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2ème round : le programme 
de Hollande et Sarkozy 
pour remobiliser leurs troupes
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Entre deux-tours

Les rendez-vous importants de la semaine pour les deux candidats qualifiés au second tour.

[Mis à jour à 16h40]

France 2 annonce ce lundi la programmation d'une nouvelle édition spéciale de son émission "Des paroles et des actes" jeudi soir. David Pujadas recevra, tour à tour, les deux qualifiés au second tour de la présidentielle : François Hollande et Nicolas Sarkozy.

Les deux candidats répondront aux questions de David Pujadas, Fabien Namias, François Langlet et Nathalie Saint Cricq. L'émission s'achèvera par le "débrief" de Franz-Olivier Giesbert et Hélèle Jouan.

TF1 et Canal+ compte bien aussi accueillir les deux candidats. La première chaîne française recevra François Hollande et Nicolas Sarkozy dans son JT de 20 Heures, mais deux jours distincts. De même, dimanche 29 avril, Anne-Sophie Lapix recevra tour à tour les deux candidats dès 12h45 dans son émission "Dimanche +".

Le véritable débat entre les deux hommes devrait, lui, se dérouler le mercredi 2 mai. Selon l'Express, Laurence Ferrari (TF1) et David Pujadas (France 2) ont été choisis par leur chaîne respective pour animer le débat.

En ce qui concerne les meetings, Nicolas Sarkozy organise aujourd'hui une réunion publique à Saint-Cyr à 18h00. Il sera demain l'invité des "4 vérités" sur France 2 et organisera ensuite une seconde réunion publique à Longjumeau à 12h30.

François Hollande donnera lui un discours à Quimper puis à Lorient ce mardi 23 avril. Il tiendra également une grande réunion publique à Limoges ce vendredi. 

[Mis à jour à 12h30]

Résultats définitifs

Le candidat socialiste François Hollande a obtenu 28,63 % des suffrages au premier tour de la présidentielle, selon les résultats définitifs communiqués par le ministère de l'Intérieur. Il devance le président sortant Nicolas Sarkozy (UMP), qui a recueilli 27,18 % des voix. La candidate du Front national, Marine Le Pen, en obtient, quant à elle, 17,90 %.


François Hollande (PS) : 28,63%
Nicolas Sarkozy (UMP) : 27,18%
Marine Le Pen (FN) : 17,9%
Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) : 11,11%
François Bayrou (MoDem) : 9,13%
Eva Joly (EELV) : 2,31%
Nicolas Dupont-Aignan (DLR) : 1,79%
Philippe Poutou (NPA) : 1,15%
Nathalie Arthaud (LO) : 0,56%
Jacques Cheminade (S&P) : 0,25%

Inscrits : 46 037 545
Abstention : 20,53% (9 451 687)
Blancs ou nuls : 1,52% (700 119)

[Mis à jour à 9h15]

Pour Pierre Moscovici, Hollande n'a pas "obtenu 28,6% des voix par hasard". "Les Français n'accordent pas facilement leur confiance. Ils voient en François Hollande un homme parti depuis deux ans. Il a remporté les primaires devant les socialistes. Et ce n'est pas un parti facile", estime sur BFM-RMC le directeur de campagne du candidat PS. "Il a démarré tôt et est resté toujours sur les mêmes positions depuis le 22 janvier au Bourget. Il m'a impressionné", ajoute Pierre Moscovici

Selon Jean-François Copé sur Europe 1,  "le message est clair : le combat continue ".
 "On a vu le message, c'est un contexte de crise. Certains prédisaient des écarts phénoménaux, cela n'a pas été le cas. Le premier tour permet aux Français de dire leurs inquiétude", analyse le député-maire de Meaux. "Nicolas Sarkozy est le seul qui porte une vision stratégique pour les 5 années qui viennent. Je vous propose un rendez-vous le 6 mai."

Il ajoute: "François Hollande a joué l'anguille pendant des mois"Il revient sur la proposition de Nicolas Sarkozy de faire trois débats avec François Hollande."Plusieurs débats, c'est une manière de faire tomber les masques. On est dans un moment de vérité", répète-t-il.



"Sarkozy, la seule réponse pour la France"par Europe1fr

Henri  Guaino déclare "Je ne dialogue pas avec Mme Le Pen. Ca veut dire quoi dialoguer avec Mme Le Pen ? Marine Le Pen est chef de ce qu'elle veut dans sa tête, mais il n'y a que deux candidats choisis pour le second tour", estime-t-il à propos de la candidate frontiste, qui s'est auto-proclamée hier chef de l'opposition.


Bourdin 2012 : Henri Guainopar BFMTV

[Mis à jour à 8h55]

"Un Président sortant qui n'est pas en tête c'est un désaveu cinglant", a déclaré Jean-Marc Ayrault, soutien de François Hollande, sur Europe 1. "La France doit retrouver la maitrise de son destin", "la victoire c'est les électeurs qui vont la faire. On laisse tomber les gens, les gens n'en peuvent plus. Un Président sortant qui n'est pas en tête c'est un désaveu cinglant. depuis 5 ans, la France est affaiblie". "Il y a une méthode Hollande : c'est l'égalité et la justice, assure le patron des députés socialistes." Comme l'ensemble des socialistes, il explique le refus de François Hollande de participer aux trois débats proposés par Nicolas Sarkozy entre les deux tours. "Une élection, ce n'est pas un combat de boxe, j'ai envie de la dignité, j'ai envie de respect. François Hollande s'est engagé très clairement, pas besoin de plusieurs débats" Jean-Marc Ayrault, premier ministre si Hollande est élu ? "La question ne se pose pas, je me prépare qu'à une chose, tout faire pour que François Hollande soit élu."


Ayrault : "un désaveu cinglant" pour Sarkozypar Europe1fr

[Mis à jour à 8h50]

NKM accuse Hollande d'avoir "peur" de la confrontation avec Sarkozy.  "Il a essayé d'esquiver cette confrontation qui est arrivée. Il en a peur. Il veut la réduire au minimum", déclare la porte-parole du candidat UMP sur le plateau de France 2. "Les Français ont droit à plusieurs débats parce qu'il y a de très nombreux sujets", poursuit-elle, dénonçant "l'argument conservateur" de la tradition qu'utilise François Hollande pour se limiter à un seul débat. "Pour la primaire socialiste, il y a eu quatre débats", martèle l'ancienne ministre depuis hier soir. "Est-ce que François Hollande n'accepte de débattre qu'à l'abri de sa famille politique ? Ou est-ce qu'il considère que seuls les militants socialistes ont le droit au débat et les Français non ?" "Il y a la résignation et le déclin, c'est François Hollande. On n'est pas condamné à avoir un projet flou et un candidat mou", dit-elle encore.

[Mis à jour à 8h45]

Pour Xavier Bertrand, l'UMP peut capter les électeurs de François Bayrou. "Les électeurs de François Bayrou sont des électeurs qui refusent des impôts en plus, qui refusent des fonctionnaires en plus", juge le soutien de Nicolas Sarkozy sur Europe 1.

"Les 60.000 fonctionnaires que veut embaucher François Hollande dans l'Education Nationale, il va falloir compenser. Et c'est dans la santé qu'il va y avoir des fonctionnaires en moins", a déclaré sur Europe 1 Xavier Bertrand, ministre de l'Emploi, du Travail et de la Santé.

[Mis à jour à 8h35]

Selon Rachida Dati, Sarkozy est "bien parti pour remporter l'élection". L'ex-garde des Sceaux Rachida Dati (UMP) l'assure sur Canal +. Selon elle, "aujourd'hui il n'y a pas d'envie de gauche".  La députée européenne fustige les ralliements d'Eva Joly et Jean-Luc Mélenchon au candidat socialiste, sur fond d'accords électoraux pour les législatives : "Nous, on n'est pas en train de faire des combines, on ne négocie rien, on n'échange rien". Interrogée sur la nécessité pour Nicolas Sarkozy de courtiser encore davantage l'électorat FN pour le second tour après le score élevé de Marine Le Pen, elle a déclaré que l'UMP n'entend en aucun cas "négocier" avec le Front national, mais s'adresser "aux gens qui souffrent et qui sont préoccupés".

[Mis à jour à 8h30]

Louis Aliot, numéro 2 du FN, a déclaré qu'il voterait blanc le 6 mai. Sur France Info, peu après, il a estimé que "sur les idées majeures" du FN, "ni les uns ni les autres ne les développent ou ne les défendent".  Selon lui, il paraît donc "très improbable" que Marine Le Pen se prononce entre les deux tours en faveur de François Hollande ou Nicolas Sarkozy.


Louis Aliot : "Le rassemblement bleu Marine se...par FranceInfo

[Mis à jour à 8h25]

"Les Français ont clairement dit qu'ils voulaient un changement de Président ". Selon Martine Aubry,  la première secrétaire du PS, interrogée sur RTL, "ce n'est pas pour autant gagné. Il faudrait qu'il y ait d'abord un vrai débat".

A propos de Marine Le Pen, elle déclare: "Pour dire la vérité, le score de Marine Le Pen ne m'a pas surpris, j'ai fait campagne dans les quartiers populaires...  Je m'adresse à tous ceux qui pensent que la politique ne peut plus rien pour eux. Ils sont au cœur du programme de François Hollande. Le vote du FN c'est l'expression de gens qui pensent qui n'ont pas leur place dans la société. Les problèmes de sécurité il y en a... La crédibilité sur la sécurité a changé de camp. Ce sont les élus de gauche qui se battent maintenant sur ce thème".

Malgré le faible score d'Eva Joly, l'accord sur les législatives entre le PS et EELV sera appliqué. "Je ne suis pas une femme à renier mes accords", a-t-elle assuré.


Martine Aubry, première secrétaire du Parti...par rtl-fr

[Mis à jour à 8h15]

Le député PS Michel Sapin a jugé sur i-Télé que le premier tour de l'élection présidentielle marquait un "échec" de Nicolas Sarkozy, non imputable à la crise. "Ce mot crise, il l'a à la bouche pour expliquer tous ses échecs. Etre second lorsqu'on est sortant à droite c'est un échec. C'est l'échec de sa personne et de sa politique. Ce n'est pas la crise, c'est lui."


Michel Sapin : "La politique c’est pas un combat...par FranceInfo

[Mis à jour à 8h05]

Nicolas Sarkozy a proposé l'organisation de "trois débats" d'ici au 6 mai, au lieu du traditionnel débat d'entre-deux-tours, prévu le 2 mai. Cette suggestion a été repoussée par François Hollande, estimant que "ce n'est pas parce qu'il a un mauvais résultat qu'on va changer l'organisation". Suite à cette réponse, les sarkozystes accusent François Hollande d'avoir peur alors que  les socialistes invoquent la tradition républicaine.


[Mis à jour à 7h55]

La "danse de la victoire" de Marine Le Pen à son QG de campagne:



[Mis à jour à 7h45]

La presse étrangère s'attarde bien plus sur les résultats de Nicolas Sarkozy que sur la performance de François Hollande, arrivé en tête, comme le montre 20minutes.fr. Pour Le Guardian, le président sortant "a désormais besoin d'un miracle". Pour Foreign Policy, Sarkozy est "un boxeur dans les cordes". Il a même subi "une défaite humiliante", balance le Daily Mail.

Même son de cloche du coté de la presse helvétique. "Pour les chefs de partis suisses, Sarkozy, c'est fini", titre Le Matin. Plusieurs élus conservateurs confient leur pessimisme quant aux chances d'une victoire du candidat UMP. Ils estiment qu'il faudrait un report de plus de 80% des voix FN et 60% de celles de Bayrou pour y croire –un scénario qu'ils jugent "compliqué".

Car c'est bien la percée de Marine Le Pen que retient la presse internationale. "Un électeur sur cinq soutient l'extrême droite", relève le Daily Mail. "L'agenda anti-immigration, anti-Europe et anti-mondialisation a galvanisé en des temps d’austérité économique", analyse le quotidien.

"Elle surpasse le score de son père", rappelle Die Welt, selon qui la candidate a réussi "là où Jean-Marie Le Pen avait échoué: elle est devenu fréquentable". En Italie, La Repubblica parle même "d'exploit de Marine Le Pen".

Le Wall Street Journal souligne que "les lieutenants de Nicolas Sarkozy ont déjà commencé leur opération de séduction" des électeurs frontistes. Mais selon Le Guardian, "son plus grand challenge sera d'obtenir des élus aux législatives, et appeler à voter pour un président sortant sans doute perdant ne la servirait pas".

Plusieurs publications reviennent sur la première place de François Hollande. "Le socialisme est ressuscité", titre El Pais, en Espagne. Pour la RTBF, "avec des derniers sondages le donnant à 54%, les augures semblent favorables à François Hollande".

L'élection française est surveillée de près par Wall Street. Selon un analyste cité par Fox News, "une victoire d'Hollande pourrait secouer les marchés américains. En privilégiant la relance à l'austérité, l'amitié franco-allemande pourrait en prendre un coup et remettre la crise européenne sur le devant de la scène".

[Mis à jour à 7h15]

Les résultats du premier tour sont quasi complets: 28,63% pour François Hollande, 27,08% pour Nicolas Sarkozy, et un score sans précédent pour le Front national, Marine Le Pen ayant totalisé 18,1% des voix. Suivent ensuite Jean-Luc Mélenchon (11,13%), François Bayrou (9,11%), Eva Joly (2,28%), Nicolas Dupont-Aignan (1,80%), Philippe Poutou (1,15%), Nathalie Arthaud (0,57%) et Jacques Cheminade (0,25%).

[Mis à jour à 7h00]

La troisième place de Marine Le Pen et son score record donne "un air du 21 avril" au premier tour de la présidentielle, pour les éditorialistes de la presse nationale et régionale qui soulignent aussi la première place de François Hollande et la forte mobilisation des électeurs (lire la dépêche AFP).

"Une fois encore, au lendemain du premier tour d'une élection présidentielle, la France républicaine se réveille avec une vague gueule de bois", constate Jean-Francis Pécresse dans Les Echos en faisant référence au score de Marine Le Pen (18%) dont "l'ombre planera sur la campagne du second tour".

Pour Nicolas Demorand dans Libération, "jamais l'extrême droite n'a été aussi forte en France. Ce qui donne à ce premier tour un air de 21 avril, pas aussi tragique qu'il y a dix ans, mais tout aussi inquiétant".

"Le Front de gauche avait senti le danger et, seul parmi les grandes formations politiques, avait désigné le Front national comme son ennemi" assène Patrick Apel-Muller dans l'Humanité.

Marine Le Pen "s'installe dans le paysage, pulvérise Mélenchon", relève Didier Louis dans le Courrier Picard. "Le FN s'impose à nouveau comme une force incontournable", note Bruno Dive dans Sud-Ouest. "Près d'un électeur sur cinq adhère au programme de Le Pen fille" écrit Philippe Palat dans le Midi Libre.

Etienne Mougeotte, de son côté dans Le Figaro, après avoir constaté que "François Hollande aborde donc en tête la dernière ligne droite de l'élection présidentielle", veut croire que "c'est un avantage certain mais qui n'est pas décisif compte tenu du score décevant de Jean-Luc Mélenchon".

Les éditorialistes insistent également sur le fort taux de participation, que n'avaient pas prévu les sondages, qui "se rapprochent peut-être de la réalité, mais n'en constituent jamais l'image exacte" résume Patrice Chabanet, du Journal de La Marne.

Bon nombre notent aussi "la nette victoire de François Hollande" (28,6%), selon Nicolas Demorand et "le désaveu cinglant" pour le président sortant Nicolas Sarkozy (27%), selon Jean-Claude Souléry dans la Dépêche du Midi.

Après les résultats et les constats, certains déjà se projettent sur le second tour: "Trouver les mots, les attitudes, les engagements propres au rassemblement qui évitera de confier l'Élysée à la gauche le 6 mai", voici l'immense défit de Nicolas Sarkozy, écrit Etienne Mougeotte.

"L'avantage, pour l'instant, va à François Hollande. En tout état de cause, Nicolas Sarkozy est dos au mur. Mais c'est dans ces situations-là qu'il est le plus dangereux pour ses adversaires", prévient Philippe Waucampt dans le Républicain Lorrain.

"Pour François Hollande, comme pour Nicolas Sarkozy, il va s'agir désormais d'aller chercher les voix de ceux qui ont fait un autre choix qu'eux, ce dimanche. (...) Maintenant, c'est une nouvelle élection qui s'ouvre" conclut Patrick Patrick Planchenault, dans l'Est-Eclair.

[Mis à jour le 23/04/2012 à 6h30]

François Hollande a finalisé sa profession de foi. Le candidat PS a passé deux heures à son QG parisien dans la nuit de dimanche à lundi pour y rédiger sa profession de foi en vue du second tour, et évoqué en sortant une victoire "proche" qui n'est plus qu'"à quelques jours".

"Les objectifs sont atteints pour le premier tour, ils restent à accomplir pour le second", a-t-il déclaré. Se disant "honoré et en même temps obligé" par son classement en tête du premier tour (28,63%, un point et demi devant Nicolas Sarkozy selon des résultats quasi complets), il a déclaré avoir mené campagne "avec constance et cohérence", devant plusieurs micros et caméras.

L'impression du texte doit commencer ce lundi avant d'être livré aux préfectures puis envoyé aux près de 45 millions de Français inscrits sur les listes électorales.

[Mis à jour 00h27]

François Hollande                   9.498.953  28,41%
Nicolas Sarkozy                     9.029.492  27,01%
Marine Le Pen                       6.128.879  18,33%
Jean-Luc Mélenchon                  3.690.585  11,04%
François Bayrou                     3.057.884   9,15%
Eva Joly                              752.611   2,25%
Nicolas Dupont-Aignan                 606.668   1,81%
Philippe Poutou                       391.544   1,17%
Nathalie Arthaud                      193.299   0,58%
Jacques Cheminade                      83.294   0,25%


[Mis à jour à 00h05]

Les totalisations du ministère de l'intérieur à 23h28 :

François Hollande                   9.085.008 voix  28,29%
Nicolas Sarkozy                     8.676.206  27,02%
Marine Le Pen                       5.932.008  18,48%
Jean-Luc Mélenchon                  3.523.370  10,97%
François Bayrou                     2.943.383   9,17%
Eva Joly                              717.346   2,23%
Nicolas Dupont-Aignan                 582.919   1,82%
Philippe Poutou                       379.777   1,18%
Nathalie Arthaud                      187.766   0,58%
Jacques Cheminade                      80.393   0,25%

Selon un sondage Opinionway réalisé en ligne ce dimanche auprès d’un échantillon représentatif de 7.900 personnes inscrites sur les listes électorales44% des Français ayant voté au premier tour entendent voter pour François Hollande au second tour et 38% pour Nicolas Sarkozy, tandis que 18% n’expriment pas d’intention de vote.

Parmi les électeurs de Jean-Luc Mélenchon, 77% voteraient pour le candidat socialiste, 5% pour Nicolas Sarkozy et 18% ne répondent pas. 77% des électeurs d’Eva Joly se prononceraient pour François Hollande, 5% pour Nicolas Sarkozy et 18% ne répondent pas. Chez les partisans de François Bayrou, 34% répondent François Hollande, 37% Nicolas Sarkozy et 29% ne se prononcent pas.

Les électeurs de Nicolas Dupont-Aignan sont 22% à envisager de voter François Hollande, 39% Nicolas Sarkozy et 39% qui ne se prononcent pas. Ceux de Marine Le Pen voteraient François Hollande à 18%, Nicolas Sarkozy à 37% et sont 45% à ne pas exprimer d’intention de vote. Par ailleurs, 14% des électeurs qui ont voté blanc ou nul seraient disposés à voter François Hollande, 13% Nicolas Sarkozy, et 73% ne se prononcent pas.

[Mis à jour à 22h45] 

Un sondage CSA pour BFMTV montre que les électeurs de François Bayrou au 1er tour voteraient à 40% pour François Hollande et à 25% pour Nicolas Sarkozy au 2ème tour.

[Mis à jour à 22h35]

Selon Edouard Lecerf (Directeur général de TNS Sofres) sur TF1, il y a peu de réserves de voix parmi les électeurs du FN pour Nicolas Sarkozy : "Selon notre enquête TNS/Sofres, pour 45% d'entre eux, les electeurs du Front National disent qu'ils se reporteraient sur Nicolas Sarkozy, et 29% d'entre eux pour François Hollande." La réserve de voix du Front National est donc beaucoup plus limitée pour Sarkozy que lors de la dernière élection : "En 2007, c'était près des 3/4 des électeurs de Jean-Marie Le Pen qui s'étaient reportés sur Nicolas Sarkozy."

[Mis à jour à 22h25]

Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, vient de finir un point presse à l'issu du premier tour de l'élection. Il a communiqué les résultats suivants : sur 75% des inscrits François Hollande se retrouve à 27,9%, Nicolas Sarkozy 26,7%, Marine Le Pen 19,2%, Jean-Luc Mélenchon 10,8 % et  François Bayrou 9,1%.

[Mis à jour à 22h20]

Depuis la salle Equinoxe à Paris, Marine Le Pen s'est félicitée de son score: " Rien ne sera plus comme avant" a t-elle déclaré.  Selon la candidate du Front National : " La vague bleu marine a fait trembler le système ".


"Rien ne sera plus comme avant !"par LCP

[Mis à jour à 22h12]

Atlantico : Comment expliquez-vous les différences dans les résultats publiés sur TF1 et France2, avec notamment prêt d’un point d’écart pour le score de Nicolas Sarkozy ?

Alain Renaudin (Président Fondateur de "NewCorp Conseil", ancien dirigeant de l’Ifop) : Objectivement, C’est étonnant. C’est effectivement plus que d’habitude. Ces résultats se fondent sur des dépouillements partiels cumulés. Ce n’est donc pas un problème technique : il ne s’agit pas d’une question de clé de redressement, puisqu’il s’agit de résultats et non de sondages.

La différence entre les deux résultats publiés par les deux chaînes pourrait donc être la conséquence du plan d’échantillonnage des bureaux de vote : quand vous faites des estimations sur des dépouillements partiels, vous remontez les dépouillements d’un certain nombre de bureaux de vote sélectionnés sur la base des scrutins précédents. Les deux instituts de sondage ont sans doute dû sélectionné des bureaux de vote différents.


[Mis à jour à 22h10]

Selon un sondage France 2 , 60% des électeurs du Front national voteront Nicolas Sarkozy au second tour, 18% François Hollande, 22% ne se prononcent pas. Les reports de voix de François Bayrou, toujours selon le même sondage, se répartirait ainsi : 33% pour François Hollande et 32% pour Nicolas Sarkozy.

[Mis à jour à 22h00]

En direct de La Mutualité, Nicolas Sarkozy s’est montré combatif. Le candidat UMP a déclaré : « Je sais que dans ce monde qui bouge si vite, le souci de nos compatriotes de préserver leur mode de vie est la question centrale de cette élection. Les deux candidats désignés au second tour par les Français ont un devoir d'exemplarité et de courage. Le moment crucial est venu, celui de la confrontation des Français. Il s'agit de déterminé qui aura la responsabilité de notre projet. »

Nicolas Sarkozy propose que 3 débats soient organisés entre les deux candidats qualifiés pour le second tour. Pour le président sortant : « Tout doit être débattu, sans hypocrisie. » Il ajoute même : « Les Français ont le droit à la vérité et à la clarté. Nul ne peut se dérober. » François Hollande a très vite fait savoir qu'il n'envisageait en aucun cas la tenu de plusieurs débats.

Enfin, sous les acclamations d’une salle conquise, le président-candidat a remercié ses partisans : « Merci d'avoir déjoué les pronostics, merci d'être là, merci d'aimer autant la France. Tout commence. Vous avez été formidables, je veux vous dire ma reconnaissance. Vous avez résisté à tout. Je suis fier de cet immense rassemblement. »

[Mis à jour à 21h45]

Sur le plateau de France 2, Philippe Poutou a délcaré : "Le 6 mai, l'élection peut permettre de dégager Sarkozy. Ça fera un bien fou à plein de gens. Mais ce n'est en aucun cas un soutien à Hollande et à ses potes. Avec Hollande, on aura une austérité de gauche."

[Mis à jour à 21h40]

Interrogé en duplex sur France 2, Jean-Louis Borloo a déclaré : "Je suis convaincu que quand on est en période de crise, il faut une politique sociale, à destination des plus fragiles. Partout en Europe, les candidats sortants ont été balayés. Ce n'est pas le cas ici. Je suis convaincu que la non maitrise des déficits publics que propose François Hollande mènera à une austérité sociale. La France forte, oui, mais une France extrêmement juste."

[Mis à jour à 21h20]

Suivez en direct le live depuis Solferino


Vivez en direct la soirée électorale du premier...par PartiSocialiste

François Hollande a déclaré à Tulle : 

"Le premier tour représente une sanction du quinquennat qui s'achève et un désaveu du candidat sortant. Jamais un candidat du Front national n'avait atteint un tel niveau dans une campagne présidentielle. Ce signal appelle un sursaut dans la rue et une compréhension de ce qui travaille notre pays".
"Ce soir, je deviens le candidat de toutes les forces qui veulent clore une page et en ouvrir une autre."
"Ce rassemblement doit être le plus large possible. Je salue les candidats du premier tour, Jean-Luc Mélenchon et Eva Joly, qui ont appelé clairement et sans négociations à voter pour moi au second tour."
J"e mesure la responsabilité qui est la mienne."



[Mis à jour à 21h20]

Mélenchon sur France 2 : "Marine Le Pen a obtenu un score qui montre à quel point nous le Front de gauche avions raison d'être les seuls à aller contre elle. La grande force anti-fasciste, c'est le Front de gauche."
Gilbert Collard dénonce les accusations de fascisme proféré par le leader du Front de gauche.

[Mis à jour à 21h10]

François Bayrou : " L’extrême droite à 20% en 2012, c'est la gravité de la crise étalée devant les yeux. Notre score est en dessous de nos attentes, mais ce que nous avions vu et diagnostiqué est là plus impressionnant que jamais. Le chemin pour s'en sortir sera un jour celui que nous avons proposé aux Français."
"Je vais m'adresser aux 2 candidats, je vais leur dire ce que nous considérons comme l’essentiel en terme de valeurs et d'actions à conduire.J'écouterai dans quelques jours leurs réponses et je prendrai mes responsabilités."

"Ce qu'il faut pour l'avenir, c'est une forme d'équilibre au centre qui résiste aux extrêmes et aux pédagogies."

Suivez la réaction d'Eva Joly, qui a appelé à voter pour le candidat socialiste au second tour : 

Eva Joly appelle à voter Hollande au second tourpar 20Minutes

Suivez la réaction de Jean-Luc Mélenchon

Mélenchon "Ne traînez pas les pieds pour battre...par LeNouvelObservateur

[Mis à jour à 21h15]

Sur TF1, Nadine Morano rappelle que le vote a lieu dans une dynamique économique tendue qui touche toute l’Europe, "dans un contexte de crise ou tous les autres exécutifs ont été balayés lorsqu’il y a eu des élections".

Nadine Morano parle de "vote de crise, de souffrance", et s’adresse aux sympathisants d’extreme droite : "Je voudrais parler aux électeurs de Marine Le Pen. Nicolas Sarkozy s’est posé comme candidat de tous les français", "Sur deux candidats, il y en a un qui propose le droit de vote des étrangers aux élections municipales. Nous sommes totalement contre"

[Mis à jour à 21h05]

Jean-Luc Mélenchon déclaré a propos du Front de Gauche : "Nous avons la clé du futur entre les mains". Ce à quoi Gilbert Collard réplique : "La clé de l'avenir à droite, c'est Marine Le Pen."

Selon Lionel Jospin, les français ont "confirmé l’isolement de Nicolas Sarkozy après cinq ans de présidence », « il y a une aspiration au changement qui existe par toute une série de signes dans cette campagne. Il reste quinze jours de campagne. Je pense que les éléments sont favorables, que François Hollande va continuer sur sa lancée." "Rien n'est fait, il reste 15 jours de campagne, mais rien n'est fait." 

L'ancien candidat à la présidentielle est revenu sur sa défaite de 1995 : "En 1995, j'ai perdu à la fin de deux septennats de Mitterrand. Cette fois, on vient après 10 ans de droite et le bilan est mauvais. On est en position de gagner. "

Lors de son discours, Marine Le Pen s'est félicitée de "la vague bleu Marine qui fait ce soir trembler le système".

"Face à un président sortant à la tête d’un parti considérablement affaibli nous sommes désormais la seule véritable opposition à la gauche ultra libérale laxiste et libertaire", a déclaré la leader frontiste.

 "Nous imposerons le grand changement que vous attendez." , "C'est le chemin du renouveau national, de la croissance [...] du bonheur d'être français enfin retrouvé." "Tout est possible maintenant". "Ça n'est qu'un début, continuons le combat."

[Mis à jour à 20h45]

Sur le plateau de France 2, le débat de l’entre-deux tours a déjà commencé. Xavier Bertrand interpelle Laurent Fabius : “Monsieur Fabius, pour qu’il y ait du changement, il faut des réformes. Pour faire des réformes, il faut du courage.”

Xavier Bertrand pense que l'égalité du temps de parole, divisé en deux et plus en dix comme avant le premier tour, peut faire monter Nicolas Sarkozy dans les intentions de vote.

L'équipe de Marine Le Pen se félicite. Pour Louis Alliot : "19%, c'est une victoire. La seule surprise ce soir, c'est le score de Marine Le Pen, que personne n'attendait, sauf ceux qui sont sur le terrain. La droite a tout renié, a tout trahi, et aujourd'hui elle paye ce qu'elle a renié."Selon Gilbert Collard "Une nouvelle droite vient de naitre, il va falloir faire avec elle".


[Mis à jour à 20h40]

Du côté de l'UMP, Rachida Dati estime qu'"il faut rendre hommage aux Français qui ont déjoué tous les pronostics qui disaient qu'il y avait une dynamique de gauche. Il n'y a pas de dynamique de gauche. On avait également dit qu'il y aurait un taux d'abstention extrêmement élevé : les Français se sont mobilisé.Je n'ai autant mépris pour les électeurs du Front national.  Ces électeurs se sont mobilisés sur le Front national en réaction aux sondeurs et médias qui avaient placé la gauche à l'Elysée."

Pour François Fillon : "Tous les votes doivent être respectés. Ce soir, rien n'est joué, le second tour est celui du choix décisif. 
La crise des dettes n'est pas finie, ce qui signifie que nous n'avons pas le droit à l'erreur. La France doit continuer à se moderniser et à surveiller ses finances. Nicolas Sarkozy a montré que l'intérêt national et l'intérêt européen est un même combat.
Pendant 5 ans, l'unité nationale a été notre socle. Revenir en arrière sera un gâchis. Peu d'hommes ont été aussi injustement attaqués que Nicolas Sarkozy."

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La Chaine Parlementaire (LCP), Live TNTpar LCP

Brice Teinturier s'est félicité de la qualité des sondages : "Les sondages étaient très près des résultats. Dans notre dernière enquête, Hollande était à 28,5% et Sarkozy à 25,5%. Le bloc de gauche est à 44% selon nos estimations, il était à 36,5 en 2007."

Philippe Douste-Blazy : "Il est nécessaire de monter une force politique centrale à l'abri des extrêmes, en dehors du sectarisme. Sans aller à genou demander les voix de l'extrême-droite ou l'extrême-gauche."
Au sujet d'une consigne de vote du MoDem : "Il est extrêmement important de prendre nos responsabilités", a-t-il ajouté.

Pour Pierre Laurent, secrétaire national du PCF : "C'est à la fois un très bon résultat, le meilleur pour la gauche que nous représentons depuis 30 ans. Bien sûr, nous espérions plus. Mais c'est un très bon résultat. Je pense que Nicolas Sarkozy va être battu et que notre contribution sera importante dans cette défaite. battre Nicolas Sarkozy, ça veut dire voter François Hollande. Il n'y a aucune ambiguïté au Front de gauche sur cette question."

[Mis à jour 20h30]

Les chiffres officiels du Ministère de l'Intérieur donnent le candidat socialiste à 27,50%, contre 26,61% contre Nicolas Sarkozy. Viennent ensuite Marine Le Pen à 19,92% et Jean-Luc Mélenchon à 10,45% et François Bayrou à 9,22%.

[Mis à jour à 20h25]

 Le discours de Nicolas Sarkozy depuis la Mutualité à partir de 20h30


Direct : Réunion publique de Nicolas Sarkozypar NicolasSarkozy


Et le live de Marine Le Pen depuis la salle Equinoxe à partir de 20.15


Suivez en Direct les Meetings Présidentiels de...par MarineLePen

Selon TF1 et les estimations TNS Sofres/Sopra Group, le candidat PS sort en tête du 1er tour avec 28,6% des voix contre 27% au président-candidat. Marine Le Pen gagnerait son pari avec un très gros score, 19%. 

Jean-Luc Mélenchon : 10,8 %
François Bayrou : 8,9
Eva Joly : 2,1%
Nicolas Dupont Aignan : 1,7%
Philippe Poutoi : 1,2%
Nathalie Arthaud : 0,5%
Jacques Cheminade : 0 ,2%


Selon France 2/Ipsos-Logica-Business-Consulting à 20 heures, le candidat socialiste arrive largement en tête au premier tour de l'élection présidentielle avec 28,4% des voix. Nicolas Sarkozy, près de trois points derrière, recueille 25,5% des suffrages. 
Marine Le Pen : 20%
Jean-Luc Mélenchon : 11,7%
François Bayrou : 8,5%

Eva Joly : 2%
Nicolas Dupont-Aignan : 1,8%
Philippe Poutou : 1,2%
Nathalie Arthaud : 0,7%
Jacques Cheminade : 0,2%

« C’est la première fois qu’un candidat passe devant un candidat sortant au premier tour » s’est félicitée Martine Aubry. Pour Manuel Valls, au second tour, "c'est entre deux conceptions de l'Etat, deux conception de la politique que les Français devraient choisir."

Du côté de l'UMP, "maintenant, on continu le combat", a affirmé François Copé, un duel désormais "à un contre un". D'après Alain Juppé, "dans la situation de crise où nous sommes, c'est un très bon résultat de Nicolas Sarkozy d'avoir résisté à ce point. Nous allons rentrer dans une nouvelle période où les candidats pourront se confronter projet contre projet."

Pour Ségolène Royal "le pari de François Hollande est gagné", " je suis bien placée pour dire que ce score est exceptionnel, car il dépasse celui de 2007. Le combat de l'entre-deux tour doit être gagné pour les Français."

Eva Joly note que "le score du Front national est une tache indélébile sur les valeurs de notre République et un danger pour notre démocratie. Je dis à ceux qui se sont laissés abuser par le Front national qu'ils se trompent de colère. Je dénonce les apprentis sorciers de l'identité nationale qui avec leur discours de haine ont permis à l'extrême droite de faire son meilleur score à une élection présidentielle."

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