En avant la musique !
Dupond-Moretti aime les danses : et l’une d’entre elles plus que les autres…
Le garde des Sceaux ferait un très bon ambianceur.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
A l’Assemblée nationale, il a été interpellé par une députée LR. Celle-ci lui a demandé s’il n’était pas choqué qu’à certains mariages, forts bruyants, on se donne en spectacle avec des danses traditionnelles. Pour elle, une mairie est un lieu symbolisant la France. Elle trouvait que ces danses bafouaient notre pays.
Dupond-Moretti lui a répondu. Et pour ce faire, il a fait preuve d’un humour aussi épais que du goudron et aussi lourd que du plomb. « Voir des gens danser me rend heureux », a-t-il dit.
Et dans la foulée il a poursuivi. « Les Grecs dansent le sirtaki, les Catalans la sardane, les Autrichiens la valse ». Le garde des Sceaux est un connaisseur. On est quand même un peu surpris que dans son énumération, il ait oublié la danse orientale et la danse du ventre !
Il faut d’urgence qu’il diligente une enquête sur les mariages en mairie. Nous voulons en effet savoir combien de Grecs ont, pendant ces cérémonies, danser le sirtaki. Combien de Catalans ont esquissé des pas de sardane. Et combien il y a eu de valseurs autrichiens. On découvrira peut-être même des franchouillards qui ont dansé la java ou la bourrée auvergnate.
Le garde des Sceaux nous prend pour des cons. Mais il a été châtié. Des gendarmes sont en effet venus perquisitionner ses bureaux place Vendôme. On nous dit que c’était pour chercher des preuves concernant les soupçons de conflits d’intérêts qu’on lui reproche.
C’est inexact. Les enquêteurs de la Cour de Justice de la République cherchaient autre chose : la playlist avec les morceaux favoris de Dupond-Moretti. Et ils ont trouvé. Sur l’un de ses ordinateurs, il y avait des tubes datant de son adolescence : « Fais-moi du couscous, chéri » et « Ya Mustapha ».
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