Après les révélations du massacre de Boutcha, le président ukrainien Volodomyr Zelensky a utilisé le terme de génocide pour dénoncer les charniers découverts dans les villes abandonnées par des soldats russes.

© AFP
RAVAGES DE LA GUERRE
4 mai 2022
Confiscation de blé et famine organisée : voilà pourquoi l’Ukraine accuse la Russie de génocide
La famine en Ukraine entre 1932 et 1933 causa la mort de 5 millions d'habitants. Cette « Grande famine » était intentionnellement entretenue et amplifiée par Staline. Dans quelle mesure les actions de l’armée russe depuis le début de l’offensive en février dernier rappellent-elles cette période tragique, l'Holodomor ?
MOTS-CLES
Russie , guerre en ukraine , ukraine , Moscou , Pénurie , bilan , Blé , maïs , céréales , matières premières , dangers , risques sanitaires , risques , famine , pauvreté , réfugiés , faim , enfants , Parents , Vladimir Poutine , civils , Kiev , Marioupol , Odessa , Holodomor , grande famine , génocide , Staline , Union Soviétique , URSS , Guerre froide , Volodymyr Zelensky , années 1930 , Kremlin , Boutcha , MassacresTHEMATIQUES
InternationalAnna Colin Lebedev est maîtresse de conférences en science politique. Ses recherches portent sur les sociétés post-soviétiques, avec deux axes principaux : les conflits armés et l’action protestataire. Elle a travaillé en Russie, Ukraine, et Biélorussie, dans les domaines de la coopération universitaire et de la diplomatie. Elle a dirigé le Centre franco-biélorusse d’études européennes à Minsk entre 2012 et 2014. Actuellement, elle dirige le master « Management du risque / Risques, sécurité et conflits » à l’Université Paris Nanterre.
Populaires
Anna Colin Lebedev est maîtresse de conférences en science politique. Ses recherches portent sur les sociétés post-soviétiques, avec deux axes principaux : les conflits armés et l’action protestataire. Elle a travaillé en Russie, Ukraine, et Biélorussie, dans les domaines de la coopération universitaire et de la diplomatie. Elle a dirigé le Centre franco-biélorusse d’études européennes à Minsk entre 2012 et 2014. Actuellement, elle dirige le master « Management du risque / Risques, sécurité et conflits » à l’Université Paris Nanterre.