Peut-être bien que oui, peut-être bien que non
Et les JO de 2024 à Paris, on les maintient ?
Officiellement la question n’est pas posée.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
La visite du roi Charles III à Paris a été ajournée à la demande de Macron. Ne pouvait-on donc pas assurer la sécurité du souverain britannique dans une ville en ébullition ? Ou était-ce pour lui éviter le spectacle de Paris infesté par les rats ?
Un autre évènement d’envergure, et à hauts risques, est au calendrier : les Jeux Olympiques 2024. C’est pour bientôt. Comment fera-t-on pour assurer la sécurité de centaines de milliers de visiteurs attendus à Paris alors qu’on n’a pas été capable de garantir celles d’un seul homme ?
Certes, diront les optimistes, la bataille contre la réforme des retraites aura certainement pris fin. Mais les motifs de mécontentement contre Macron ne manquent pas. Il suscite un très fort sentiment de rejet. Et donc on trouvera d’excellentes occasions pour le lui montrer.
Notons en passant qu’une partie des compétitions est censée se passer au Stade de France, situé en Seine-Saint-Denis. Et l’on sait de quoi sont capables les supporters de Liverpool.
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