L'immigration de masse ne fonctionne pas en Suède<!-- --> | Atlantico.fr
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Ulf Kristersson a publiquement dénoncé la mauvaise gestion de l'immigration de son pays.
Ulf Kristersson a publiquement dénoncé la mauvaise gestion de l'immigration de son pays.
©Jonathan NACKSTRAND / AFP

Modèle européen ?

Le Premier ministre suédois Ulf Kristersson a publiquement dénoncé la mauvaise gestion de l'immigration de son pays dans le quotidien Aftonbladet.

Thomas O'Reilly

Thomas O'Reilly

Thomas O'Reilly est un journaliste irlandais travaillant pour The European Conservative à Bruxelles.

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Le Premier ministre suédois Ulf Kristersson a publiquement dénoncé cette semaine la mauvaise gestion de l'immigration de son pays dans un article d'opinion pour le quotidien suédois Aftonbladet.

L’article n’est que le dernier signe d’une volte-face politique dans les tristement célèbres perspectives d’immigration du pays scandinave, mais qui a du sens par rapport au pacte électoral du Parti modéré de Kristersson avec les démocrates suédois de droite, en place depuis 2022.

Dans un article intitulé "Trois choses sont nécessaires pour remettre la Suède ensemble", Kristersson expose une réforme radicale des politiques d'immigration de son pays, soulignant son souhait de voir la politique migratoire suédoise devenir la plus stricte d'Europe.

Sans dénoncer entièrement l'immigration, Kristersson insiste sur la nécessité de mettre à jour les politiques d'intégration et de réprimer les faux demandeurs d'asile qui encombrent le pays. Kristersson demande également de nouveaux tests de citoyenneté qui donnent la priorité à la connaissance de la langue suédoise parmi les nouveaux arrivants, dans l'espoir de réduire le nombre de réfugiés exclus de la société suédoise.

Soyons clairs : l'immigration à grande échelle et la mauvaise intégration ne fonctionnent tout simplement pas. C'est pourquoi nous changeons maintenant la politique migratoire suédoise pour la plus stricte de l'UE.

Bien qu'elle ait acquis une réputation de «superpuissance humanitaire» dans les années 2010 pour ses généreux taux d'acceptation de l'asile, la Suède a connu une importante réaction électorale contre l'immigration en raison d'une augmentation de la criminalité et des récentes émeutes des islamistes.

Kristersson a promis un "changement de paradigme" dans la gestion de l'immigration par la Suède lors de son entrée au pouvoir l'année dernière, promettant de mettre fin à des décennies de politique d'immigration libérale menée par les sociaux-démocrates. Kristersson a également fait référence aux politiques d'asile danoises comme un modèle à suivre pour la Suède au cours de la prochaine décennie, le Danemark étant félicité pour sa gestion stricte des demandes d'asile.

Les sondages d'opinion ont montré une préférence du public pour un contrôle plus strict des frontières alors que les démocrates suédois font pression sur le gouvernement de Kristersson pour qu'il ne se soumette pas aux nouveaux quotas de migration de l'UE.

Sur la scène européenne, la Suède a profité de sa présidence du Conseil de l'UE pour renforcer la résolution du bloc contre l'immigration clandestine, le gouvernement ayant averti que le chômage de certains groupes d'immigrants posait un problème budgétaire majeur aux finances du pays.

L'UE envisage de transformer en armes les traités commerciaux avec des pays non membres de l'UE ainsi que d'utiliser les accords de visa comme levier contre la migration illégale en provenance de pays tiers d'origine.

Cet article a été publié initialement sur The European Conservative : cliquez ICI

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