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Attentats de Bruxelles : ils vengent les leurs ? Et nous, est-ce que nous vengeons les nôtres ?
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La loi du talion

Les islamistes ont encore tué. Ils savent faire ça. Ils aiment ça. Nous on ne sait pas. Et on n'aime pas.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Des flaques de sang dans le métro de Bruxelles… Des flaques de sang dans l'aéroport … Bien sûr que l'arrestation de Salah Abdeslam ne pouvait rester "impunie". Les islamistes se vengent : ils aiment la mort et nous pas trop… Les tueurs et les candidats pour le devenir se ramassent à la pelle. Il y en a plein à Molenbeek, plein du côté de la gare de Bruxelles, un quartier entièrement noir de la couleur des burqas qu'on y croise. 

En France, il y en a tout autant. Appliquant les théories guerrières de Mao Zedong, ils sont comme des poissons dans l'eau au sein de populations qui, par crainte ou par solidarité, taisent leur présence, et, bon gré mal gré, les protègent. C'est là qu'il faut aller. Immeuble après immeuble, cage d'escalier après cage d'escalier, pour les traquer et en tout cas pour les empêcher de dormir tranquillement, blottis contre leur kalachnikov.

Oui, nous aussi nous avons, et depuis plus longtemps que les Belges, des morts à venger. François Hollande dénoncera évidemment les "lâches attentats" de Bruxelles et le gouvernement belge promettra de "châtier sévèrement les coupables". Des mots, rien que des mots. à peu près aussi inopérants que les bombes que nous larguons – sans risque et sans gloire – sur les combattants de Daech.

Les assassins ne sont pas là-bas. Ils sont chez nous. De chez nous. Ils ne sont pas comme nous. Et nous ne sommes pas comme eux. Donc pas question de leur ressembler. Mais il nous faut être sans complaisance et aussi sans compréhension coupable, avec ceux qui les soutiennent et qui les abritent. Quand il y a trop de poissons dans l'eau, c'est à l'eau qu'il faut s'attaquer. Fouiller, perquisitionner, stigmatiser (oui, stigmatiser !) sans relâche, en permanence. Pas dans l'espoir très aléatoire de trouver les assassins et leurs complices immédiats. Juste pour faire comprendre à tous ceux qui pratiquent l'omerta qu'ils n'auront plus désormais la vie tranquille. La peur doit changer de camp. Et alors, qui sait l'eau finira par expulser les poissons à qui elle permet généreusement de faire "plouf plouf".

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