Il y a (ou plutôt il y avait) de milliers de Gazaouis en Israël<!-- --> | Atlantico.fr
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L’État hébreu a explusé vers Gaza les Gazaouis arrêtés par Israël après les attaques du Hamas.
L’État hébreu a explusé vers Gaza les Gazaouis arrêtés par Israël après les attaques du Hamas.
©AHMAD GHARABLI / AFP

La vérité, rien que la vérité !

Que faisaient-ils là-bas ?

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Quand on parlait de Gaza avant le 7 octobre, il était de bon ton de dire que c’était une prison à ciel ouvert. Une expression totalement vide de sens.

Gaza était ouvert à Rafah du côté égyptien. Quand l’Égypte laissait ce point de passage ouvert, ce qui n’arrivait pas souvent, les Gazaouis rentraient au compte-gouttes. Car le gouvernement du Caire ne voulait pas des Gazaouis islamisés chez lui.

Israël était plus souple. Il laissait les portes ouvertes, ou en tout cas entrouvertes, de cette supposée prison à ciel ouvert pour des milliers de travailleurs gazaouis. Ces derniers étaient soigneusement contrôlés pour qu’on vérifie que des terroristes du Hamas ne s’étaient pas glissés parmi eux.

On découvre leur existence car Israël, pour des raisons de sécurité, les a renvoyés chez eux.

Non, les Israéliens ne les ont pas tués. Ni même emprisonnés. Ils auraient pu le cas échéant servir de monnaie d’échange contre les otages israéliens détenus par le Hamas. Mais ce n’était pas d’actualité car le Hamas se fout des civils gazaouis...

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