussi : Terrorisme : pourquoi un Guantanamo français serait la solution la plus démocratique

L'islam radical semble parfois porter à l'intérieur des frontières occidentales des préceptes proches de l'idéologie défendue par l'Etat Islamique. Toujours en suivant la logique de la guerre contre le terrorisme, comment l'Etat devrait-il gérer ces individus ?

Virginie Sansico : Il y a deux problématiques, qui parfois se confondent, et parfois non : le terrorisme et ses réseaux d’une part, l’idéologie fondamentaliste d’autre part. A la limite, il est plus aisé de combattre les idéologies fondamentalistes car elles sont visibles. Les mosquées qui les propagent sont connues des autorités, qui les surveillent. Les prêcheurs-YouTube qui font fureur aujourd’hui sont aussi connus des autorités. Il y a des procédures, il y a même eu des expulsions d’imams. Mais le problème n’est pas tant ces individus que ceux, nombreux, susceptibles d’entendre et d’être séduits par ces discours. Lutter contre cette idéologie passe par la pédagogie et l’éducation, c’est-à-dire par un travail en amont qui a, au moins pour partie, échoué. Au-delà des solutions d’urgence, il faut des mesures sur le long terme, qui doivent permettre de ne pas rater avec la génération à venir ce qui a été raté avec une partie de la génération des djihadistes actuels.

Yves Roucaute : En période de guerre, les devoirs sont plus importants que les droits car il faut défendre la nation en danger. Nous n'avons pas à nous préoccuper de savoir si celui qui est en face de nous est chrétiens, musulman ou bouddhiste. Nous devons nous préoccuper de savoir si les Français sont prêts ou non à accomplir leur devoir. Je connais d'ailleurs beaucoup d'enfants d'origine marocaine, tunisienne, algérienne, turque, russe qui sont prêts à faire leur devoir pour la France. Et, bien entendu, beaucoup de musulmans.

Nous avons en face de nous un ennemi qui est l'islamisme djihadiste. Cet ennemi s'est coulé dans l'islam, et il se nourrit de lui. C'est pourquoi nous devons demander à nos Français musulmans de prendre le drapeau de la France et de se positionner en première ligne dans cette guerre. Ce sont eux qui connaissent le mieux les méthodes de détournement de l'islam pratiqué par les djihadistes, et ce sont eux qui sont les plus forts pour faire une contre-attaque culturelle contre les djihadistes. 

A cet égard, il faut voir l’excellent film, Peshmergas, réalisé par Bernard Henri-Lévy, qui montre le combat des Kurdes contre ce Mal radical. Et qui, au-delà, peut permettre de mener sur notre territoire cette campagne idéologique dont nous avons besoin pour éradiquer le salafisme dans les têtes. Il faut multiplier ces produits culturels, vidéos, films, musiques, images, textes qui offrent à la jeunesse des héros, des mythes, des récits qui renforcent les défenses culturelles de notre cité et détournent la jeunesse fragile de la propagande djihadiste. Nous devons prendre au sérieux la guerre idéologique.

Et celle-ci se joue jusque sur le plan militaire : il faut par exemple, créer des bataillons de femmes. A la façon des Kurdes. Rien ne terrorise plus ces immondes bêtes islamistes que de se faire tuer par des femmes, ils croient qu’ainsi ils n’iront pas au paradis. Cela les inquiète moins que d’égorger des gens.

Par leur histoire faite de violences, parfois extrêmes, les sociétés européennes donnent parfois l'impression de craindre un retour aux "heures les plus sombres de l'Histoire". Cette crainte, légitime, ne serait-elle pas également un frein à la mise en place de solutions permettant de protéger les populations occidentales, ce qui semble tout aussi légitime ?

Yves Roucaute : Les sociétés européennes n’ont pas une histoire plus violente que celle des autres civilisations. Il suffit de songer au Biafra, à l’opposition des Hutus et des Tutsis, aux conflits au Japon, en Chine, en Indonésie, dans la Corne d’Afrique. C’est même le contraire qui est vrai : rapidement les sociétés européennes ont régulé leurs pulsions de mort, elles ont d’ailleurs inventé le droit international jusque dans la guerre, les tribunaux internationaux.

A l’inverse, ce qui est vrai, c’est que nous avons castré les populations occidentales, de l'Ouest européen en particulier. On les a forcées à accepter un travestissement de leur histoire, une culpabilisation incessante, l'accusation de colonisation et d'esclavagisme, qui étaient pourtant le lieu commun et auxquels elles ont les premières mis fin. Le politiquement correct leu a fait maudire leur civilisation et leur histoire.

Et c'est pour cela que notre société a été aussi molle contre ces ennemis qui tuent nos concitoyens ou qui s’en réjouissent. Clémenceau les aurait fusillés, et si je ne sais pas si c'est la bonne chose à faire, ce qui est sûr c'est qu'à partir du moment où des individus soutiennent des ennemis, il est normal que nous les sanctionnons et les neutralisons. 

Le pays n’a pas à craindre de revenir aux "heures les plus sombres". Le problème est que nous n'avons plus, les Européens mais surtout les Français, la culture de défense du territoire. Nous avons baissé notre garde. La France a pourtant une longue tradition de protection de ses frontières, de protection de sa culture. C'est pourquoi il est étrange que mille ans d'histoire aient été autant affaiblies par 40 ans de politiquement correct. C’est d’ailleurs aussi vrai aux Etats-Unis, dans certains Etats. Or, une France moralement désarmée est fissurée. Face aux ennemis qui pénètrent par ces failles, elle n'est plus capable de défendre ni son territoire ni sa sécurité, et elle n'est pas capable de dire ce dont elle veut et ce dont elle ne veut pas. Par exemple, la propagande djihadiste dit sur internet aux individus fragiles que la France est raciste et antimusulmane, qu’elle est colonialiste. Et le politiquement correct écrit dans ses manuels que la France est colonialiste. Et la gauche intellectuelle dénonce le racisme dés que l’o parle de nation, et d’islamophobie dés que l’on demande le respect des droits individuels et de la laïcité. Elle crédibilise la propagande djihadiste. Sans même évoquer sa façon de justifier l’antisémitisme de cette propagande, en prétextant le refus du sionisme et en montrant Israël comme une dictature et les juifs comme des fauteurs de guerre et des assassins des Palestiniens. Comme si les Palestiniens étaient un bloc, entre chrétiens, partisans du Hamas, musulmans démocrates etc,  voulaient de tels porte-parole ? Comme si le Soudan, le Yemen, l’Arabie Saoudite et des dizaines d’autres Etats qui sont de vraies dictatures, n’existaient pas. C’est évidemment l’antisémitisme qui guide l’extrême-gauche moins gênée par le Hamas e tles dictatures que par Israël.

Laxisme, relativisme, entretien de la confusion, on ne dira jamais assez la responsabilité du politiquement correct dans la situation d’aujourd’hui. Nous payons aujourd'hui le relativisme issu de l'idéologie 1968.

Pourtant, il ne faudrait pas grand chose pour que la France redevienne forte, il suffirait qu''un leader politique affirme haut et fort que peu importent les origines, la couleur de peau, le sexe ou la religion, lorsque l'on naît ou vit dans un pays, des droits sont accordés mais aussi des devoirs. Et ceux qui ne veulent pas les respecter doivent être ou condamnés ou expulsés.  

Virginie Sansico : Cette "crainte" est souvent instrumentalisée, et peut effectivement être un problème et empêcher de penser les problématiques actuelles. Le parallélisme inepte entre l’antisémitisme des années 1930 et "l’islamophobie" fait partie de ces paresses intellectuelles. L’antisémitisme est un terme inventé par les antisémites du XIXe siècle, qui revendiquaient leur idéologie. Les juifs des années 1930 étaient républicains, et ne formulaient aucune revendication ni politique ni cultuelle. Et ils étaient ultra minoritaires, sans même un Etat juif pour référence politique... "L’islamophobie" est un terme inventé par des militants de l’islam politique, qui cherchaient ainsi à présenter comme "raciste" toute forme d’opposition (républicaine, laïque, etc.) à leurs revendications sans cesse grandissantes et soutenues par certains Etats musulmans. On est dans deux histoires bien différentes. Cette pression exercée sur le débat public et la crainte permanente de l’amalgame "islamophobe" empêche très certainement de penser la radicalisation : si évidemment l’immense majorité des musulmans rejettent toute forme de violence, 100% des djihadistes se revendiquent de l’islam... Des figures musulmanes actuelles tentent aujourd’hui d’affronter cette réalité, et il faut les soutenir.

Larossi Abballa, auteur de deux meurtres dans les Yvelines lundi 13 juin, était fiché S et avait été condamné en 2013 pour sa participation à une filière de radicalisation. Aux Etats-Unis, le FBI s'était de même penché sur le niveau de menace que représentait Omar Mateen avant de décréter qu'il n'en était pas une. A quoi pourrait représenter un tribunal qui aurait la charge d'isoler des individus qui représentent une menace ? Y a-t-il des éléments dont nous pourrions nous inspirer concernant le très controversé Patriot act, mis en place aux Etats-Unis après le 11 septembre 2001 ? Serait-il nécessaire d'aller aussi loin, voire plus loin ?

Virginie Sansico : Le Code pénal français est très complet, et il est utilisé. Les services de renseignements sont également efficaces, dans la plupart des cas… qui ne sont, et pour cause, pas médiatisés, ou beaucoup moins que les attentats ! L’Europe est habituée à l’instabilité, aux violences politiques, qui sont au cœur de son histoire, qui l’ont construite. Aux Etats-Unis, le 11 septembre a été plus qu’un séisme. Hormis Pearl Harbor, jamais le pays n'avait été touché aussi violemment. Le Patriot Act est une réponse à cette sidération. Une sidération légitime, mais même dans un pays où les bornes constitutionnelles sont plus floues qu’en France, le Patriot Act a été contesté, et sa reconduction pose à chaque fois problème. Certains articles ont même été jugés inconstitutionnels. Faire primer l’administratif sur le judiciaire est toujours dangereux, et, contrairement aux idées reçues, pas forcément plus efficace comme le montrent les dernières études sur le Patriot Act.

L’Etat de droit fournit une multitude d’outils pour répondre à la situation actuelle. Il faut les approfondir, engager davantage de moyens. Mieux former les acteurs sur le terrain, davantage prendre appui sur les experts compétents, en former de nouveaux. Comprendre pour mieux combattre.

Yves Roucaute : Il nous faudrait bien sûr un Patriot Act à la française. Va-t-on indéfiniment joué la carte de l’exceptionnalité, de l’état d’urgence ? La guerre va être longue. Si nous avons déjà un énorme attirail juridique, nous souffrons en France de deux choses : d'une absence de volonté de mettre hors d'état de nuire ceux qui sont coupables de trahison, mais aussi de notre incapacité à lutter avec les armes de l'Etat de droit. 

En clair nous manquons de contrôle pour préserver la liberté, et dans le même temps, nous souffrons d'un manque d’outils pour réprimer ceux qui sont coupables de trahison ou de menée criminelles contre notre pays. 

Aux Etats-Unis, il existe une cour de justice indépendante du pouvoir politique pour veiller au respect des libertés individuelles dans l'application du Patriot Act, le FISC. En France, les bureaucrates qui gouvernent préfèrent la justice administrative, plus confortable pour l’exécutif, plus malléable, souvent aux ordres. Et ils naviguent à vue, avec une grand inefficacité. Il nous faut l’efficacité et le respect des droits.

Accepterions nous que des gens portent des croix gammées, usent du salut nazi quand ils se rencontrent ou chantent des chants nazis ? Enfermons les fiches S jusqu’à la fin du conflit, vingt ans si nécessaire, frappons durement les comportements et les propos djihadistes, en particulier dans la rue et sur les réseaux sociaux.

De quoi avons-nous peur ? Voir nos fils et nos compagnes égorgés ne nous fera pas tenir debout ? C’est la volonté qui manque.

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