Indice Délits d’opinion : les sympathisants de gauche quittent le navire<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Indice Délits d’opinion : les sympathisants de gauche quittent le navire
©

Toujours plus bas

Les chiffres sont sans appel, François Hollande et son Premier ministre Jean-Marc Ayrault ne déçoivent pas uniquement la droite mais également la gauche. Là ou Nicolas Sarkozy n'avait jamais perdu son socle de sympathisants.

Matthieu  Chaigne

Matthieu Chaigne

Matthieu Chaigne est co-fondateur du site Délits d'Opinion, site de référence de l'opinion publique et des sondages. Il a commencé sa carrière au  pôle politique de TNS SOFRES avant de travailler au sein du groupe Ogilvy à partir de 2008  en tant que planneur stratégique. En 2012 il a rejoint le cabinet de conseil en communication Taddeo, en charge notamment des études et du planning stratégique

Voir la bio »

Comme l'annoncent presque tous les baromètres d'instituts de sondage, la popularité de l'exécutif est actuellement au plus bas, après une chute vertigineuse ces dernières semaines. Dans l'indice Délits d'Opinion, François Hollande obtient un score de 2,28 et Jean-Marc Ayrault 2,38 (sur 10).

A titre de comparaison, son prédécesseur Nicolas Sarkozy, au même stade de son mandat il y a 5 ans enregistrait un score de 4,54, avec plancher à 3,67 en juillet 2008.
La courbe d'évolution de la popularité des deux têtes de l'exécutif, très liées entre elles, montre que les deux hommes ont d'abord perdu le peu de soutien qu'ils avaient à droite et au centre d'août à septembre 2012, puis le soutien de leurs alliés de février à avril 2013. Aujourd'hui c'est leur propre socle de soutien que le Président et le Premier ministre sont en train de s'aliéner depuis la rentrée de septembre 2013. Ce fait rarissime - Nicolas Sarkozy n'a ainsi presque jamais perdu le soutien de son socle - explique principalement le niveau record de leur impopularité.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !