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Copé... collé ?
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Bad job

Jean-François Copé réclamait le poste de Secrétaire général de l'UMP. Maintenant qu'il est en fonction, il s'aperçoit que c'est "le pire job du monde"...

Vous vous souvenez de cette offre d’emploi venue d’Australie ? « Le plus beau job du monde », qu’ils disaient. Eh bien, il y en un qui a fait tout le contraire et se retrouve aujourd’hui aux prises avec « le pire job du monde » : Secrétaire général de l’UMP ! Et pourtant, ce n’est pas faute de l’avoir voulu et réclamé à Nicolas Sarkozy au moment du « grand » remaniement de novembre 2010...

Copé victime de la « malédiction UMP » ?

Largué par la bande à Borloo, interdit de débattre par le gouvernement, talonné par une extrême-droite en état de grâce, Jean-François Copé serait-il à son tour victime de la toute nouvelle « malédiction de l’UMP » qui emporta, avant lui, un Patrick Devedjian en dépression et un Xavier Bertrand passé maître en lancé de tongs avec les jeunes du parti ?

Tout le monde se souvient pourtant encore de « l’époque bénie » où, sous l’impulsion d’un Nicolas Sarkozy quasi christique, les adhésions se ramassaient à la pelle et pas seulement sur les plages de Nice. On est donc en droit de se demander par quelle magie, une fonction qui fut, par le passé, un formidable « tremplin », se transforme aujourd’hui en piège ?

Difficile de proposer sans remettre en cause le bilan de la majorité

La raison est simple : Secrétaire général de l’UMP en 2011… ce n’est pas Président de l’UMP en 2006. En effet, contrairement à Nicolas Sarkozy, Jean-François Copé n’est candidat à rien, ce qui forcément, limite l’effet d’entraînement. On préfère embrasser le champion plutôt que le chauffeur de salle.

Et puis, il est très difficile pour l’UMP de formuler des propositions sans que celles-ci ne soient perçues comme des critiques en creux du bilan de la majorité. On se souvient encore du tollé déclenché par l’annonce en janvier 2011 d’un débat sur la fin des 35 heures ! Ce que Nicolas Sarkozy pouvait se permettre en tant que « candidat de la rupture », Jean-François Copé ne peut pas se le permettre « en tant que garant de la continuité ».

Le pouvoir d’influence a déménagé

Enfin, dernier point : entre la mise en place d’une petite équipe de réflexion à l’Elysée et la possible arrivée de Brice Hortefeux en tant que conseiller spécial, tout semble indiquer que la cabine de pilotage ne se situera pas au siège de l’UMP rue de la Boétie mais à quelques centaines de mètres de là, rue du Faubourg Saint-Honoré… à l’Elysée.

Finalement, après avoir ressuscité la fonction de porte-parole du gouvernement, puis celle de président de groupe, la partie s’annonce difficile pour Jean-François Copé… à moins que la droite ne perde en 2012. Alors, là, évidemment, ça changerait tout.

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