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Aux Etats-Unis, une sortie de crise sous haute surveillance
©Reuters

USA Business

Les États-Unis sortent de la crise avec un rebond record de l’emploi. Le taux de chômage chute et la Fed envisage de relever les taux d’intérêt. Les salaires sont malgré tout à la traine.

France USA Media

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France USA Media est une agence de presse basée à Los Angeles. Elle couvre l'actualité des Etats-Unis en Français pour la presse, la télévision et l'internet, avec des correspondants à New York, Washington, Austin, San Francisco et L.A.

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Selon le Bureau of Labor Statistics, les États-Unis ont créé 3,1 millions de postes en 2014, un record jamais observé depuis quinze ans. Le taux de chômage n’a pas encore atteint les 5,4% de mai 2008 mais enregistre toutefois une baisse à 5,5% en février contre 5,7% en janvier. Le BLS rappelle qu’il avait plafonné à 10% en octobre 2009 en plein coeur de la crise et indique qu’il a diminué dans les 50 états en 2014. Ce rebond laisse supposer que la Fed (la banque centrale fédérale) va relever ses taux d’intérêts en juin prochain.

Les États-Unis sont sortis de la crise, c’est ce qu’évoque Ian Shepherdson, économiste chez Pantheon Macroeconomics. D’autres experts pensent le contraire et dénoncent le risque d’une hausse trop rapide des taux d’intérêt qui ferait plonger l’économie américaine.



La présidente de la Fed, Janet Yellen, évoque à l’horizon du plein-emploi, une restriction de la création de monnaie pour contrer une surchauffe de l’économie avec des risques d’inflation, et préserver ainsi la stabilité des prix.

Mark Zandi, chef économiste chez Moody’s Analytics étudie la situation dans le journal The Street et explique qu’au milieu d’une série de données économiques positives, l’augmentation des salaires est restée obstinément faible depuis la récession. Elle est bloquée à une croissance annuelle d’environ 2%, soit à peine plus que l’inflation et a très faiblement progressé en février avec 0,1%. Il précise que même si le plein-emploi est atteint, les salaires ne montent pas.

Proportionnellement, ce sont les petites entreprises de moins de 50 employés qui ont créé le plus d’emplois, avec 94 000 nouveaux postes en février contre 56 000 pour les plus grandes entreprises américaines.

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