Geoffroy Martin - Art.fr : "Apporter au client quelque chose qu'il ne peut pas trouver en dehors d’internet"<!-- --> | Atlantico.fr
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Geoffroy Martin, président de Art.fr
Geoffroy Martin, président de Art.fr
©Reuters

L'interview Atlantico Business

Implantée dans plus de 25 pays avec son site Allposters.com, l’entreprise californienne Art.com Inc. a lancé mardi la déclinaison française de sa galerie en ligne Art.com, leader mondial de son secteur. Pour Geoffroy Martin, il s’agit de développer les potentiels de croissance cette catégorie de marché. Le PDG de l’entreprise, un français exilé en Californie, estime par ailleurs, que les start-up du net de l’hexagone sont aussi bien armées que dans la Silicon Valley.

Vous avez lancé Art.fr, la déclinaison de votre site américain. Que signifie ce lancement ? 

Art.fr est la première déclinaison non-anglophone de notre site Art.com présent aux États-Unis et en Angleterre. Basés dans la Silicon Valley, nous sommes le plus gros acteur mondial dans la reproduction d'œuvres d'art en ligne. Après avoir, pendant deux ans, effectué un rebranding de notre marque nous procédons maintenant au lancement de celle-ci eu Europe. Pour nous, l'important c'est d'augmenter la visibilité de l'entreprise pour augmenter la croissance de cette catégorie de marché, qui est encore un peu méconnue, et que l'on est en train de créer. Nous avons choisi de lancer la marque en France en premier.

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Pourquoi avoir ciblé le marché français ?

On estime à 30 milliards d'euros le poids de ce marché dans le monde, dont 10 milliards rien que sur l'Europe. Notre volonté avec la France, c'est de faire comprendre au client que nous ne sommes pas juste une galerie en ligne. Nos concurrents, ce sont tous ces petits magasins dans lesquels on trouve des tableaux, des images mais où personne n'achète jamais rien. Notre ambition, c'est d'apporter quelque chose au client qu'il n'est pas capable de trouver en dehors de notre offre. Nous possédons un gros référencement avec environ 1,7 million d'images et des centaines de possibilités de taille, de cadres... Et ça, ce n'est pas possible de le faire entrer dans un magasin classique. On règle un besoin du consommateur qui ne peut pas être résolu en dehors d'internet.

Vous avez fait une grande partie de votre carrière en Californie. Est-ce plus difficile de lancer sa start-up du net depuis la France ?

L'histoire dit que c'est peut-être plus facile aux États-Unis. Je constate surtout qu'il y a de très belles réussites en France, elles n'ont rien à envier aux entreprises américaines. On a, par exemple, tous en tête l'entrée en bourse de Critéo, une entreprise française qui est une très belle réussite et dont parle beaucoup aux États-Unis. Les premiers sites de vente flash au monde ont été inventés en France. Ce que l'on voit à partir des États-Unis, c'est que les gens qui veulent réussir en France sont tout aussi capables que de le faire dans la Silicon Valley.

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