L'ancien Premier ministre Jean-Pierre Raffarin s'exprime lors d'une réunion publique dans le cadre de la campagne pour les élections européennes, le 11 mai 2019, à Strasbourg.
Le Raffarin d'antan c'était le bon gars. Il multipliait les saillies plus connues sous le nom de raffarinades. Vous les connaissez certainement. Mais on va quand même vous en rappeler quelques-unes.
"La route est droite mais la pente est rude". "Les veuves vivent plus longtemps que leurs maris". "Les jeunes ont vocation à devenir des adultes". Ainsi du temps de Chirac, il égayait nos mornes soirées d'hiver.
Et puis après rien. De longues années de silence qui nous ont laissé orphelins et tristes. Que s'était-il donc passé ? Une hypothèse très sérieuse : l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac mûrissait sa nouvelle raffarinade.
Et elle est venue. Mais comme Jean-Pierre Raffarin avait pris de l'âge, elle n'arrivait pas à la cheville des précédentes. Mais ne boudons pas notre plaisir. Ce n'était quand même pas trop mal.
La voici. Il a déploré que les Républicains se soient "radicalisés". Vous avez bien lu ! Les Républicains, les pauvres Républicains qui ne savent plus à quel saint se vouer. Pas les jeunes des banlieues islamisées.
Mais cessons de nous moquer de Jean-Pierre Raffarin. En effet, il a mis à profit ses années de silence pour écrire un livre. Avec un titre martial : "A la recherche d'un chef".
Le mot "chef" en français à deux sens dont l'un désigne celui qui dans les cuisines fait la tambouille. Il va comme un gant à Jean-Pierre Raffarin. Il ne lui reste plus qu'à ouvrir un bistrot qui s'appellera "Chez Jean-Pierre". Pas sûr que la bouffe y soit bonne.
Ps : La dernière raffarinade en date. En promotion pour son livre, l'ancien Premier ministre a déclaré que Ségolène Royal était "provocante". Comme "chef" ce mot est à double sens. Il a envie d'elle ?
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