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Avec la Fashion Week, Beyrouth veut retrouver son rôle de capitale culturelle régionale
©(DR)

La mode

Le célèbre rendez-vous des amoureux de la mode a réuni la semaine dernière créateurs et clientes dans la « Suisse du Moyen-Orient ».

Pierre Guyot

Pierre Guyot

Pierre Guyot est journaliste, producteur et réalisateur de documentaires. Il est l’un des fondateurs et actionnaires d’Atlantico.

 

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La mode et le design font partie du quotidien des Beyrouthins, autant que les embouteillages ou les conversations animées autour d’un café parfumé à la cardamome. Attachée à son histoire et sa tradition de capitale culturelle du Moyen-Orient, Beyrouth tente de retrouver son lustre d’antan et de reprendre à Dubaï le titre de capitale de la mode dans cette région du monde. 

Pendant plusieurs années, la situation militaire au Liban et des imbroglios liés à la propriété du nom de la marque « Fashion Week » ont empêché que l’évènement soit organisé dans la Suisse du Moyen-Orient et les éditions qui, à la fin des années 90, voyaient défiler sur les podiums libanais les plus célèbres mannequins du monde n’étaient plus qu’un lointain souvenir.

Deux hommes d’affaires libanais, Zikar Maalouli, architecte installé au Emirats Arabes Unis, et Johnny Fadlallah, , figure incontournable de la mode dans son pays, ont décidé de relancer la Fashion Week au Liban pour « promouvoir la création et les designers du pays et faire de Beyrouth l’une des capitales mondiales de la mode, avec Paris, Milan, Londres et New York » !

La semaine dernière, quinze créateurs de mode ont donc présenté leurs dernières collections aux fashionistas libanaises. Les milliers de spectateurs et d’invités ont admiré des styles très différents, des caftans chamarrés d’inspiration très marocaine de Amal Azhari aux robes et fourreaux à la classe intemporelle de Choueiter, l’une des plus anciennes maisons de haute couture beyrouthines. Si les nouvelles créations étaient présentées sur les podiums, le spectacle était aussi souvent du côté du public avec des fashionistas lookées jusqu’au bout des ongles, le lot habituel de tenues excentriques et l’alignement des voitures de luxe sur le parking. 

La guerre du Liban semble loin, même si les souvenirs des combats sont encore dans tous les esprits. Pour le tout nouveau ministre du tourisme, Avedis Guidanian, « La Fashion Week à Beyrouth peut apparaitre comme un évènement léger et même futile. C’est tout au contraire un support important pour les designers libanais et un moyen de renaissance et même de résilience pour les habitants après les années de guerre ».

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