C’est possible
Et si c’était Marine Le Pen ?
Ça fait peur à certains, ça en réjouit d’autres
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
Lors des prochaines élections présidentielles, Macron ne pourra pas se représenter. Ainsi le veut la Constitution. Et cette échéance, d’après ses proches interrogés par le Parisien, le taraude et l’obsède.
En petit comité, il a lâché : « si demain ça devait basculer, ce n’est pas la gauche qui gagnerait, mais l’extrême-droite ». Macron n’est pas un adepte du « après moi le déluge ».
Il s’inquiète, toujours selon le Parisien, de la trace qu’il laissera dans l’Histoire. Il ne veut pas être celui qui remettra les clés de l’Elysée à Marine Le Pen. « Mon devoir, confie-t-il encore, est de tout faire pour que cela n’arrive pas ». À notre avis, il vaudrait mieux qu’il ne s’y essaye pas car il porte la poisse. C’est bien - n’est ce pas - sous son quinquennat que Marine Le Pen a enregistré sa plus spectaculaire progression.
À l’autre bord de l’échiquier politique, il y en a un qui pense également à 2027. C’est Laurent Wauquiez. Il n’est pas loin de partager les inquiétudes du président de la République. « Si je ne réussis pas, au deuxième tour ce sera Mélenchon - Marine Le Pen » a-t-il déclaré.
La France étant majoritairement de droite, il est facile d’imaginer qui remporterait alors la compétition. Laurent Wauquiez se voit comme un recours. Macron va-t-il l’aider ? Vaudrait mieux pas.
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