Société2 avril 2017
Bonnes feuilles
La France, cette République schizophrène empêtrée (pour de bon ?) dans "le choc des crises de civilisation"
Une guerre se gagne d’abord dans les esprits. Mais au nom de quel héritage et pour quels idéaux les Européens seraient-ils encore prêts à se battre ? Cette question est la seule qui vaille. Dès 2002, avec une cruelle ironie, Philippe Muray invitait les djihadistes à « craindre le courroux de l’homme en bermuda ». Il annonçait la suite en ces termes : nous serons les plus forts car nous sommes les plus morts. Souhaitons-nous lui donner raison ? Extrait de "Pour quoi serions-nous encore prêts à mourir ?" d'Alexandra Laignel-Lavastine, aux Editions du Cerf (2/2).