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Une escort transgenre, militante du Syndicat du travail sexuel (Strass), a posté sur les réseaux sociaux des photos prises le 11 mars à la mairie de Paris.
Une escort transgenre, militante du Syndicat du travail sexuel (Strass), a posté sur les réseaux sociaux des photos prises le 11 mars à la mairie de Paris.
©THOMAS COEX / AFP

Soeur Anne, ne vois-tu rien venir ?

Le cadre était bien choisi.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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A Paris, les ordures s'amoncellent et c’est le bordel. A la mairie, c’est également le bordel. Et la mère macquerel s’appelle Anne Hidalgo.

Elle avait organisé chez elle, dans sa mairie, une Nuit des Fiertés jugeant la gay pride insuffisante. Et du beau linge s’est précipité à la mairie : homosexuels, lesbiennes, transsexuels et bi-sexuels. Gageons que la nuit a été chaude. Avec comme point d’orgue la prestation d’une escort transsexuelle. Elle a tout d’abord remercié la mairie "d’avoir invité des travailleuses du sexe".

Puis elle a montré son savoir-faire dans ce domaine. En se filmant dans des postures dépourvues de toute équivoque. Avec ce commentaire prometteur : "je sais pomper" ! 

Mais elle ne  s’est pas arrêtée là. Elle a annoncé sur Instagram son intention de poster ses vidéos sur les réseaux sociaux pour se faire un peu d’argent. Tout à leur émoi, certains se sont demandés si Anne Hidalgo, qui l’a hébergée si gentiment, pourrait être poursuivie pour proxénétisme.

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