Joe Biden a 80 ans : il est le plus vieux pr&eacute;sident am&eacute;ricain en exercice. Or, il vient d&rsquo;annoncer qu&rsquo;il est candidat &agrave; sa propre succession.
Les &eacute;lections pr&eacute;sidentielles am&eacute;ricaines auront lieu en 2024. Joe Biden aura alors 82 ans. Et il en aura 86 &agrave; la fin d&rsquo;un &eacute;ventuel deuxi&egrave;me mandat. &Ccedil;a fait beaucoup !
Les D&eacute;mocrates s&rsquo;en inqui&egrave;tent, pr&eacute;voyant une d&eacute;faite. Nombre d&rsquo;entre eux ont tent&eacute; de convaincre le pr&eacute;sident des Etats-Unis de renoncer &agrave; sa candidature. Ils ont fait chou blanc.
Joe Biden n&rsquo;a pas que des d&eacute;fauts. Sa politique, s&rsquo;agissant de la crise ukrainienne, a &eacute;t&eacute; exemplaire. Et il ne confond pas Zelensky avec Poutine. Mais il arrive au locataire de la Maison Blanche d&rsquo;avoir des trous de m&eacute;moire et de somnoler. En 2020, Donald Trump en a fait un argument de campagne en le surnommant Sleepy Joe. &Ccedil;a n&rsquo;a pas suffi &agrave; le faire perdre. Mais en 2024 ?
Trump, qui veut &eacute;galement se pr&eacute;senter malgr&eacute; ses 76 ans, aurait tort de croire qu&rsquo;il aura sa revanche. Ses exc&egrave;s et ses outrances ont lass&eacute; les R&eacute;publicains qui cherchent un autre candidat.
On ne sait qui sera le prochain pr&eacute;sident des Etats-Unis. Mais sans doute, &ccedil;a ne sera ni Biden, ni Trump.

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Joe Biden AFP 

Joe Biden va briguer un second mandat

Poutine : et maintenant la Moldavie ?

La guerre en Ukraine qui, au d&eacute;part, devait se r&eacute;sumer &agrave; une op&eacute;ration sp&eacute;ciale militaire de la Russie pour r&eacute;gler un probl&egrave;me de fronti&egrave;res r&eacute;gionales, s&rsquo;est transform&eacute;e en une confrontation dangereuse pour le monde entier entre deux groupes de nations porteurs de deux mod&egrave;les compl&egrave;tement diff&eacute;rents.
Deux conceptions de l&rsquo;organisation politique, deux logiques de fonctionnement &eacute;conomique. Cet antagonisme entre les pays d&eacute;mocratiques et lib&eacute;raux et des pays autoritaires, tr&egrave;s centralis&eacute;s et tr&egrave;s collectivistes, a &eacute;t&eacute; r&eacute;veill&eacute;. Un antagonisme entre deux id&eacute;ologies qui a fait le jeu de la guerre froide pendant plus de trente ans. D&rsquo;un c&ocirc;t&eacute;, le respect de la libert&eacute; individuelle&nbsp;; de l&rsquo;autre, la priorit&eacute; donn&eacute;e &agrave; la puissance collective.
Lorsque le syst&egrave;me sovi&eacute;tique s&rsquo;est effondr&eacute; &agrave; la fin du 20e si&egrave;cle, on a cru que la g&eacute;ographie sous influence russe avait d&eacute;finitivement opt&eacute; pour des organisations de march&eacute; de concurrence libre avec une propri&eacute;t&eacute; priv&eacute;e des moyens de production. Le monde entier s&rsquo;est de fait, converti au capitalisme avec quelques exceptions pr&egrave;s plut&ocirc;t marginales comme la Cor&eacute;e du Nord et Cuba.
On a cru aussi que l&rsquo;obligation de respecter les r&egrave;gles du march&eacute; et le d&eacute;veloppement des soci&eacute;t&eacute;s de consommation de masse allait tuer les r&eacute;gimes autoritaires qui se retrouveraient contraints et forc&eacute;s de passer par des processus d&eacute;mocratiques respectueux de la libert&eacute; individuelle.
Et bien, on est oblig&eacute; de constater aujourd&rsquo;hui qu&rsquo;apr&egrave;s 20 ann&eacute;es de mondialisation, les r&egrave;gles de l&rsquo;OMC &eacute;dict&eacute;es en l&rsquo;an 2000 n&rsquo;ont pas &eacute;t&eacute; respect&eacute;es par la Chine, par l&rsquo;Iran ou par la Russie. Ajoutons &agrave; cela que les pays en d&eacute;veloppement, &agrave; peine sortis de la sph&egrave;re coloniale, n&rsquo;ont pas su se convertir rapidement &agrave; la d&eacute;mocratie, ce qui pose &eacute;videmment un gros probl&egrave;me parce qu&rsquo;ils se retrouv&eacute;s entre les deux blocs.
Depuis les ann&eacute;es 2000, tous les pays de la plan&egrave;te ont profit&eacute; de la mondialisation pour acqu&eacute;rir une croissance forte ou d&eacute;marrer un processus de d&eacute;veloppement. Ce d&eacute;ploiement de la mondialisation ne s&rsquo;est pas fait dans l&rsquo;&eacute;quilibre. Chacun a jou&eacute; sa partition&nbsp;; les pays &eacute;mergents tr&egrave;s peupl&eacute;s ont vendu leur force de travail, d&rsquo;autres ont vendu des mati&egrave;res premi&egrave;res et de l&rsquo;&eacute;nergie.
Quant aux pays d&eacute;velopp&eacute;s, ils ont d&eacute;localis&eacute; une grande partie de leurs industries pour utiliser une main d&rsquo;oeuvre pas ch&egrave;re et rapporter du pouvoir d&rsquo;achat en Occident, en esp&eacute;rant par ailleurs s&rsquo;ouvrir des march&eacute;s neufs pour leurs produits &agrave; valeur ajout&eacute;e et leur technologie.
Pendant toute cette p&eacute;riode, on a fait semblant de penser que tous ces pays en d&eacute;veloppement s&rsquo;organiseraient pour diffuser la formation, l&rsquo;&eacute;ducation et les libert&eacute;s individuelles. Ce miracle-l&agrave; ne s&rsquo;est pas produit. La d&eacute;mocratie n&rsquo;a pas progress&eacute;.
Et on sait maintenant que le miracle ne se produira pas.
La Chine veut continuer de profiter des march&eacute;s occidentaux pour apporter &agrave; sa population un peu de prosp&eacute;rit&eacute;, mais pas question de lui offrir plus de libert&eacute;. L&rsquo;Iran, par exemple, s&rsquo;est cramponn&eacute;e &agrave; son pouvoir th&eacute;ocratique, centralis&eacute; et autoritaire et la Russie s'est plong&eacute;e dans son pass&eacute; pour justifier la permanence du pouvoir poutinien dictatorial. Tout le discours de Vladimir Poutine annonce un retour vers la sovi&eacute;tisation de la Russie.
Chacun peut &eacute;videmment s&rsquo;organiser comme le veut son histoire et sa culture. Le probl&egrave;me, c&rsquo;est que la r&eacute;volution digitale permet &agrave; tout &ecirc;tre humain de savoir comment vivent les autres. Pour les d&eacute;mocraties, cette libert&eacute; et cette tol&eacute;rance &agrave; l&rsquo;autre font partie de son ADN.
Dans les r&eacute;gimes autoritaires, dictatoriaux, cette libert&eacute; de penser et surtout d&rsquo;&ecirc;tre inform&eacute; est insupportable aux dirigeants parce qu&rsquo;elle remet en cause leur propre pouvoir. Les peuples ont accept&eacute; la guerre quand ils n&rsquo;en voyaient pas les cons&eacute;quences et la violence quotidienne et encore. Maintenant que le spectacle s&rsquo;impose, et que la guerre affecte la vie quotidienne, elle est insupportable.
Aujourd&lsquo;hui, tout le monde est au courant de tout et les effets de la guerre sont d&eacute;sormais insupportables, notamment la violence des agressions russes aupr&egrave;s des civiles ukrainiens &eacute;pouvantable. Les dirigeants russes r&eacute;ussissent &agrave; censurer les images aupr&egrave;s de leur opinion mais &ccedil;a ne durera pas. Ils sont surtout dans l&rsquo;incapacit&eacute; d&rsquo;apporter une justification &agrave; la guerre qui correspondent &agrave; la r&eacute;alit&eacute;.
Dans les pays occidentaux, c&rsquo;est difficilement acceptable de continuer &agrave; g&eacute;rer des liens pacifiques avec de tels r&eacute;gimes.
C&rsquo;est d&rsquo;autant moins acceptable que les contrats et les trait&eacute;s ne sont pas respect&eacute;s, or ils sont &agrave; la base de toute l&rsquo;organisation mondialis&eacute;e et surtout, ils sont la condition sine qua none du bon fonctionnement des &eacute;changes commerciaux. Les rapports de confiance sont bris&eacute;s.
Cette radicalisation entre les deux blocs pose d&rsquo;ores et d&eacute;j&agrave; trois s&eacute;ries de probl&egrave;mes aux entreprises.
Des probl&egrave;mes juridiques qui bloquent les initiatives. Comment investir dans un pays qui ne respecte pas la vie humaine des collaborateurs, comment faire des affaires avec un pays qui ne respecte pas les contrats qu&rsquo;il signe ?&nbsp;Impossible, l'activit&eacute; &eacute;conomique passe par la confiance. Si cette confiance est trahie, tout s&rsquo;arr&ecirc;te. Comment faire du business loyal et honn&ecirc;te dans des pays qui sont pourris par la corruption &agrave; tous les &eacute;tages de la soci&eacute;t&eacute;. On les a bien vus : ni les Chinois, ni les Russes ont abandonn&eacute; leurs vieilles habitudes.
Des probl&egrave;mes financiers parce que faire des affaires avec des pays sans avoir la certitude d&rsquo;&ecirc;tre pay&eacute;s ne va pas tr&egrave;s loin. Comment investir quand la confiance est bris&eacute;e&nbsp;?
Enfin, des probl&egrave;mes moraux. Comment l&rsquo;entreprise occidentale peut-elle expliquer &agrave; ses actionnaires, expliquer &agrave; ses clients et m&ecirc;me &agrave; ses salari&eacute;s pourquoi elle va continuer affaire du business avec des partenaires aussi violents, et irrespectueux de la vie humaine et de engagements pris&nbsp;?
La confrontation entre Joe Biden et Vladimir Poutine a mis en &eacute;vidence cet antagonisme. D&rsquo;un c&ocirc;t&eacute;, Vladimir Poutine, qui consid&egrave;re que l&rsquo;Occident, avec ses moyens et ses perversions, veut &eacute;liminer la Russie. De l&rsquo;autre, Joe Biden, qui incarne la t&ecirc;te de cette coalition occidentale et qui d&eacute;fend la d&eacute;mocratie et l&rsquo;&eacute;conomie de marche.
Alors il n&rsquo;y a pas de mur infranchissable comme autrefois pendant la guerre froide, mais il y a encore des liens economiques, commerciaux et financiers. Ces liens vont finir par se rompre &hellip; &agrave; moins que les acteurs majeurs de la mondialisation aient appris &agrave; diner avec le diable. Il leur faudra une longue cuill&egrave;re parce que leurs clients, leurs salari&eacute;s et leurs actionnaires peuvent leur demander des comptes.&nbsp;

Biden et Poutine : le nouvel ordre mondial va imposer aux entreprises des choix stratégiques d’ordre moral et politique

Atlantico Business

Biden et Poutine : le nouvel ordre mondial va imposer aux entreprises des choix stratégiques d’ordre moral et politique Jean-Marc Sylvestre

Au lendemain de la visite historique de Joe Biden &agrave; Kiev, Trump n&rsquo;a pas manqu&eacute; de r&eacute;agir. Lors d'une prise de parole &agrave; Palm Beach, en Floride, l'ancien pr&eacute;sident des &Eacute;tats-Unis a vivement critiqu&eacute; le d&eacute;placement surprise de son successeur &agrave; Kiev.
Dans un premier temps, Donald Trump a accus&eacute; Joe Biden de favoriser les questions internationales aux probl&egrave;mes plus internes aux &Eacute;tats-Unis. &laquo;&nbsp;Vous avez un pr&eacute;sident qui va en Ukraine et pas dans l&rsquo;Ohio, o&ugrave; des gens ont d&eacute;sesp&eacute;r&eacute;ment besoin d&rsquo;aide&nbsp;&raquo;, a-t-il dit, faisant r&eacute;f&eacute;rence &agrave; la pollution caus&eacute;e dans cet &Eacute;tat par le d&eacute;raillement d'un train transportant des produits chimiques.
Concernant la guerre en Ukraine, l&rsquo;ancien pr&eacute;sident am&eacute;ricain assure qu&rsquo;il pourrait &laquo;&nbsp;r&eacute;gler le probl&egrave;me en 24 heures&nbsp;&raquo;. &laquo;&nbsp;Continuer &agrave; donner de l&rsquo;argent retarde tout, va provoquer la mort de plus d&rsquo;hommes, la destruction de plus de b&acirc;timents&nbsp;&raquo;, a-t-il argument&eacute;.
Trump ajoute que l'administration Biden est compos&eacute;e de gens qui &laquo; ne savent pas ce qu'ils font &raquo; et que chaque jour qui passe &laquo; est un cadeau &agrave; Poutine &raquo;. &laquo; Les gens meurent, le pays est en train d&rsquo;&ecirc;tre d&eacute;truit, la Russie est un pays guerrier avec des missiles dont nous ne voulons pas parler. (...) Quasiment toutes les centrales ukrainiennes sont d&eacute;truites, car la Russie gagne les guerres avec le froid. Ils ont battu Napol&eacute;on avec le froid, ils ont battu Hitler avec le froid, c&rsquo;est comme &ccedil;a qu&rsquo;ils gagnent. C&rsquo;est ce qu&rsquo;ils font maintenant, ils visent les centrales et les gens meurent de froid &raquo;, a martel&eacute; Donald Trump.

Guerre en Ukraine : Trump attaque Biden et assure qu'il pourrait « régler le problème en 24h »

Prise de parole

L&rsquo;Alliance atlantique est &laquo; plus forte que jamais &raquo; en cet anniversaire du d&eacute;clenchement par la Russie de la guerre en Ukraine, a d&eacute;clar&eacute; ce mardi &agrave; Varsovie le pr&eacute;sident am&eacute;ricain Joe Biden :
&laquo; Un an plus tard, je dirais que l&rsquo;OTAN est plus forte que jamais &raquo;, a confi&eacute; le pr&eacute;sident des Etats-Unis, au lendemain de sa visite surprise &agrave; Kiev o&ugrave; il a rencontr&eacute; Volodymyr Zelensky.
Et &laquo; je peux dire avec fiert&eacute; que notre soutien &agrave; l&rsquo;Ukraine est in&eacute;branlable &raquo;, s&rsquo;est f&eacute;licit&eacute; Joe Biden lors d&rsquo;une rencontre des d&eacute;l&eacute;gations polonaise et am&eacute;ricaine, partiellement retransmise par les t&eacute;l&eacute;visions locales.&nbsp;
Le pr&eacute;sident am&eacute;ricain a consid&eacute;r&eacute; comme &laquo; vraiment extraordinaire &raquo; le soutien apport&eacute; &agrave; l&rsquo;Ukraine et aux Ukrainiens par la Pologne.
De son c&ocirc;t&eacute;, le chef de l&rsquo;&Eacute;tat polonais Andrzej Duda a insist&eacute; sur le fait que, gr&acirc;ce &agrave; Joe Biden, &laquo; on voit que l&rsquo;Am&eacute;rique est capable de veiller &agrave; l&rsquo;ordre mondial &raquo;. Mardi, Joe Biden a entam&eacute; une visite officielle en Pologne, la deuxi&egrave;me en douze mois, o&ugrave; il doit prononcer un discours politique dans l&rsquo;apr&egrave;s-midi. Mercredi, le pr&eacute;sident am&eacute;ricain doit rencontrer &agrave; Varsovie les chefs d&rsquo;&Eacute;tat et de gouvernement de neuf pays du flanc oriental de l&rsquo;OTAN.
Ce mardi, le pr&eacute;sident russe Vladimir Poutine a &eacute;galement prononc&eacute; un discours. Le chef du Kremlin pr&eacute;sent&eacute; son &laquo; op&eacute;ration militaire sp&eacute;ciale &raquo; comme une guerre d&eacute;fensive contre l&rsquo;Occident. Et le peuple ukrainien comme un &laquo; otage &raquo;.

Guerre en Ukraine : l’OTAN est "plus forte que jamais", affirme Joe Biden depuis Varsovie

Soutien à l'Ukraine

Guerre en Ukraine : l’OTAN est « plus forte que jamais », affirme Joe Biden depuis Varsovie soutien alliance stratégie Volodymyr Zelensky Pologne Etats-Unis

Selon deux responsables am&eacute;ricains cit&eacute;s par CNN sous couvert d'anonymat, les Etats-Unis estiment que la Russie a rat&eacute; un tir d'essai de missile balistique intercontinental ce lundi, lorsque le pr&eacute;sident Joe Biden effectuait sa visite surprise &agrave; Kiev, aupr&egrave;s du dirigeant ukrainien, Volodymyr Zelensky.
&nbsp;
Washington avait pr&eacute;venu Moscou de la visite du pr&eacute;sident am&eacute;ricain dans la capitale ukrainienne. Et, selon CNN, la Russie a aussi inform&eacute; les Etats-Unis du lancement test d'un ICBM, les canaux de communication entre les deux pays &eacute;tant encore ouverts.
Mais pour les responsables cit&eacute;s par le m&eacute;dia am&eacute;ricain, le test r&eacute;alis&eacute; par l'arm&eacute;e russe n'a pas &eacute;t&eacute; concluant. S'il avait &eacute;t&eacute; un succ&egrave;s, Vladimir Poutine l'aurait mentionn&eacute; lors de son discours de mardi devant les parlementaires russes, ont-ils expliqu&eacute; &agrave; CNN.
Lors de sa prise de parole ce mardi devant la Douma, le pr&eacute;sident russe n'a pas mentionn&eacute; ce lancement d'un ICBM.
Au d&eacute;but du conflit, en avril 2022, l'arm&eacute;e russe avait proc&eacute;d&eacute; &agrave; un tir exp&eacute;rimental du RS-28 Sarmat, un missile thermonucl&eacute;aire intercontinental surpuissant et &agrave; tr&egrave;s longue port&eacute;e
Depuis le d&eacute;but de l'offensive russe, la question du nucl&eacute;aire inqui&egrave;te.
La Russie a d&eacute;cid&eacute; de suspendre sa participation &agrave; l'accord bilat&eacute;ral New Start sur le d&eacute;sarmement nucl&eacute;aire, a annonc&eacute; le pr&eacute;sident russe, Vladimir Poutine, &agrave; la fin de son long discours de mardi. Avec cette d&eacute;cision, il n'y aura plus de notification en amont des tirs d'entra&icirc;nement. Ce choix fait par Vladimir Poutine augmente par cons&eacute;quent le risque d'escalade incontr&ocirc;l&eacute;.

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Ce vendredi 24 f&eacute;vrier, un renforcement des sanctions destin&eacute;es &agrave; impacter plus durement l'&eacute;conomie de la Russie a &eacute;t&eacute; annonc&eacute; par la Maison Blanche.&nbsp;Celles-ci ciblent des secteurs comme les banques et l'industrie de la d&eacute;fense et toucheront "plus de 200 personnes et entit&eacute;s, y compris des acteurs russes et de pays tiers &agrave; travers l'Europe, l'Asie et le Moyen-Orient qui soutiennent l'effort de guerre de la Russie", a d&eacute;taill&eacute; le pr&eacute;sident des &Eacute;tats-Unis.
Ces aides et sanctions interviennent apr&egrave;s que le ministre ukrainien de la D&eacute;fense, Oleksi&iuml; Reznikov, ait d&eacute;clar&eacute; que l'Ukraine pr&eacute;pare une contre-offensive contre l'arm&eacute;e russe. &laquo; Nous frapperons plus fort et &agrave; de plus grandes distances, dans les airs, sur terre, en mer et dans le cyberespace. Il y aura notre contre-offensive. Nous travaillons dur pour la pr&eacute;parer &raquo;, a-t-il affirm&eacute; sur Facebook.
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Joyeux anniversaire

Ukraine : Washington annonce 2 milliards pour Kiev et de nouvelles sanctions contre Moscou

Joe Biden a confirm&eacute; vendredi qu'il comptait bel et bien annoncer sa candidature &agrave; un second mandat lors de la pr&eacute;sidentielle de 2024, mais pas dans l'imm&eacute;diat.
&nbsp;
&laquo; Mon intention est... a &eacute;t&eacute; depuis le d&eacute;but de me pr&eacute;senter &raquo;, a-t-il confi&eacute; vendredi lors d'une interview &agrave; ABC News.
Son &eacute;pouse Jill Biden avait affirm&eacute; plus t&ocirc;t dans la journ&eacute;e &agrave; l'Associated Press qu'il ne restait plus qu'&agrave; d&eacute;cider du lieu et de la date d'une annonce d'entr&eacute;e en campagne. Interrog&eacute; sur cet entretien, Joe Biden a lanc&eacute; un trait d'esprit sans confirmer, ni infirmer. Il a toutefois pr&eacute;cis&eacute; qu'il n'&eacute;tait pas press&eacute;&nbsp;:
&laquo; Il y a trop d'autres choses que nous devons terminer &agrave; court terme avant que je ne commence &agrave; faire campagne &raquo;, a-t-il indiqu&eacute; &agrave; propos des r&eacute;formes entreprises par son administration.
A la question de savoir si son &acirc;ge avait influenc&eacute; sa d&eacute;cision de se pr&eacute;senter ou non, il a clairement r&eacute;pondu :
&laquo; Non. Mais il est l&eacute;gitime que les gens se posent des questions &agrave; propos de mon &acirc;ge. C'est totalement l&eacute;gitime. Tout ce que je peux dire, c'est : pr&ecirc;tez attention &agrave; ce que je fais &raquo;.
Joe Biden terminerait un &eacute;ventuel second mandat &agrave; l'&acirc;ge de 86 ans.
Un examen m&eacute;dical conduit la semaine derni&egrave;re a conclu qu'il &eacute;tait &laquo; vigoureux &raquo; et &laquo; apte &raquo; &agrave; remplir ses fonctions.

Panique chez les Démocrates

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Benoît Rayski

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