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Et Bruno Le Maire revêtit une armure verte pour terrasser Wall Street et les autres bourses mondiales !
©LUDOVIC MARIN / AFP

Déclaration de guerre

Il s'est lancé dans cette croisade périlleuse seul contre tous. Honneur au courage malheureux…

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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En 2017, Macron fit don de sa personne à la France. Après avoir tant donné à notre pays, il estima que c'était à d'autres de se sacrifier. Et pour cela il convoqua le ministre de l'Economie et des finances.

"Bruno maintenant c'est à toi de porter nos couleurs. Tu es jeune, vigoureux. Va combattre les requins de la finance. Porte le fer de ton glaive à Wall Street, à la City, à Zurich".

Bruno Le Maire comprit qu'on l'envoyait à la mort.

Mais il n'hésita pas. Et il lança un défi prométhéen aux milliardaires qui gouvernent la planète. "La finance sera verte ou ne sera pas. Elle aidera au financement de la transition écologique ou ne sera pas". Ainsi menacés de "ne plus être", de disparaître les milliardaires américains, anglais, russes et chinois allumèrent de gros cigares, avalèrent un verre de whisky et ricanèrent.

Bien renseignés sur la France, ils n'ignoraient pas que l'écologie était devenue le faux-nez du macronisme.

Les élections municipales approchant le vert avait été consacré comme étant la couleur officielle de LREM. Et signe des temps, une cocarde verte avait été accrochée au drapeau tricolore flottant sur l'Elysée.  

Tout devait devenir vert. Les pommes rouges avaient été condamnées, les radis interdits à la vente avec une promotion intensive pour les épinards et les poireaux. Et pour couronner le tout avait été créé un conseil d'urgence écologique où s’était préparé l'ultime et mortel combat de Bruno Le Maire. Quant à François de Rugy il lui fut demandé de teindre ses homards en vert.

Les ricanements des milliardaires cosmopolites parvinrent jusqu'à Bercy ce qui plongea Bruno Le Maire dans une profonde dépression. Il se dépouilla de son armure verte et prit le deuil. Le coup de grâce lui fut asséné par quelques traders de Wall Street particulièrement teigneux. Ils lui envoyèrent des coupures de la Bank of America. Et, tristesse et rage, les billets étaient verts. 

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